dimanche 30 décembre 2018

De l’égalité naturelle entre sodomites

Piron saisit Panard et le réduisit en esclavage. Il essaya immédiatement les effets de son terrible discours sur sa victime.

Devant et derrière les murs hôteliers

taille originale : 21 x 29,7


« Si tout ce qui est humain est culturel, est construction sociale et est — dans un système d’équivalence qui est par ailleurs contestable — arbitraire, alors l’idée même d’égalité, qui nous semble si naturelle, si vraie, si juste, est elle-même arbitraire. Bien entendu, cela ne signifie pas que l’inégalité soit, quant à elle, naturelle comme toutes les idéologies racistes ou sexistes (nées, comme je le montrerai, en réaction à l’affirmation principielle d’égalité) l’ont prétendu : on peut montrer facilement par exemple que les races sont des artefacts construits sur des traits superficiels comme la couleur de la peau. Mais l’idée d’égalité n’en est pas moins une construction sociale et historique. C’est le premier point que j’aborderai. Cela signifie-t-il cependant que l’exigence d’égalité soit aussi arbitraire que la priorité de droite (et non de gauche) dans le code de la route ? C’est le second point que j’essaierai d’éclaircir.
Si l’on considère les sociétés “premières” (sans écriture), les hiérarchies sont fondamentales et s’opposent à toute idée d’un communisme primitif. Ce sont les hiérarchies entre les sexes, ce sont aussi les hiérarchies entre les générations : les anciens, les “parents” (qui comprennent souvent les oncles, les tantes plus ou moins éloignés, les frères aînés parfois) imposent les normes et l’organisation générale du ou des groupes. Les rites de passage, qui sont généralement réservés aux garçons, consacrent ces hiérarchies à la fois de genres et de générations, tout en scellant la division essentielle et inégalitaire entre le groupe d’appartenance et les autres groupes (ce que Pierre Clastres entre autres a totalement négligé). Dans ces sociétés, l’idée d’une égalité formelle paraît improbable sinon impossible, notamment parce que les hiérarchies s’appuyaient ou reposaient sur des formes de transcendance magique ou religieuse. Ce sont les mythes, les ancêtres morts, des êtres que nous qualifierions de surnaturels ou de mythiques, des divinités diverses qui justifient, expliquent, légitiment l’organisation sociale du groupe. Ces “êtres” transcendants sont constitutifs d’une hiérarchie (imaginaire à nos yeux sceptiques) entre les morts et les vivants (ou entre les divinités et les hommes) et justifient par là-même les hiérarchies existantes. Dans ces sociétés aussi fortement organisées et divisées (entre générations et entre sexes, mais aussi entre “clans”, “moitiés”, “familles”, êtres naturels et mythiques), l’idée abstraite d’égalité entre les individus est pratiquement inconcevable.
On sait que la démocratie athénienne n’est pas fondée sur une égalité de nature ou de principe entre les hommes, mais sur l’isonomie, c’est-à-dire l’égalité politique entre les citoyens. La question sociale de l’inégalité entre riches et pauvres a engendré une crise (ou plusieurs) mais “l’affirmation des méfaits causés par la concentration des riches aux mains de quelques-uns ne débouche pas sur une quelconque revendication sociale. Seule l’application stricte de la loi est réclamée, pour rétablir l’isonomie, fondement de la démocratie”. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une société guerrière, d’une société en guerre, où la vertu guerrière, le courage mais aussi la capacité à commander, différencie fortement les hommes, même si cette capacité dépend aussi pour une part de la fortune nécessaire pour s’acheter l’armure (jusqu’à ce que le développement des navires au moment des guerre médiques ouvre la “carrière” de rameurs à tous).
Et puis, l’on a suffisamment répété que cette démocratie excluait les femmes et les métèques, extérieurs à la communauté athénienne : l’égalité était une exigence politique réservée aux seuls citoyens, entendus dans un sens restrictif. Et c’était une spécificité athénienne — non un fait de nature comme le dira Rousseau —, héritée d’un grand ancêtre, Solon : il réforme une société par sagesse, mais d’autres “sages” peuvent quant à eux défendre l’autre grande forme politique présente chez la rivale Sparte, l’oligarchie. La démocratie est une forme presque contingente d’organisation politique qui ne s’impose pas de façon universelle aux humains.
Le monothéisme, notamment le christianisme, est sans doute porteur d’une conception nouvelle, égalitaire des fidèles. Le sacré dispersé jusque-là dans une multitude de divinités s’efface ou se concentre en une seule figure paternelle qui juge tous les hommes à l’aune de leur foi et secondairement de leurs actes. Pauvres, exclus, enfants et simples d’esprits, et même les femmes plus ou moins pécheresses, ont au regard de Dieu la même valeur que les riches et les puissants. C’est la première étape du désenchantement du monde dont parlait ce philosophe français vaguement anthropologue. Mais bien sûr, il faut rendre à César ce qui appartient à César, et il n’est pas question de révolution sociale Et bien sûr encore, il n’y a d’égalité qu’aux yeux de Dieu, en particulier au moment du jugement dernier qui va départager de la plus cruelle des façon les bons et les méchants ! Et comme cette figure transcendante est fondamentalement discriminante, on n’hésitera pas, au nom de ce Dieu unique, à massacrer les infidèles, à brûler les sorcières, à asservir les Indiens et à transformer les Noirs en esclaves… La cupidité — pour reprendre un terme désuet — est certainement la véritable cause de la colonisation et de l’esclavage, mais la religion chrétienne n’était pas porteuse d’une conception suffisamment forte, malgré Bartolomé de Las Casas (qui, quant à lui, n’aime pas “les Maures et les Turcs”), d’une humanité commune pour s’y opposer de façon déterminante et évidente pour tous.
Comment l’idée d’une égalité naturelle entre les hommes, telle qu’affirmée par Rousseau, a-t-elle pu émerger historiquement ? On peut au moins souligner deux étapes. La première se dessine avec les guerres de religion qui déchirent l’Europe et qui révèlent l’acuité des disputes au sein même de la communauté des croyants : c’est bien l’Église qui se déchire, et cela génère des fanatiques mais aussi des sceptiques (prudents comme Montaigne). La découverte du Nouveau Monde s’y ajoute, et les Indiens, totalement à l’écart du monde connu jusque-là (par les Européens bien sûr) posent, par leur altérité, la question d’une humanité commune : si les Conquistadores ne voient que sacrifices humains et cannibalisme, d’autres soulignent leur innocence de brebis et inventent déjà le mythe du bon sauvage. Mais il est toujours bien question de les évangéliser, de leur faire découvrir la vraie foi.
Il faudra donc que Dieu se retire du monde, qu’il devienne un Dieu caché, pour que l’humanité devienne le seul principe d’évaluation des humains (mais aussi des autres créatures terrestres). C’est bien la révolution copernicienne et ses suites, c’est la Science devenue maîtresse de l’univers par la connaissance qui va entraîner le désenchantement du monde. Aucun principe religieux transcendant ne permet alors d’affirmer l’égalité ou au contraire l’inégalité entre les hommes. Ou plus exactement, l’inégalité entre les hommes, qui est évidemment visible depuis des temps antiques, se pose alors en des termes nouveaux. Il y a tout au long de l’Ancien Régime d’importantes transformations sociales qui voient émerger ou plutôt se développer ce que nous appelons la bourgeoisie — mais l’on devrait plutôt dire différentes formes de bourgeoisie — dont les membres vont être confrontés aux privilèges mais aussi à l’arrogance nobiliaires : cette caste va, en France en particulier, vouloir restreindre l’accès des roturiers à son cercle fermé, engendrant ce paradoxe souligné par Tocqueville, à savoir l’écart entre des “mœurs” qui faisaient de la France “la nation la plus véritablement démocratique de l’Europe” et des institutions — la hiérarchie des ordres — qui restaient inégalitaires et qui exacerbaient, comme chez Rousseau, la sensibilité à des différences qui pourtant s’amenuisaient.
La Nature, dont la révolution copernicienne avait semble-t-il révélé les lois “éternelles”, devient ainsi la mesure des choses et permet aux Lumières et à Rousseau en particulier d’affirmer l’égalité “naturelle” entre les hommes. C’est ce qu’affirme de manière très forte et relativement nouvelle la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : “Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits…” Tous naissent égaux : c’est un principe premier, fondamental, c’est un principe universel comme l’explicite la déclaration elle aussi à prétention universelle des Droits de l’homme de 1948. Mais pour cela, il faut que les inégalités, comme c’est le cas des hiérarchies d’ordres dans l’Ancien Régime, soient désormais perçues comme des constructions sociales, purement profanes, et non plus comme des réalités fondées sur une transcendance quelconque (les grands ancêtres, l’appartenance au groupe, à l’ethnie, à la tribu, le sacré, la divinité…).
C’est là un formidable outil d’universalisation : dès la Révolution française, Olympe de Gouges peut écrire une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, alors que celles-ci ont été “naturellement” exclues de la sphère politique par les révolutionnaires. Et les esclaves des colonies, à Saint-Domingue en particulier, vont se révolter, bien sûr parce qu’ils sont réduits en esclavage, mais aussi au nom des droits de l’homme, même si bien sûr cette revendication fut très variable selon les individus en cause. Mais, face aux événements qui se précipitent, la Convention abolira “logiquement” l’esclavage dans toutes les colonies françaises en 1794, évidemment contraire aux droits de l’homme, avant que Napoléon ne le rétablisse quelques années plus tard… Plus tard, les leaders et les intellectuels partisans des l’indépendance coloniale soutiendront leurs revendications par la même argumentation, la même “arme” logique, retournée contre le colonisateur qui le premier l’avait affirmée. Aujourd’hui, l’antispécisme, qui prétend affirmer le droit des animaux, est également une généralisation de ce principe d’une égalité “naturelle”, essentielle, entre les êtres humains, étendue à tous les êtres vivants…
Bien entendu, les partisans de l’inégalité ou des inégalités, tant elles sont multiples et diverses, ne se sont pas rendus aux arguments de leurs adversaires, mais ils ont dû, comme on dit, changer leur fusil d’épaule. Ce n’est plus dans une quelconque transcendance sacrée qu’ils peuvent trouver un principe justificateur, et ils doivent recourir à des différences fondées en “nature”. C’est Rousseau lui-même qui justifiera les différences d’éducation entre Émile et Sophie par la différence des sexes, réduisant, on le sait, la femme à son rôle de compagne de l’homme et de mère des enfants. Et bien sûr, le racisme, réaction virulente au principe d’égalité, va s’appuyer sur des races supposées naturellement différentes et inférieures : c’est une nature désacralisée, profane, qui sert encore ici à justifier non pas l’égalité des hommes mais leur inégalité.
Mais ce qui m’importe ici, c’est de bien faire voir que l’égalité n’est pas du tout une idée qui s’impose spontanément, “rationnellement”, “naturellement”, “logiquement” aux hommes : c’est une construction historique, relativement récente, qui résulte du désenchantement du monde, de sa désacralisation, ainsi que d’une opposition tout à fait nouvelle entre une supposée nature obéissant à des lois universelles et inébranlables et une société (ou une culture) perçue comme purement arbitraire. »
Devant et derrière les murs hôteliers

