« L'évaluation mathématique de la grandeur n'atteint jamais à son maximum. L'évaluation esthétique, la première et la fondamentale, y atteint; et ce maximum subjectif constitue la référence absolue qui éveille le sentiment du sublime.
Or cette première mesure (subjective, sensible, immédiate, vivante) procède du corps. Et elle a le corps pour premier objet. On doit maintenant le vérifier. C'est le corps qui s'érige en mesure. Il fournit l'unité de mesure mesurante et mesurée : du plus petit et du plus grand possible, du minimum et du maximum, comme du passage de l'un à l'autre.
taille originale (du dessin…) : 29,7 x 42 cm |
Le corps disais-je. Le corps de l'homme, comme il va de soi et sans dire. C'est à partir de lui que l'érection du plus grand se préfère.
Tout se mesure ici à la taille du corps. De l'homme. C'est à ce mesurant fondamental (Grundmass) qu'il faut rapporter le colossal, son excès de taille, son insuffisance de taille, le presque et le presque trop qui tient ou l'élève ou l'abaisse entre deux mesures. »
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