mardi 25 mai 2021

Présentables ?

dick pic

 

« J'vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c'est périssable
Puis les bonbons c'est tellement bon
Bien qu'les fleurs soient plus présentables »


flower picture



jeudi 20 mai 2021

Imposture amoureuse

« Avant d'aller plus loin, laissez-moi vous apporter une précision importante... (Depuis que j'ai entamé l'écriture de ce chapitre, j'entends avec insistance des voix qui se demandent : “Mais enfin, elle est lesbienne ou pas ?” ; question qui perturbe mon esprit et dont il faut que je me débarrasse avant de continuer.)
J'ai rencontré dans ma vie des homosexuels rebutés par le sexe opposé, comme j'ai rencontré des hétérosexuels qui affirmaient l'aversion contraire. À l'autre extrémité, j'ai rencontré des bisexuels déclarés, revendiquant une sexualité libre à géométrie variable. Entre ces deux pôles, toute une nuance d'individus : de l'homo qui tombe amoureux de quelqu'un du sexe opposé, à l'hétéro attiré par quelqu'un du même sexe ; de l'hétéro qui tente l'expérience d'une relation homosexuelle, à l'homo occasionnel qui a du mal à choisir. Bref, le désir étant incessamment mouvant, si tant est qu'on lui prête attention, les variations sont infinies. Sur ce nuancier sexuel, je me situais désormais quelque part dans la tranche du milieu. Bien qu'ayant commencé près du bord, de rencontres en réflexions, de libertés prises en expériences partagées, j'avais peu à peu glissé vers une tendance plus souple. Pour résumer : les filles déclenchaient en moi un désir plus fort, mais les garçons ne me laissaient pas totalement indifférente.
désirer \ consentir
Taille originale : 21 x 29,7 cm

 

Maintenant que j'ai réglé cette question, je dois vous parler d'amour. Je pense que le plus grand dommage que cette vie chaotique a causé en moi est lié à l'amour. L'amour, au sens de tomber amoureux, était un sentiment auquel je n'avais pas accès. Je restais toujours en deçà, incapable de franchir une barrière dressée quelque part à l'intérieur de moi. Quelque chose s'était défait, détaché, envolé. Quelque chose d'essentiel avait disparu. Quand je vois dans les journaux télévisés les enfants de la guerre ou de la misère, réfugiés dans des camps ou jetés sur les routes, je me dis aussitôt qu'ils sont atteints de la même maladie d'amour que moi. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, cette anomalie affective ne me dérangeait pas. Après tout, il fallait bien que la machine se détraque quelque part, non? Quitte à choisir, je préférais avoir perdu l'amoureuse en moi que me réveiller un matin couverte de psoriasis ou plongée dans de multiples addictions. Cela dit, comme un malentendant qui lit sur les lèvres pour masquer son handicap, il m'arrivait de faire semblant, imitant les gestes repérés chez les autres filles pour donner le change (le seul que je n'ai jamais pu reproduire : glisser ma main dans la poche arrière du pantalon de l'autre. Je demande pardon à celles qui font ce truc, mais moi, c'est au-dessus de mes forces). Je n'étais pas fière d'agir de la sorte, consciente que j'étais dans l'imposture, mais je gardais espoir que mes imitations maladroites déclenchent un jour le mécanisme et fassent sauter la barrière. »

 

mise en scène enlevée
taille originale : 24 x 32 cm

mercredi 12 mai 2021

Retarder l'éjaculation

 

« Penser étant le mot clé, car ce qui distingue les rapports sexuels chez les êtres humains de ceux des animaux, c'est précisément que nous sommes capables d'y penser, c'est pourquoi nous y prenons plaisir, et prenons plaisir au plaisir l'un de l'autre… Il suffit d'observer deux chiens qui copulent dans la rue ou deux singes en cage ou un bélier en train de saillir une brebis, les mâles en tirent peut-être un certain soulagement, comme de se gratter quand ça démange, comme de chier ou de pisser, mais ce n'est pas le mot plaisir qui vient à l'esprit et quant aux femelles elles semblent simplement s'y résigner... Les femelles animales ont-elles des orgasmes ? J'en doute, il faudra que je me renseigne au département de zoologie, mais je parie que l'orgasme féminin a constitué une découverte de l'homo sapiens… ou de la mulier sapiens... et nous avons développé des pénis plus grands que ceux des primates grâce à la sélection naturelle, les femmes ayant tendance à choisir les partenaires les mieux montés… Ça, Martha me l'a enseigné et je lui en suis infiniment reconnaissant, comme l'étaient maintes femmes dont le chemin a croisé le mien par la suite et qui ne savaient pas à qui aurait dû aller leur gratitude pour les bons moments que je leur procurais… comment appeler ça du viol : si elle n'avait fait que se servir de moi adolescent, elle aurait été furieuse lorsque j'ai répandu mon sperme sur elle dès qu'elle a pris mon pénis dans sa main, alors qu'elle s'est bornée à rire, à me dire : “T'en fais pas, chéri”, et m'a caressé et branlé jusqu'à ce que je me remette à bander… à la fin de mon séjour j'étais devenu capable de rester en elle un quart d'heure sans éjaculer, en me récitant mentalement des formules chimiques… entre parenthèses, même s'il existe des familles de primates lubriques qui ont découvert l'orgasme des femelles, ça m'étonnerait que les mâles retardent délibérément leur éjaculation afin de prolonger le plaisir de la partenaire… Celui de Martha était si fort qu'elle avait ensuite des larmes de joie dans les yeux… Je préfère peut-être baiser des femmes mûres plutôt que des jouvencelles à cause de ma première expérience avec Martha… elles se montrent si reconnaissantes qu'on en est tout fier… et du point de vue physiologique elles sont plus aptes à l'orgasme… on a recommencé six ou sept fois…
Taille originale : 24 x 32 cm