taille originale : 29,7 x 21

Pendant tout son discours, Piron usa à sa guise de Panard qu’il dirigeait par de brèves indications. Il l’obligea d’abord à se déshabiller entièrement et à se mettre à quatre pattes pour exhiber son cul entièrement rasé. Puis il lui ordonna de s’enfoncer un plug rose dans l’anus, de le sortir et de le rentrer à plusieurs reprises jusqu’à ce que son trou soit obscènement ouvert. Piron y enfonça à son tour deux puis trois puis quatre doigts que son esclave dut ensuite sucer. Il l’injuria des mots les plus dénigrants de l’homosexualité masculine. Mais la queue de Panard, loin de mollir à l’écoute de ces injures, se redressait vivement comme un chien à l’affût. Son maître en profita pour enserrer ses couilles et sa bite avec une cordelette qui fit ressortir de façon élégante sa jolie triplette. Piron ne put résister à ce charmant spectacle, et bien qu’il fût toujours habillé, il se baissa pour avaler goulûment l’engin dressé impertinemment vers le ciel. Pris d’une subite fureur, il le suça rageusement avant de le mordre à la base du gland. L’esclave hurla et se mit à pleurer. Piron le consola en suçant doucement le membre blessé. Mais la blessure était légère, et c’est l’effroi plus que la douleur qui avait suscité les cris de l’innocent Panard. Son maître estima bientôt qu’il était trop douillet et qu’il devait faire montre d’un peu plus de courage dans les épreuves auxquelles son statut servile l’exposait. Et il commença à mordre la grosse couille rondement exhibée par les liens. Préparé à l’épreuve, l’éphèbe[1] serra les dents jusqu’à ce qu’un gémissement longtemps retenu signifia la victoire de son maître.
Celui-ci retrouva toute sa superbe, se redressant et ordonnant à son esclave de se mettre à genoux. Il en profita pour lui menotter les poignets derrière le dos. Puis il ouvrit enfin son pantalon et exhiba sa bite qui était en train de durcir. Il cracha sur le visage de Panard, puis frotta sa queue dessus avant de s’enfoncer dans sa bouche ouverte. Il le saisit par les cheveux pour maintenir sa tête en place tandis qu’il allait et venait jusqu’au fond de sa gorge, profondément, rapidement, sans discontinuer. Il lui ordonna sobrement : Suce.

