samedi 20 juillet 2019

Cours d’éducation sexuelle

Introduction

Ce document expose les compétences terminales que les élèves devront avoir acquises à l’issue de leur scolarité secondaire.
Former les adolescentes par l’éducation sexuelle et par l'incitation à la création érotique est un défi à relever en ce temps qui néglige encore trop souvent la sensibilité et l'imagination ! Mais, pour l'enseignante qui y répond, c'est la satisfaction unique de travailler au développement et à l'épanouissement de facultés autres que cognitives.
L'éducation sexuelle permet de percevoir le monde, et d'y réagir, par des voies différentes, par les sens avant tout.
Par l'éveil de la sensibilité érotique et par son exercice, elle apprend aux adolescentes à exprimer et libérer leurs sentiments et leurs émotions jusqu’à l’orgasme. Par l'approche des multiples activités sexuelles, elle provoque la curiosité, révèle la diversité des personnes et de leurs cultures érotiques et apprend à les respecter. Par la compréhension et l'appropriation d'éléments des langages et des techniques sexuelles, elle engage à la pratique et à la création personnelle en matière sexuelle.
Ainsi, l'éducation sexuelle rencontre largement les objectifs généraux de l'éducation, c’est-à-dire « promouvoir le développement de la personne de chacune des élèves », les rendre « aptes à prendre une place active dans la vie érotique », « être des citoyennes capables de contribuer au développement d'une société sensuelle et charnelle, ouverte aux autres sexualités ».

Principes généraux

Les compétences digitales, linguistiques, vaginales, phalliques, clitoridiennes, labiales, anales ou de toute autre nature ne seront ici distinguées que par souci de clarté et de précision méthodologiques. Ces compétences, qui dans la réalité sont rarement séparées, seront autant que possible associées et combinées dans les activités d’apprentissage sexuel comme le suggèrent les nombreux recoupements entre les différents volets de ce document.
En outre, ces compétences ne se développent ni ne s’évaluent dans l’absolu, mais toujours en fonction des relations sexuelles réelles ou vraisemblables où elles entrent en (inter)action. On veillera donc à organiser l’exercice de ces compétences dans le cadre de séquences didactiques de complexité croissante au fur et à mesure de l’apprentissage orgasmique.
Toutes les compétences appartenant à l’éducation sexuelle doivent être sollicitées en continuité durant la scolarité obligatoire dans l’objectif de l’amélioration de la santé, de la sécurité, de l’expression et de la culture érotiques, finalités premières de l’éducation sexuelle. Pour développer ces compétences, la professeure d’éducation sexuelle proposera des activités diversifiées qui mettent en œuvre toutes les dimensions de la sexualité (cognitives, sensorimotrices, affectives, sociales et bien évidemment érotiques).
Remarque : les élèves féminines, masculines ou autres devront exercer chacune des compétences énoncées ci-après. Leur maîtrise s’opère progressivement et chaque niveau de maîtrise intègre le précédent.
Remarque complémentaire : les notes en bas de page font pleinement partie de ce texte officiel et doivent donc être lues avec attention.


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À la découverte du clitoris

Le clitoris est l’organe essentiel de la sexualité humaine à cause de son extrême sensibilité mais également de sa complexité. Loin de se limiter à sa face visible, il se caractérise par une architecture raffinée et multiforme qui en fait tout l’intérêt et tout le charme. Grâce à des études scientifiques approfondies, nous savons aujourd’hui que ses ramifications s’étendent à l’ensemble de la région pelvienne (surnommée fémininement la chatte) et conditionne un grand nombre des réactions de plaisir même si d’autres organes comme les seins, l’anus, la bouche ou le lobe de l’oreille peuvent également contribuer de façon majeure à l’effet orgasmique (anciennement appelé extase érotique[1]).
C’est un organe très supérieur au pénis qui n’est plus l’attribut que d’une minorité[2]. Ce dernier en effet est d’une manipulation extrêmement simple et mécanique qu’il n’est guère la peine de détailler. Pour les plus novices, précisons néanmoins qu’un simple mouvement de va-et-vient suffit à déclencher après quelques secondes (au maximum quelques minutes) l’orgasme (appelé archaïquement éjaculation) de ces personnes.
L’approche du clitoris devra donc se faire de façon essentiellement pratique. Les élèves les mieux disposées[3] seront invitées à s’asseoir sur les pupitres spécialement conçus à cet effet qui doivent leur permettre d’exhiber facilement leur sexe avec les jambes bien écartées à une hauteur qui permettra aux autres d’apercevoir la merveilleuse architecture de cet organe. On incitera ces élèves à bien écarter les fesses pour que, par ailleurs, le spectacle à la fois instructif et récréatif de leur anus n’échappe à personne.
Chacune, chacun sera ensuite invitée à explorer les chattes ainsi exposées, que ce soit avec les doigts, la langue, les lèvres ou tout autre organe (charnel ou mécanique) à disposition. L’enseignante (ou plus rarement l’enseignant) fera bien observer aux participantes et participants la subtilité sensorielle de cet ensemble constitué à la fois du clitoris apparent, des lèvres adjacentes et du vagin subjacent. Prestance, habileté, dextérité et subtilité linguale seront ici nécessaires pour susciter l’émoi et le spasme humide. Seules des qualités empathiques remarquables peuvent en effet suppléer à des compétences qui ne peuvent s’acquérir que par des exercices continus et répétés.
Il s’agira notamment pour chacune d’ajuster ses mouvements à cette situation élaborée et fragile, de percevoir et de mémoriser les mouvements rythmiques indispensables, et surtout d’exprimer par le geste et l’attitude corporelle des structures rythmiques de plus en plus complexes, seule ou en partenariat. Enfin, chaque élève devra exprimer une émotion par sa voix et ses mouvements en agissant sur les paramètres du mouvement expressif (temps, espace, énergie) en évitant des formulations sommaires et trop parlantes (« je t’ai bien fait jouir, salope ! » serait en l’occurrence malvenu).