 

Après les vacances, j'ai tout raconté à mon meilleur copain qui a refusé de me croire, il pensait que c'était pure invention  : “T'es un foutu menteur !”, m'a-t-il dit. Je n'ai pas insisté. En un sens je me sentais soulagé... J'avais l'impression que c'était trahir Martha que d'en parler, et pourtant j'avais besoin de me confier à quelqu'un, j'étouffais de ce que je venais de vivre, mais ça m'arrangeait de ne pas être cru parce qu'ainsi l'histoire risquait moins d'être divulguée et peut-être de revenir aux oreilles de mes parents… ou de notre médecin de famille… »

mardi 11 mai 2021

La floche

Courbes baroques
Taille originale : 32 x 24 cm

Une maîtresse sévère aime jouer avec la floche de son serviteur. Dans ces circonstances, il doit se mettre nu devant elle, les yeux baissés, les mains derrière le dos pendant qu'elle fait mine de soupeser la petite affaire. Il doit s'être muni d'une cordelette suffisamment épaisse pour qu'elle soit bien visible mais suffisamment fine pour enserrer la chose.

Il la plie en deux, en double épaisseur et enserre d'abord la couille droite avec le nœud coulant ainsi formé. La cordelette rêche le pique un peu, elle le sait. Il fait deux tours serrés puis ramène la cordelette dans un premier tour à la base du service trois-pièces. C'est au tour du testicule gauche, plus gros de subir le même sort. À présent, les deux précieuses ridicules sont bien saillantes, séparées l'une de l'autre par trois ou quatre épaisseurs de ficelle.

C'est de la floche qu'il faut à présent s'occuper. Mais avant toute chose, il faut qu'il se branle devant elle et qu'il évacue complètement le contenu répugnant de ses deux petites couilles. Elle ne veut pas avoir affaire à un engin rigide, seulement à une petite floche. C'est de ses propres doigts qu'elle décalotte ensuite le gland rapidement dégonflé. Elle lui ordonne d'enserrer complètement la chose avec la cordelette comme une momie dont seule la tête resterait visible. En trois tours à peine, le petit bout est enserré et incapable désormais de se redresser ni même de se gonfler. Un nœud - un véritable nœud ! - termine à présent le ficelage qui enserre l'ensemble des trois malheureuses privées de toute liberté.

Une corde plus substantielle, plus facile à manier pour la maîtresse des lieux, est attachée à ce premier harnachement. Notre serviteur se met donc à quatre pattes afin que sa maîtresse puisse tester l'efficacité du dispositif : elle se tient debout derrière lui et lui ordonne d'écarter largement les fesses pour qu'elle puisse observer non seulement la floche qui pendouille lamentablement avec ses deux acolytes entre ses cuisses écartées, mais également le trou de son cul qu'il lui plaira sans doute de défoncer ultérieurement. Elle tire d'un coup sec sur la corde, et, surpris par cette attaque inattendue, il s'écroule en essayant inutilement de se protéger le bas-ventre. Le dispositif fonctionne parfaitement.

Alors, elle le fait remettre en position et lui fait soulever la patte gauche - oui, c'est son chien à présent -, pour qu'elle puisse glisser la corde par en-dessous et s'en servir comme d'une laisse. Il doit avancer à ses côtés à quatre pattes : s'il traîne trop, la laisse le rappelle à facilement l'ordre.

Elle va s'asseoir dans le canapé avec son chien sur ses traces. Là, elle lui ordonne de faire le beau, c'est-à-dire de se mettre à genoux devant elle, les mains croisées dans le dos. Elle jouit encore une fois du charmant spectacle de cette floche qui pendouille, et elle tire à peine sur la corde pour la voir s'agiter légèrement. La vue de cette lamentable petite chose toute molle et entièrement en son pouvoir la réjouit et l'excite même grandement. Elle lui ordonne : « Viens me sucer la bite ! ». Ouvrant les cuisses, elle soulève sa jupe et écarte son slip pour qu'il découvre son clito bandé et bien raide.