taille originale : 29 x 40

Il reprit son discours.
« L’égalité est-elle donc arbitraire comme tout autre idée sociale ? L’égalité n’a-t-elle donc pas plus de fondement naturel que l’inégalité ? me demanderas-tu, si du moins tu n’étais pas occupé à me pomper le dard. Il faut immédiatement remarquer que nous nous accommodons très bien de multiples inégalités, inégalités de salaire, inégalités de pouvoir, inégalités de fonctions… Quand on est malade, on ne conteste guère les honoraires des médecins ni leurs prescriptions ni leurs compétences… Et personne ne prendra la place de l’ingénieur qui doit construire un pont suspendu, ni celle du pilote qui va emmener ses passagers au-dessus de l’océan, ni même celle du plombier qui doit réparer nos toilettes… Nous acceptons ces inégalités non pas parce qu’elles sont naturelles mais parce qu’elles nous paraissent légitimes comme disent les sociologues, mais surtout parce qu’elles sont réelles : le sociologue qui dénonce l’arbitraire de la domination et qui affirme que la légitimité n’est que le masque de l’arbitraire ne cède pas sa place de professeur d’université à n’importe qui… ni son salaire d’ailleurs. Il ne déchirera pas non plus son diplôme qui lui a coûté quelques années d’effort même s’il se sait l’héritier du capital symbolique de ses parents. D’ailleurs, ce ne sont pas là uniquement des inégalités dues à des compétences différentes sanctionnées par les diplômes idoines. C’est aussi une question de responsabilité. Ça se voit dans la fonction publique par exemple où peu d’enseignants ont envie de devenir directeurs ou directrices parce que, comme on dit, c’est trop de travail et surtout trop de soucis avec l’administration, avec les parents, avec les profs aussi… Ou encore dans les petites localités où la fonction de maire est sans doute un poste de pouvoir mais surtout une source d’emmerdes… Tout le monde ne rêve pas de devenir calife à la place du calife. Et l’ingénieur qui construit un pont prend la responsabilité d’y faire passer des milliers de voyageurs en train ou en auto. Et quand le pont s’écroule, tout le monde veut que les responsables soient jugés, sanctionnés, traînés au banc de l’infamie…
Mais toute inégalité, parce qu’elle est effectivement en partie arbitraire, peut être contestée par certains à certains moments… Les honoraires des médecins peuvent être jugés trop élevés. Leurs compétences peuvent être mises en cause en cas d’erreur mais également par les tenants des médecines dites parallèles. Ce dernier cas est intéressant parce qu’il révèle que la domination médicale, où l’on retrouve tous les mécanismes d’un pouvoir arbitraire (ne serait-ce que dans la fixation des honoraires) même si ce pouvoir est complexe comme l’ont montré Foucault et ses épigones, a aussi des composantes réelles qui assurent sa perpétuation. S’il peut y avoir des contestations locales, partielles, elles ne peuvent pas modifier des pans entiers de la réalité médicale, qu’il s’agisse des systèmes d’imagerie, des blocs opératoires, du travail des chirurgiens comme des infirmières, du système hospitalier, de la prise en charge des soins d’urgence ou de la simple présence des médecins généralistes… Et puis surtout, la demande de soins du public, bien loin de diminuer, ne cesse d’augmenter de devenir plus exigeante. On veut plus de médecins qui ont plus de pouvoir sur notre propre corps, souffrant, douloureux, malade, vieillissant…
L’égalité est une passion sociale comme le disait Tocqueville, c’est une passion bien réelle, toujours renaissante, toujours insatisfaite notamment en matière de fortune et de richesses, mais nous avons aussi une passion du pouvoir, de l’inégalité, de la différence, même si elle est beaucoup plus silencieuse tout en étant aussi agissante. Cette exigence peut se faire à notre propre profit comme quand nous voulons accéder à un poste mieux payé et avec plus de responsabilités. Mais l’on peut aussi vouloir donner plus de pouvoir à autrui pour améliorer le sort supposé général ou même le sort d’un groupe restreint de personnes, que nous en fassions ou non partie. Le syndicaliste qui conteste les décisions du patron ne veut pas devenir patron, et il voudrait même que le patron, qui se plaint de la concurrence, de la mondialisation et des taxes, ait plus de pouvoir, ait le pouvoir de décider d’augmenter les salaires ou de diminuer la charge de travail… Mais le patron, aussi menteur soit-il, aura beau jeu de dire qu’il n’a individuellement qu’une marge de manœuvre réduite. Pareillement, en appeler à l’État ou aux puissants du monde pour qu’ils luttent contre le réchauffement climatique, qu’ils logent les sans-abris ou qu’ils secourent les naufragés en Méditerranée, c’est reconnaître la puissance légitime des maîtres du monde même si l’on estime que leur politique est mauvaise. C’est en tout cas déléguer le pouvoir d’agir comme je voudrais agir sans avoir à faire l’effort d’agir… Mais que grommelles-tu en malmenant par là-même ton office d’obséquieux suceur de bites ?
— Mais d’aucuns agissent… accueillent des réfugiés chez eux… circulent à bicyclette…
— Ha ha, je devine que ton objection impudente n’est pas le fruit de ton imbécillité mais vise seulement à provoquer ma fureur lubrique et à me décider à passer par des voies plus étroites. À quatre pattes donc. Attends que je te fouette pour m’avoir interrompu. Et puis tu ouvriras largement ton cul pour que j’y exerce mon pouvoir absolu et ma folle maîtrise. Je ne te plains pas car c’est bien dans la soumission la plus grande, la plus impudique et la plus servile que tu trouveras la voluptueuse extase que tu attends avec tant d’impatience.
Mais ton objection va encore retarder mon éjaculation tout en provoquant l’échauffement extrême de mes esprits malins. Tu ne veux pas comprendre — non tu veux juste prendre ma bite dans le cul —, tu ne veux pas comprendre ce que sont les réalités sociales. Évidemment, nous n’aimons pas le pouvoir comme nous aimons le chocolat ou la douceur des seins féminins. L’on peut bien sûr penser à ces hommes et ces femmes en adoration devant des leaders totalitaires et virils. Mais ces exemples extrêmes ne doivent pas faire illusion. Je te l’ai dit, nous sommes animés aussi bien en certaines circonstances par la passion égalitaire qu’en d’autres par des passions inégalitaires qui prennent cependant des formes extrêmement diverses. Mais ce n’est pas de passion dont je parle, sinon dans un sens complètement affadi qui n’a rien à voir avec le désir violent que j’ai de t’enculer jusqu’aux couilles. Non, ce qui importe, ce sont ces accommodements quotidiens qui font que les inégalités nous paraissent non seulement acceptables mais justifiées. Il ne faut pas prendre l’exemple du pouvoir politique qui nous entraînerait dans de trop longs développements. Pensons seulement à ce mouvement d’actualité qui point ne te concerne puisque tu es dans l’esclavage, ce mouvement donc qui dénonce d’une voix scandaleuse les violences maritales. Tu sais ce que je pense de la lâcheté et de la crapulerie de ces hommes qui s’abaissent à des gestes aussi ignominieux. Mais ce mouvement qui se revendique d’une juste égalité fait en réalité appel au pouvoir, pouvoir du législateur, pouvoir de police, pouvoir d’assistants sociaux mais aussi d’experts psychiatriques (on oublie Foucault bien sûr !) ou de toute autre sorte, pour qu’il mette fin à de tels méfaits. On parlera de contre-pouvoir, mais il n’en est rien : c’est un autre pouvoir, un pouvoir étatique sous ses multiples formes, un pouvoir fort qui est censé mettre un terme aux malversations de quelques-uns. Il faut donc bien un pouvoir inégal pour répondre à l’exigence d’égalité.