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L’exercice de fellation

Après les élévations dionysiaques du clitoris, l’on doit aborder brièvement les mécanismes subalternes et relativement grossiers de la fellation. La sexualité masculine, qui devient de plus en plus marginale, se caractérise par son caractère fruste et primitif. Son principe actif réside dans l’attention que l’on consent à porter à son organe surnommé familièrement la bite ou plus ridiculement le pénis. Il suffit de faire croire à cet organe (ou éventuellement à son détenteur qui se confond très généralement avec lui) qu’on l’admire ou même qu’on l’aime pour provoquer précipitamment son ébranlement puis son spasme (qui aboutit très généralement à son affaissement et à sa décrépitude). Cette croyance s’obtient facilement par une mise en bouche suivie par un mouvement aussi sommaire que répété de va-et-vient qui conduit à un orgasme rapide. Le foutre qui en résulte sera facilement avalé pour complaire à son émetteur.
D’autres techniques peuvent éventuellement être utilisées, et, si certains auteurs anciens tels que le marquis de Sade ont prétendu que des raffinements précieux sont nécessaires en la matière, l’expérience a largement prouvé qu’il n’en était rien et que des pratiques manuelles élémentaires suffisent à provoquer l’éjaculat (un sourire béat et faussement naïf produit généralement le même résultat). On ne s’attardera donc pas en de longues considérations théoriques.
S’il sera évidemment exigé de quelques élèves masculines[4] qu’elles exhibent leur grossier engin (que chaque élève sera invitée à manipuler et même à malmener si l’envie l’en prenait), ce sont d’autres masculines qui pratiqueront en l’occurrence les fellations demandées. Elles sont en effet les mieux à même de montrer à leurs condisciples (féminines) comment adapter leurs mouvements à la manipulation de cet objet rudimentaire, comment ajuster ces mêmes mouvements à cette situation simple et fruste, comment enfin percevoir un rythme binaire qui doit être amplifié par une action motrice primitive mais obstinée. L’exercice régulier est ici indispensable même s’il demande un effort physique démesuré par rapport au bénéfice escompté.

