samedi 28 février 2015

Ce que Google ne voulait plus voir…

Taille originale: 24 x 32 cm

« D'ici quelques semaines, nous n'autoriserons plus les blogs où sont publiées des images ou des vidéos montrant de la nudité ou à caractère sexuel explicite. Lorsqu'elle est représentée dans un contexte artistique, éducatif, documentaire ou scientifique, ou lorsque l'importance des enjeux pour le public nous conduit à ne pas prendre de mesures relatives au contenu, la nudité restera autorisée.
Cordialement,
L'équipe Blogger »
Quelques questions : qu'est-ce que l'art ? Et qui définit ce qui est artistique ? Pourquoi un contexte artistique devrait-il légitimer ce que le simple plaisir (voyeuriste) serait incapable de justifier ? Quand la liberté des uns se transforme-t-elle en domination ou en abus de position dominante pour les autres ?
Après de multiples réactions, on se réjouira que Google ait changé d'avis, tout en redoutant l'abitraire d'une décision dépendant du bon vouloir d'une entreprise aujourd'hui dominante.

dimanche 15 février 2015

L’espace rythmé des fous aux bouches mobiles



dessin pornographique fellation gay

« L’adolescent variait ses plaisirs. Une indicible moquerie dans ses yeux fouineurs, il aiguisait ses sens à volonté sur le dos satiné de ses victimes. Cruel, les brunes piquantes aux petits seins et aux poils tortillés en acrostiches provoquaient en lui une rage visuelle nuancée de mélancolie, un véritable raz-de-marée de colère sadique. Il s’enfonçait en elles dans un flamboiement sanguinaire. Il se laissait pénétrer par l’épouvante de sa victime ; froissé comme elle, il frissonnait de peur, pleurait, et touchait son ventre bombé, son ventre flambant, incandescent de flammes hystériques, là, sur ses maigres flancs d'adolescent. D’humeur gaie, il pratiquait l’onanisme sacrilège sur le corps d’une pâle effigie fraîchement sortie des bras des couventines aux fesses piquées de rose. Narcisse en plus astucieux, il se possédait au féminin ; nécrophile, il fit déterrer sa mère et passa une nuit inoubliable à discourir pour elle sous la lune vêtu de hauts gants de suède mauves, en compagnie d'une sauce blanche aux câpres et d'une hostie. Sans remords et sans repos, il ne se fatiguait jamais de lui-même ; il aplatissait ses prunelles sur chaque centimètre de son corps interchangeable et soupirait de bonheur tant il trouvait profonde sa vérité. Son désir coulait en longues rigoles meurtrières vers la victime du moment qui finissait toujours par se démener à ses pieds dénuée de pudeur et prête, sous ses yeux impitoyables, oui, prête, mais sans vainqueur. Alors il riait silencieusement.
L’adolescent connut ainsi toutes choses. Il apprit le langage des aliments savants, la texture des soies de l’Orient, le vol des oiseaux les plus intrépides, la pensée des sages, le mode de digestion des volcans. Et il se lassa. Il se lassa des femmes, des paysages semés de guerriers aux cris de chat, des insectes, de lui-même, du reste. Il tenta bien de ranimer son enthousiasme défaillant par toutes sortes de perversions persuasives mais la délicate ampleur de son libre pénis était dorénavant sans saveur pour lui. L’espace rythmé des fous aux bouches mobiles ne l’amusa guère. Le meurtre n’entraîna de sa part d’autre réaction qu’un ricanement cynique. Mou d’ennui il se baigna les yeux dans des bols de sang frais, dans des cous de porc sectionnés, cisaillé par les cuisses attentives d’un éphèbe ; il se trempa tout entier dans des plaies artificiellement purulentes, il essaya de se persuader dans des orgies abominables de frénésie qui se terminaient presque toujours par la mort sanglante des acteurs ou la naissance d’un hybride : l’ennui gagnait sans cesse. »
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taille originale : 21 x 29,7 cm

samedi 14 février 2015

Une large corolle à la fleur ardente

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taille originale : 29,7 x 21 cm

« C’est ainsi que lorsqu’on sodomise celle qu’on aime on se pénètre en elle de toute la matière dont on est bâti. Ce double globe de chair qu’elle tourne vers nous aveugle en lui l’image que nous nous faisons d’elle, ne nous retourne que le large éclair endormi dans lequel la lumière a fermé la bouche des vents : Découvrir devant nous toute l’impudeur de ses fesses c’est l’obliger à se dépouiller de son âme au fond de nos yeux, à se noyer dans la transparence de sa chair comme une nymphe invisible dont nos yeux découvrent l’éclat dans le charme où ils s’absorbent afin que toute la chair soit comme une pensée dans la lumière de trouver en elle une route où s’éveille sa nudité comme une bouche dans la ténèbre dont la lumière l’habite. »