Mais je vais prendre un autre exemple que tu comprendras mieux même si ton esprit est en réalité occupé par ton cul seul que je défonce et maltraite sans ménagement. Rassure-toi cependant, toutes ces digressions retardent mon éjaculation mais ne mettent pas un terme à l’excitation qui tend mon vit et dont tu devras bientôt supporter l’impatience. Les tenants du logiciel dit libre ont bien compris que les langages informatiques engendrent des inégalités cognitives et savantes, inégalités qui se transformeront à terme en inégalités sociales pour un certain nombre d’individus. Mais leurs initiatives visant à rétablir une égalité idéale en ce domaine ne rencontrent pratiquement aucun écho parmi la majorité des utilisateurs de ces outils qui sont devenus indispensables dans notre vie quotidienne. (Il faut toujours dire : la majorité, la plupart, un grand nombre, beaucoup d’individus… pour comprendre correctement ce que sont les forces sociales sans verser dans le mécanisme). L’informatique, c’est évidemment trop complexe, c’est trop de travail, et nous acceptons facilement l’inégalité en ce domaine comme en bien d’autres. Nous nous accommodons de l’inégalité parce qu’elle n’est évidemment ni arbitraire ni “naturelle”, elle est simplement réelle, inscrite dans les machines, dans les corps, dans les cerveaux, dans les modes d’emploi et les FAQ que personne ne consulte. L’ouvrage de Durkheim sur la division du travail, qui n’est plus assez lu, reste toujours d’actualité et est même d’une actualité brûlante car cette division toujours croissante du travail nous prive évidemment de notre pouvoir sur les choses et nous soumet à celui des spécialistes : chauffagiste qui installe notre chaudière ou garagiste qui répare notre auto. Mais, de manière générale, nous l’acceptons facilement dans une interdépendance générale même si elle est nécessairement inégalitaire (notamment lorsque nous sommes confrontés au montant de la facture). Toutes ces inégalités nous semblent évidentes, et nous y participons même de façon active quand, comme client, l’on exige l’amabilité souriante de ceux qui sont censés nous servir sans qu’ils ou qu’elles ne soient formellement nos serviteurs ou nos servantes.
L’exigence d’égalité est donc bien une construction sociale mais elle ne se manifeste que lorsque les conditions d’un changement nous paraissent possibles, lorsque la réalité nous paraît (peut-être illusoirement d’ailleurs) transformable. Personne ne se scandalise aujourd’hui qu’un instituteur congolais gagne dix fois moins que son homologue belge, parce que le pays est moins riche, parce que le pays est sous-développé, parce que le PIB y est dérisoirement bas et l’indice Gini d’inégalité dramatiquement élevé… Et sans prendre d’autres exemples aussi extrêmes, l’on voit bien ici que les différences salariales, les différences de revenus et même les différences de patrimoine sont largement acceptées pour toutes sortes de raisons, bonnes ou mauvaises : la revendication d’égalité sinon la révolte n’apparaît que lorsque l’inégalité apparaît comme trop grande, trop extrême, trop injuste… sans que personne bien sûr ne puisse définir ce trop.
— Mais ne serait-ce point-là une vision très conservatrice des choses qui ne sert guère qu’à justifier l’état de soumission extrême auquel vous me contraignez ? N’est-ce pas l’extrême plaisir que vous trouvez à me traiter comme votre esclave qui vous fait parler ainsi ?
— Ah ! tu m’exaspères ! Comprendre n’est pas justifier, comme disait je ne sais plus quel pédant sociologue… et je t’explique au contraire que l’exigence d’égalité est socialement irrépressible… Et d’ailleurs, la seule justification à ta soumission est l’extrême plaisir que tu y trouves ! La seule billevesée de la passion égalitaire est de croire ou de laisser croire que l’égalité enfin obtenue après un long combat (un combat sans fin, ce qui permet de retarder indéfiniment les lendemains qui chantent) serait synonyme de jouissance, de bonheur, de satisfaction, de paradis enfin retrouvé alors que toute avancée égalitaire se double bientôt d’une désillusion prochaine et parfois d’une tragédie sanglante comme l’histoire bolchevique le montre à l’envi. Alors que d’aucuns se sont battus et se battent encore pour le droit de vote, on doit bien constater que d’autres ont déjà oublié quelle avancée démocratique fut cela, au profit d’une abstention qui s’épuise dans une sourde colère. Mais la véritable jouissance a des voies bien plus tortueuses et plus étroites comme ton cul dans lequel, foutre Dieu, je vais enfin m’assouvir, me répandre, me vider. »
Piron libéra les poignets de Panard et lui ordonna d’écarter grandement les fesses. Il le saisit par les hanches et accéléra le rythme jusqu’à ce qu’enfin, après ces trop longs discours, il éjacule quelques gouttes qui lui parurent néanmoins d’un volume équivalent à deux ou trois pintes. Il était épuisé.
Mais le vit de Panard était bien dressé et insatisfait. L’esclave se saisit alors de son maître illusoire et l’attacha debout les membres écartés, les poignets tendus vers le ciel et les chevilles vers l’enfer. Il le fouetta. Il lui enfonça un doigt, puis deux puis trois dans l’anus. Il l’encula une première fois. Puis se retira. Il lui saisit la bite toujours molle et pendante, mais à force de baisers, il parvint à lui faire relever la tête. Il la gifla à plusieurs reprises. Il la tordit. Il donna un coup de genou dans les couilles. Le maître gémit. Son nouveau maître le libéra mais exigea qu’il se mette à son office de suceur de bites. Piron s’exécuta et avala longuement et continument le vit de Panard. Il dut ensuite remplir son office de sodomite. Il se mit à quatre pattes, écarta les genoux, exhiba son derrière velu avant de se faire sodomiser. Le vit de Panard était raide, long et large. Ce fut un spectacle remarquable. La copulation anti-naturelle dura beaucoup plus longtemps que les discours alambiqués de Piron. Panard se retira à plusieurs reprises avant de replonger dans le trou du cul que lui offrait son ancien maître. Il le bâillonna, le menotta, le fessa. Il prit plaisir à flatter de la main la bite de Piron qui pendouillait entre ses cuisses. Il fit durer la sodomie un long moment. Il éjacula finalement sur le visage de son ancien maître.