La sodomie comme coopération socio-motrice

Étant fondamentalement contre-nature, la sodomie doit être pratiquée de façon intensive et faire l’objet d’un apprentissage régulier et approfondi. C’est une pratique qui exige en effet endurance, souplesse, vélocité, force et puissance alactique (c’est-à-dire la capacité à exécuter des mouvements explosifs, familièrement résumée par l’expression « démonter le cul » ou même « exploser le cul »). Force et puissance alactique ne peuvent cependant être travaillées de manière systématique avant la maîtrise parfaite de la souplesse et de l’endurance nécessaires à l’exercice.
Ici aussi, les élèves masculines seront en priorité mises à contribution de façon privilégiée dans la mesure où la largeur de leur anus est plus apte à une première intromission. Elles seront éventuellement invitées à pratiquer des exercices préalables à domicile, car une bonne condition physique ne s’acquiert pas en une ou deux heures scolaires et exige un entraînement régulier (comme d’ailleurs la conjugaison des verbes irréguliers). Il sera particulièrement plaisant que les mauvaises élèves masculines, rétives aux travaux domiciliaires, soient les premières à prêter leur orifice anal aux pratiques exploratoires de leurs condisciples, que ce soit par l’entremise de leurs doigts ou de godemichés plus conséquents. Il faut en effet que ces dernières apprennent par la pratique à coordonner leurs différents mouvements, à savoir : pousser, manipuler, enfoncer, retirer, enfoncer plus profondément des objets en fonction de leurs caractéristiques propres (nature, forme, poids, fragilité, encombrement…). Il importe également que toutes les élèves masculines soient sodomisées, même si elles n’y consentent pas formellement, car les compétences acquises en la matière leur serviront tout au long de la vie, leur permettant d’agir avec fair-play, dans la sodomie active ou passive, dans le respect de leurs partenaires et la soumission bienvenue à leurs exigences légitimes.
Bien entendu, toute élève (féminine) ayant déjà acquis des compétences en cette matière complexe pourra exhiber sa maîtrise technique, à savoir sa capacité à dominer l’utilisation des éléments techniques propres à cette spécialité, tout en faisant montre d’autonomie, à savoir sa capacité à découvrir, à développer et à produire seule une activité sexuelle de qualité équivalente à celle que la formation dispensée est censée lui garantir. Il n’y a en effet rien de plus plaisant pour les novices que d’admirer les performances sodomites (qu'il s'agisse de pénétrer ou d'être pénétrée) d’une élève plus avancée ainsi que la créativité de cette élève, à savoir sa capacité de se servir librement d’un langage sexuel connu d’elle ou élaboré par elle en vue d’une réalisation originale.


taille originale : 24,4 x 34,5

Perversions et pornographie

On l’a dit et répété, les compétences sexuelles que l’enseignement vise à faire acquérir à toutes les élèves ne sont pas exercées en vue d’un examen final, aussi prestigieux soit-il (comme le concours interfacultaire des meilleures sodomites), et elles doivent pouvoir être mobilisées dans toutes les circonstances de la vie. Il est donc indispensable que les élèves multiplient les expériences et partent à la découverte — à leur propre rythme et selon leur propre cheminement — de toutes les formes de la sexualité humaine. Or celle-ci, rappelons-le, est une activité pleinement médiatique, mettant en relation des organes, des émetteurs et des récepteurs sensoriels aussi riches que variés. L’éducation sexuelle doit donc être conçue de façon interdisciplinaire et être mise en relation notamment avec l’éducation aux médias.
Il est nécessaire que les élèves aient précocement une connaissance de la richesse des productions pornographiques de toutes sortes, qu’il s’agisse de littérature, de cinéma, de vidéos, de photos ou d’arts graphiques. C’est là qu’elles découvriront la variété des pratiques sexuelles envisageables, qu’il s’agisse de triolisme, de cunnilingus, d’ anilinctus, de bukkake, de double ou de triple pénétration, de douche dorée, de bondage, de pinces à tétons, de fétichisme de la chaussette malodorante, de formicophilie ou encore de la recherche de la sainteté. On ne peut à ce propos que conseiller une visite régulière du site de l’Éducation Nationale qui comprend un nombre considérable de ressources pornographiques susceptibles d’enrichir les imaginations des unes et des autres.


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1. Ce n'est que par respect des vieillardes que l'on a conservé certaines expressions anciennes, devenues insignifiantes dans le Nouveau Régime.
2. Pour rappel, les personnes masculines, du fait de leur extrême sensibilité aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens, sont aujourd'hui victimes d'un déclin continu et ne constituent plus qu'une minorité de la population globale (moins de 33%). En outre, la diminution de leur quotient intellectuel (longtemps niée pour des raisons purement idéologiques mais causée à la fois par des facteurs environnementaux et par leur irrépressible propension paresseuse) a contraint la plupart d'entre elles à abandonner au profit des femmes les différents postes de responsabilité et de pouvoir qu'elles occupaient sous l'ancien régime. L'auto-immolation par le feu d'Éric Zemmour en 2032 a été la dernière flammèche de ce déclin social et écologique.
3. La Révolution qui a mis fin à l'Ancien Régime a aboli la propriété privée, et tous les biens sont désormais à disposition de chacune d'entre nous. Il n'a pas été formellement établi que le corps propre était désormais un bien commun, mais il est généralement admis que toutes doivent faire preuve en ce domaine d'une grande libéralité comme la personne du Christ offrant son corps pour le salut de toutes.
4. L'on a définitivement renoncé à désigner ces personnes par l'ancien genre masculin, aujourd'hui totalement dévalorisé. Pour faciliter l'intégration et l'assimilation de ces personnes, l'on a préféré, même si c'est un peu artificiel (et immérité), les confondre avec le genre dominant.