1. All performers are over 18. No animals were harmed in the making of this short story.


taille originale : 21 x 29,7

dimanche 28 octobre 2018

Jules et Jim

Taille originale : 21 x 29,7

1.
Jules et Kate s’aimaient, mais Jules ne voulait pas consacrer sa vie entière à Kate. Celle-ci ne s’en plaignait plus mais en gardait une insatisfaction. Quelques années plus tard, elle tomba follement amoureuse, selon ses propres mots, de Jim qu’elle avait rencontré au cours d’une soirée où Jules n’était pas.
Elle ne cacha rien à Jim de sa relation avec Jules, ni de sa nouvelle passion à Jules, même si elle hésita à rompre avec lui. L’amour était éteint, mais elle lui conservait une amitié profonde. Jim s’installa bientôt dans l’appartement de Kate. Ils baisèrent à un rythme élevé pendant les premiers mois. Mais Kate continuait à voir de manière épisodique Jules. Parfois, l’après-midi, une fois par mois environ, elle l’entraînait au lit chez elle et baisait avec lui. Il avait une manière très différente d’agir de Jim. Il caressait Kate longuement, les fesses en particulier, et, quand elle écartait les jambes, il ne se précipitait pas, se contentant de faire glisser un doigt au bord de la fente pour en répandre la mouille. Puis, quand Kate l’invitait à la pénétrer, il frottait encore longuement son gland au bord la chatte pour l’ouvrir doucement, et il s’enfonçait en elle tout aussi lentement avec de courts mouvements au début qui s’allongeaient progressivement pour la pénétrer enfin complètement.
Jim ne donnait aucun ordre mais il imposait son rythme à Kate, un rythme qu’on aurait pu croire inspiré par sa passion dévorante. Il lui disait : j’ai envie que tu me suces… tu veux bien le faire à genoux, cela m’excite… j’aimerais que tu te mettes à quatre pattes pour te baiser comme une chienne… et si tu me léchais les couilles ?… abaisse ton pantalon, penche-toi en avant, j’ai envie de te baiser par derrière, maintenant, tout de suite ! Kate amoureuse répondait avec plaisir à chacune de ses demandes. La première fois où ils se retrouvèrent au lit, il lui dit, alors qu’elle était en train de le sucer à genoux, qu’il préférait l’enculer immédiatement : Kate se mit à quatre pattes, mouillée d’excitation, et il s’enfonça dans son cul d’un seul mouvement. Elle fut surprise de sa rapidité, mais sa bite était recouverte d’une capote très bien lubrifiée, et il la pénétra sans douleur excessive. Il répétait : tu m’excites, tu m’excites, et il la baisait effectivement avec excitation, avec précipitation même, allant et venant en elle, changeant plusieurs fois de position, multipliant les caresses, demandant continuellement des gestes et des baisers en retour. Et Kate aimait baisser seulement son pantalon et se faire aussitôt pénétrer à quatre pattes alors même que Jim l’empoignait par les cheveux et s’enfonçait à un rythme toujours plus rapide en elle.
Kate était amoureuse, follement sans doute, mais elle n’oubliait pas Jules. Elle l’invita au restaurant avec Jim. Ils sympathisèrent malgré le déséquilibre qui existait entre eux. Jules savait qu’il n’était plus guère qu’un ami de cœur pour Kate, et que, bientôt sans doute, elle renoncerait à avoir toute relation sexuelle avec lui. Il était moins élégant, peut-être moins cultivé, certainement moins beau que Jim. Il s’en rendit compte immédiatement. Mais Jules était plus âgé, et il devinait le gamin, sinon l’enfant, sous le vernis adulte de Jim. Il se sentit supérieur moralement. Cela facilita leur amitié. Il laissa Jim discourir sans le contredire. Ils parlèrent de littérature et de philosophie. La politique, à laquelle ils avaient cru, les décevait et leur semblait vaine, ou en tout cas, ils n’avaient aucune emprise sur elle. Ils échangèrent des photos de vacances, en Italie, au Portugal, en Écosse. C’est peut-être ce qui les rapprocha, qui créa une connivence entre eux. Des villes, du vin, des whiskies, des paysages et puis le football… Ces rendez-vous au restaurant se répétèrent, mais à la fin de la soirée, Jim retournait à l’appartement avec Kate, et Jules les abandonnait en cours de route pour rentrer chez lui.
2.
Le hasard fit se rencontrer en ville Jules et Jim qui travaillaient dans des bureaux pas très éloignés. Ils prirent un verre. Ils discutèrent encore une fois de foot. Ils promirent de voir un match important (mais tous les matchs sont importants…) dans un café un soir prochain avec d’autres supporters. Kate ne les rejoindrait pas. Elle n’aimait pas le foot.
Une idée murissait par ailleurs dans la tête de Kate : partir à trois pour une escapade, romantique ou érotique, elle ne le savait pas encore. Elle n’avait pas caché à Jim qu’elle continuait à baiser avec Jules de façon occasionnelle. Il ne s’en était pas offusqué. Mais pour Kate, c’était deux mondes différents. Une escapade pourrait être l’occasion de les réunir. Kate y songeait, mais Paris la hérissait, Rome était trop lointaine… Finalement, l’occasion se présenta d’un court séjour à Amsterdam dans un logement prêté par des amis, ce qui évitait la difficulté de louer une chambre à trois dans un hôtel. Jules accepta malgré ses occupations (il était malgré tout toujours capable de se libérer pour rejoindre Kate). Kate était restée évasive sur l’objectif du voyage. Elle ne l’avait sans doute pas fixé elle-même. Mais elle avait précisé de manière incidente qu’elle avait demandé à Jim de faire un test et qu’il était bien négatif.
Dans l’appartement se trouvaient un lit à deux places et un peu plus loin un lit de camp destiné logiquement à Jules. Il se demanda si Jim et Kate envisageaient de baiser ensemble alors qu’il serait pratiquement au pied de leur lit. Il n’évoqua pas la question. Ils partirent visiter Amsterdam qu’ils connaissaient déjà, puis trouvèrent un restaurant sympa. La bière et le vin détendirent l’atmosphère. Ils retournèrent à l’appartement et se conduisirent comme s’il n’y avait aucune équivoque dans la situation. Chacun passa à la salle de bains, puis se coucha dans le lit qui lui était destiné. On éteignit les lumières. Naturellement, l’obscurité n’était que partielle. Kate parlait avec Jim. Jules l’entendait mais ne comprenait pas ses propos. Kate se releva et s’approcha du lit de Jules. Viens, lui dit-elle. Il se coucha à ses côtés. Elle lui tournait le dos et faisait face à Jim. Elle se frotta contre le ventre de Jules. Elle l’attira du bras vers elle. Elle saisit sa main et la dirigea vers sa chatte entre ses fesses. Il la sentit bientôt mouiller. Il se sentit bander. Elle le sentit également bander et saisit sa bite. Elle le branla jusqu’à ce qu’il soit dur. Bien dur. Elle amena sa queue contre sa chatte. Il commença à glisser doucement son gland au bord de la chatte humide avec des mouvements lents et réguliers. Il la pénétra à peine, se retira, s’enfonça à nouveau légèrement. La chatte devenait de plus en plus humide, de plus en plus ouverte. Kate gémit comme si elle appelait Jules à la pénétrer complètement. Il progressait toujours aussi lentement, se retirant presque entièrement avant de s’enfoncer à nouveau. Il la baisa longuement en cuillère. Elle l’accompagnait de mouvements des hanches pour mieux sentir la pénétration de sa bite. En même temps, elle embrassait Jim et se collait à lui en haletant légèrement. Puis elle saisit sa bite, commença à la branler. Mais en fait, elle la serrait plus qu’elle ne la branlait, de la même façon qu’elle contractait son vagin autour de la queue de Jules. Jim devinait son excitation, il pressentait qu’elle allait bientôt jouir.
Il lui demanda de changer de position et de se mettre à quatre pattes. Jules continuait à la pénétrer par derrière. Jim se dressa devant Kate et lui donna sa bite à sucer. Il la saisit par les cheveux et la guida pour qu’elle avale entièrement sa queue. Lui-même allait et venait dans sa bouche de plus en plus rapidement. Jules sans empressement s’enfonçait toujours aussi régulièrement et profondément dans la chatte de Kate. Il eut l’impression que Kate avait un orgasme, mais elle ne rompit pas l’enchaînement. Elle suçait néanmoins Jim de manière irrégulière, surtout sensible à la bite qui la baisait par derrière.
Jim suggéra à Jules de changer de position. Les deux hommes se croisèrent dans la demi-obscurité. Jules était un peu plus petit que le mince et élancé Jim, mais sa queue était plus grande, plus large, et bien dressée, luisante de mouille. Il se coucha à la tête du lit et se laissa sucer par Kate. Jim derrière elle pénétra une fois ou deux sa chatte avant d’annoncer : j’ai envie de t’enculer, je vais te défoncer le cul. Kate ne protesta pas. Il poussa immédiatement son gland contre la rosace du cul de Kate qui s’ouvrit bientôt sous la poussée. Jim s’enfonça rapidement, saisit Kate par les hanches, l’encula profondément et régulièrement. Il se pencha au-dessus d’elle et ramassa ses longs cheveux noirs pour mieux voir son visage alors qu’elle était en train d’avaler la queue de Jules. Son ventre cognait contre les fesses de Kate. Après un court moment, il se redressa, empoigna le fessier, lui appliqua une fessée qui claqua dans l’obscurité. Il gémissait tout en pénétrant régulièrement le cul de Kate. Elle cessa de sucer Jules, se contentant de lui serrer fortement la bite de la main gauche, et commença à se branler le clito de l’autre main. Elle bougeait au rythme de Jim, l’entraînant avec elle quand, prête à défaillir, elle se coucha entièrement sur le lit. Jim continua à l’enculer profondément et ils jouirent sans doute en même temps, couchés l’un sur l’autre.
Suivit une pause générale. Seul Jules continuait à se branler doucement par intervalles pour maintenir son érection. Jim se retira doucement du cul de Kate et alla se laver dans la salle de bains. Kate regarda Jules et lui sourit. Elle mit sa main sur sa bite. Elle posa un baiser sur ses couilles. Elle lui dit : c’était bon. Il l’embrassa sur le front. Elle remonta vers lui, se colla à lui l’embrassa légèrement sur les lèvres. Sa bite durcissait. J’aime ta bite, murmura-t-elle. Elle la caressa lentement pendant un long moment. Jim était revenu et était assis au bord du lit, les regardant en train de s’embrasser doucement. La configuration resta inchangée un long moment. Kate branlait seulement Jules de plus en pus en fort. Finalement elle se redressa, s’agenouilla au-dessus de lui, saisit sa bite et l’enfonça dans sa chatte. Elle le chevaucha longuement en se branlant à plusieurs reprises. Elle jouit une première fois, mais se remit presque aussitôt à le baiser. Elle jouit alors à plusieurs reprises avant de s’écrouler sur Jules. Jim lui caressa doucement le dos. Elle se retourna, couchée sur le dos entre eux deux.
Jim remarqua : Jules, tu n’as pas joui… Il suggéra : tu veux éjaculer sur le visage de Kate ? Tu es d’accord Kate ? Elle acquiesça. Il encouragea Jules à venir au-dessus du visage de Kate et à se répandre sans retenue : cela l’excitait, disait-il. Kate souriait en regardant Jules. Il commença à se branler et elle l’encouragea avec de petits coups de langue sur le gland. Jim ajouta : préviens-nous quand tu vas jouir pour que Kate ouvre la bouche. Jules s’exécuta et après de longues minutes éjacula en plusieurs jets sur le visage de la jeune femme. Jim bandait à nouveau en voyant cela. Il demanda encore à Kate de sucer la bite de Jules et d’avaler le foutre dont elle était couverte. Jim conclut en s’adressant à Kate : tu es magnifique, tu es magnifique…
Le lendemain, Jules les quitta en début d’après-midi et reprit le train car il devait satisfaire à diverses obligations. Tout le monde semblait heureux, tranquille, d’humeur égale.
3.
Une semaine plus tard, Jules reçut un message de Jim qui l’invitait à boire un verre : un match de foot suivrait à la télévision dans le même bar. Jim était de très bonne humeur mais il ne fit aucune allusion à ce qui s’était passé. Le bar était déjà bien rempli et sans doute peu propice aux confidences. Jim prêta à Jules un roman dont il lui avait parlé. La partie allait bientôt commencer. Ils échangèrent les premiers commentaires d’avant match sur la formation des équipes en présence, sur les erreurs des entraîneurs. Le niveau sonore augmentait. Quelques secondes avant le coup d’envoi, Jim se tourna vers Jules et glissa : il faudra qu’on remette ça, hein ! Ça m’a vraiment plu. Tu es d’accord ? Jules acquiesça. Il sourit. Haha, ça te plaît aussi, je crois, répliqua Jim. Kate est d’accord ? demanda Jules. Tu lui demanderas quand tu la verras. De toute façon, c’est une idée à elle, répondit Jim.
Kate effectivement appela Jules le lendemain et l’invita à passer chez elle. Elle se dirigea immédiatement vers la chambre et se coucha avec lui sur le lit, mais elle ne se déshabilla pas. Elle le questionna un peu sur ses sentiments, et il répondit  brièvement. Elle conclut à sa place : tant que tu peux me baiser, c’est bon pour toi, hein ? Tu aimes toujours ça, me baiser, me baiser et me voir jouir, c’est ça qui te fait bander… Il acquiesça. Elle entama ses confidences : Moi, j’aime ça, quand vous me baisez à deux. Je ne sais pas, vous êtes complémentaires, chacun à votre façon. Et puis j’aime sentir vos queues en moi, j’adore vos bites, j’ai envie de les sucer, de les prendre dans ma chatte, dans mon cul… en même temps. J’aime sucer ta bite et me faire mettre en même temps. Ou l’inverse. Ça m’excite terriblement, ça me rend dingue, tu comprends ? Jules acquiesça à nouveau, il aimait cela aussi. Je crois, dit-elle, que j’ai envie d’être prise par tous les trous, que vous me remplissiez entièrement. J’ai l’impression que votre désir est multiplié, plus fort… que je suis votre reine, que je suis seule capable de vous satisfaire, que vous êtes mes esclaves en fait. Elle rit. Elle ajouta : tu vois, rien que d’en parler, je mouille. Viens, baise-moi, j’ai envie de que tu me baises, j’ai envie de sentir ta bite en moi, entre mes cuisses, au fond de ma chatte. Il la baisa un long moment mais, bientôt, elle déclara : Je ne sens plus rien. Jules avait effectivement débandé. Ce n’est pas grave, dit-elle.
Elle évoqua une nouvelle rencontre à trois. Elle ne savait pas quand. Il fallait qu’elle soit en forme. Elle l’appellerait. Ils iraient d’abord au restaurant. Un jour soir.
Une petite semaine s’écoula. Jules fit part de ses disponibilités en soirée. Elle fixa un rendez-vous. Elle lui envoya un message pour fixer l’heure, 18 heures, et l’endroit, son appartement. Ils iraient prendre l’apéro à trois.
4.
Terminant sa journée de travail, Jules reçut un message de Kate. Elle se réjouissait de le voir, qu’ils se voient à trois. Elle avait envie de la queue de Jules. Elle mouillait déjà. Jules se mit à bander et répondit. Il avait envie de la baiser profondément. Elle confirma qu’elle était trempée. Elle avait envie de la queue de Jules et de la queue de Jim, dans sa chatte et dans son cul. Est-ce que l’idée plaisait à Jules? Jim était d’accord. Qu’elle se fasse prendre par devant et par derrière. Jules affirma que l’idée le faisait bien bander. Il comprit que Jim était à côté de Kate et lui soufflait sans doute une partie des messages.
Quand il arriva à l’appartement, Kate était en sous-vêtements noirs avec des bas et un porte-jarretelles tout aussi noirs. Elle demanda à Jules si ce genre de tenue l’excitait toujours autant. Il répondit que oui. Tu penses que je suis une salope? demanda-t-elle en souriant. Oui, bien sûr confirma-t-il. Jim intervint : je propose que Kate nous prouve qu’elle est bien une salope en commençant par nous sucer la bite. Très enjouée, la jeune femmes s’agenouilla entre eux deux, restés debout et entreprit d’avaler la queue de Jim qu’il venait de sortir de son pantalon. Jules fit de même, et Kate eut tout le loisir d’en avaler une, puis l’autre, de les lécher, de les sucer, de les pomper l’une après l’autre. Elle les gardait toutes les deux en mains et n’oubliait pas de branler celle qu’elle ne suçait pas au même moment.
Elle se releva et demanda : Déshabillez-moi. Jules debout derrière elle défit le soutien-gorge puis caressa ses seins qu’il souleva entre ses mains tout en l’embrassant dans le cou. Jim devant elle abaissa légèrement la culotte et glissa un doigt dans la fente humide. Il le fit ensuite glisser plus loin et humecta le bord de l’anus dans lequel il s’enfonça bientôt. Jules fit glisser la culotte de Kate jusqu’à ses pieds et l’embrassa de l’autre côté du cou. J’ai trop envie, maintenant, dit-elle. Couche-toi sur le lit, ajouta-t-elle en se tournant vers Jules. Il s’exécuta et se branla légèrement pour faire durcir sa queue. Kate la saisit en s’agenouillant au-dessus de lui et l’enfonça dans sa chatte. Attends, ajouta-t-elle à l’intention de Jim qui s’approchait déjà par derrière. Elle commença à aller et venir doucement, faisant même ressortir à deux ou trois reprises la bite de Jules qu’elle continuait à tenir du bout des doigts. Jim vit la queue de Jules qui rentrait de plus en plus profondément dans la chatte de Kate. Le lit ou le matelas craqua légèrement quand elle accéléra le mouvement et que la bite la pénétra entièrement. Elle chevaucha un bon moment puis dit en un souffle : encule-moi, encule-moi bien. Jules dut écarter les jambes pour permettre à Jim de s’agenouiller dans le dos de Kate. Jim essaya de diriger sa bite vers le cul de Kate, mais il ne parvint pas à faire pénétrer son gland malgré le lubrifiant dont il s’était enduit (ou bien le lubrifiant favorisa un glissement inadéquat au détriment de la pénétration). De la main droite, Kate saisit sa queue et la dirigea au bon endroit tout en reculant pour lui permettre de s’immiscer dans l’étroitesse de son fondement. Elle commença à faire glisser la bite dans l’anus qui s’ouvrait lentement, puis laissa échapper un cri de surprise quand Jim exerça une forte poussée pour lui défoncer le cul. Les deux bites étaient bien en elle, jusqu’au couilles. Elle dit d’une voix transformée : Baisez-moi, enculez-moi comme une salope, baisez-moi comme une putain… Elle montait et descendait sur les deux bites, Jim l’accompagnait de mouvements de plus en forts, Jules se soulevait à peine, coincé par tout le corps de Kate et les genoux de Jim. Il sentit en outre à travers l’arrière du vagin la présence de la bite de son ami qui s’activait dans le cul de Kate. Puis ce sont les couilles de Jim qui touchèrent les siennes. Il caressa les seins de Kate qui tremblaient au-dessus de son visage. Elle continuait à les encourager en répétant des injonctions obscènes auxquelles Jim répondait dans un registre similaire : On va te défoncer, on va te faire jouir comme une chienne en chaleur, on va jouir dans ton cul et dans ta chatte en même temps… À chacune de ses réponses, Kate gémissait  : Oh putain, ce que vous me faites du bien, vous me faites mouiller, vous me faites jouir… Jules eut l’impression qu’elle jouissait à plusieurs reprises. Puis Jim grogna de plaisir et cessa de s’activer. Tous deux basculèrent sur le côté, épuisés et couverts de sueur.
Il restèrent couchés, immobiles un long moment, en silence. Kate se trouvait entre Jules et Jim. Elle murmura : c’était bon, vous avez été parfaits, j’ai vraiment pris mon pied. C’était bien, répondit Jim, j’adore vraiment t’enculer. Je sais, je le vois bien, répondit-elle. Elle ajouta : j’aimerais d’ailleurs vous voir baiser en ensemble, Jules n’a pas encore joui, lui… Jim répondit vivement : Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne suis pas pédé, il n’est pas question de ça  ! Mais pourquoi  ? demanda Kate, si je te le demande, si j’en ai envie. Et se tournant vers Jules  : Et toi, tu serais capable de sucer la bite de Jim ? hein ? Ça t’exciterait ? Oui, murmura Jules, si tu me le demandes, si ça t’excite. Tu vois, reprit Kate, Jules est prêt à te sucer, je parie même que tu pourrais l’enculer si tu lui demandais. Ou il pourrait t’enculer si tu veux. Arrête, tu me dégoûtes, affirma Jim. Je ne suis pas une tapette; tu ne me parles plus jamais de cela, je ne baise qu’avec des femmes, je ne baise qu’avec toi. Kate répliqua : Je ne savais pas que t’étais homophobe. Non, je ne suis pas homophobe, ce n’est pas ça du tout, il y a des choses que je ne fais pas, c’est tout. Ah bon, répliqua-t-elle, moi, je me fais enculer quand tu veux, je me fais défoncer la chatte et le cul sans ménagement, et j’ai juste le droit d’ouvrir mon cul pour que tu puisses y jouir comme tu en as envie, mais toi non !
La discussion s’éternisa. Jim répétait son refus de façon abrupte alors que Kate lui reprochait ses expressions homophobes. Jules était débandé et se taisait. Un long moment de silence s’installa. Finalement Jim s’excusa. Il n’aurait pas dû employer ces mots. C’est toi que je veux, c’est toi seule dont j’ai envie, entièrement, totalement. Je veux que tu sois à moi. C’est juste qu’il y a des choses que je ne fais pas. Tu comprends ? Oui, mais tu n’avais pas besoin de traiter Jules de pédé. Je n’ai pas dit ça. Si, tu l’as dit, hein Jules ! Jules ne répondit rien. Cela fit rire Kate : tu ne dis rien mais tu n’en penses pas moins. Viens, je vais te sucer pour te récompenser. Après tout tu es le seul à ne pas avoir joui.
Elle empoigna sa queue qui durcit rapidement dans sa bouche. Elle le suça longuement, abondamment, en multipliant les gémissements de plaisir. Tu as vu, quelle grosse queue il a ? remarqua Kate en se tournant vers Jim, j’ai envie de la prendre dans le cul. Bientôt elle s’agenouilla au-dessus de Jules mais en lui tournant le dos de façon à montrer sa chatte entre ses cuisses grandes ouvertes à Jim. Puis elle entreprit de faire pénétrer doucement la bite bien dure dans son cul. Elle répétait de façon insistante : oh, j’aime ta grosse queue, Jules, j’aime quand tu me la fous dans le cul. Puis elle invita Jim à la baiser par-devant. Ses deux amants s’activèrent aussi bien qu’ils le purent, essayant de coordonner au mieux leurs mouvement de façon à s’enfoncer complètement en elle. Kate jouit une première fois, puis demanda à Jim de se retirer : elle se branla devant lui alors que Jules continuait à lui défoncer le cul. Jules éjacula enfin. Oh putain ! tu m’as joui dans le cul, s’exclama Kate, je l’ai senti, tu m’as rempli le cul de ton foutre. Et elle se branla rapidement pour jouir encore une fois.
Ils s’écoulèrent tout les trois sur le lit. Ils n’avaient pas encore mangé. L’heure du resto serait bientôt dépassée. Ils reprirent leur souffle. Jim parlait doucement à l’oreille de Kate : il t’a bien fait jouir; ça m’a excité de vous voir ainsi; j’aime te voir ainsi comme une putain déchaînée; ça me donne envie de toi de façon démente; tu as dit que je pouvais te demander n’importe quoi, c’est vrai ? Oui, c’est vrai, dit-elle, tu peux tout me demander, tu sais que je suis follement amoureuse de toi; tout ce que tu me demandes, tout ce que tu me fais m’excite à un point inimaginable. Viens avec moi, j’ai besoin de pisser, répondit Jim en se levant et en se dirigeant vers la salle de bains. Elle l’accompagna et il tira la porte derrière eux. Jules n’avait entendu que des bribes de conversation mais il avait compris ce qui se passait. Il resta couché jusqu’a ce que Jim crie à travers la porte légèrement entrouverte : Jules, viens voir. Dans la salle de bains, il vit Kate à genoux en train de sucer Jim : elle était couverte de mille gouttelettes brillantes de pisse, sur le visage, dans les cheveux, sur les seins, sur tout le corps. Approche-toi, dit Jim à Jules et il lui murmura à l’oreille  : Je lui ai même pissé dans la bouche et elle a avalé. Je suis sûr que toi aussi tu as envie de lui pisser dessus pendant qu’elle me suce. Jules secoua négativement la tête, il se branla et jouit rapidement sur le visage de Kate qui finissait de sucer Jim. Ils prirent une douche à trois, Kate étant entre eux, caressée, savonnée, embrassée par l’un et par l’autre.
Ils se dépêchèrent ensuite d’aller au restaurant encore ouvert. Kate leur parla d’un article d’ethnologie qu’elle avait lu et qui démontait le mythe érigé par Malinowski sur la supposée liberté sexuelle aux îles Trobriand. Les jeunes filles et les femmes mariées y étaient effectivement soumises à un ordre patriarcal même s’il prenait des formes différentes que dans la société occidentale. Les filles supposées mal se conduire par exemple pouvaient être brutalisées, battues et parfois même violées en public par leur supposé amant légitime… Et vous deux, vous êtes des violeurs en puissance ? C’est votre fantasme caché de violer une femme ? de la prendre de force à deux ? Jules rougit : non, je ne peux pas, je ne veux pas être accusé de ça. Jim sourit : je n’ai pas besoin de ça, je préfère baiser avec une vraie salope comme toi. Kate insista  : Non, sois sérieux, ça ne t’a jamais traversé l’esprit ? Jim se défendit. Les violeurs selon lui étaient des pauvres types, des ratés incapables de séduire une femme. Kate ne le pensait pas : il y a trop d’exemples d’hommes supposés normaux qui profitent d’une situation pour abuser des femmes. Non, répliqua Jim, c’est des mal-baisés… Les violeurs sont des mal-baisés ? demanda Kate. Oui, enfin c’est une façon de parler. Drôle de façon de parler, ironisa-t-elle. Et toi, tu aimerais qu’une femme te viole ? Mais vraiment… pas pour rire. Pourquoi pas ? conclut Jim. Qu’est-ce qu’elle pourrait me faire ? T’es con ! conclut Kate.
Jules les quitta vers minuit à cause de diverses obligations.

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5.
Ce fut Jim qui le recontacta le premier. Ils se retrouvèrent dans une brasserie pour déjeuner. Ils abordèrent différents sujets sans grand intérêt comme les vacances à venir, des problèmes de bricolage et des soucis de voiture. Jules ne prenait que rarement le volant et préférait se laisser conduire. Il n’aimait pas tellement l’avion, et puis il préférait rester chez lui à ne rien faire ou à ne faire que de petites choses sans importance. Il se forçait pourtant à voyager et à satisfaire à ce qu’il appelait ironiquement des obligations sociales ou mondaines. Tout cela ne l’empêcha pas de converser normalement avec son interlocuteur. Jim changea bientôt de sujet : Elle est folle, tu ne trouves pas ? Elle est terriblement bandante mais elle est dingue… Tu as vu ce qu’elle nous a fait faire ? Jules hésita : Non, pas plus que toi, pas plus que moi, enfin, elle n’est pas plus folle que nous… on ne peut pas dire qu’on n’était pas consentant. Jim n’alla pas beaucoup plus loin dans la discussion. Il se contenta d’ajouter : De toute façon, ce qui importe, c’est que ça nous plaise avant tout… Jules, qui jugea la phrase obscure, se contenta d’opiner vaguement. Puis ils parlèrent de foot et de leurs boulots respectifs.
Jules reçut quelques jours plus tard un message de Kate qui lui proposait un week-end en Bourgogne. Elle connaissait un gîte rural avec une très belle charpente en bois qui lui paraissait convenir à ses desseins. Elle prit un arrangement précis sur le moment du rendez-vous, Jules devant arriver par ses propres moyens. Il dut pour l’occasion louer une auto.
Kate et Jim partirent ensemble. La chambre était très vaste avec une poutre énorme qui traversait la pièce en son centre. Le lit était légèrement décentré. L’ensemble était meublé avec beaucoup de goût, notamment avec quelques meubles et objets de belle qualité des années 1960. Une salle de bains avec une douche italienne jouxtait la chambre. La chaleur de l’été n’était pas suffocante et permettait de se déplacer nus.
Kate proposa rapidement à Jim de se déshabiller. Elle avait envie de lui, même si Jules ne devait arriver que plus tard. Elle exhiba une tenue résille qu’elle enfila mais qui laissait voir ses seins et sa chatte par de larges échancrures. Elle entreprit de le sucer à genoux, lui lécha les couilles, reprit sa bite en bouche, le pompa un long moment. Mais elle avait une surprise, des menottes et des cordes pour une séance de bondage. Elle voulait attacher Jim et disposer de lui à sa guise. Il s’étonna. C’était la première fois qu’elle évoquait ce genre de pratiques. Il hésitait. Elle lui promit de le sucer et de le baiser comme il ne l’avait jamais été. Il prétexta l’arrivée de Jules. Il ne voulait pas qu’il le voie dans une telle posture. Elle le rassura : il n’arriverait que plus tard. Il parla de l’attacher, elle, mais elle refusa : c’était son fantasme personnel, elle voulait essayer quelque chose de nouveau, et puis il avait dit qu’il était prêt à se faire violer par une femme… Il consentit finalement. Elle lui attacha rapidement les poignets aux montants du lit avec des menottes, puis elle lia ses pieds avec des cordes aux coins opposés. Elle commença à le branler et à le sucer. Puis elle se releva et annonça une deuxième surprise. Elle envoya aussitôt un message sous le regard de Jim qui commença à s’agiter et à la menacer de faire scandale. Elle saisit un bâillon dans son sac et vint s’asseoir sur la poitrine de Jim qu’elle écrasa de tout son poids. C’était un bâillon en cuir avec en son centre un anneau de métal qu’elle glissa entre ses dents. Puis elle le serra fortement derrière sa tête. Il voulut s’agiter et secouer fortement le lit, mais elle entreprit de le ligoter avec des liens serrant fortement son ventre et sa poitrine contre le matelas en empêchant tout soubresaut. Puis elle remplaça les menottes par des cordes souples et mieux ajustées. On frappa à la porte, et Kate fit entre Jules. Jim grognait sans pouvoir se libérer.
Elle lui annonça qu’il devait sucer la bite de Jules. Le bâillon était spécialement conçu pour que sa queue puisse effectivement s’y glisser jusqu’au fond de la bouche ouverte. Jim secoua négativement la tête. Avec Jules, Kate poussa le lit vers le milieu de la pièce sous la poutre. Elle prit une nouvelle corde qu’elle serra autour du sexe de Jim, faisant des nœuds coulants autour de sa bite et de ses couilles. Elle lança l’autre extrémité par-dessus la poutre, et commença à tirer dessus. Entravé, Jim vit son sexe s’étirer monstrueusement vers le plafond. Kate le menaça. Jules s’agenouilla au-dessus de lui et se branla en frottant sa bite à plusieurs reprises contre son visage, puis quand elle fut bien raide, il l’enfonça dans la bouche de Jim. Kate demanda : il te suce ? Tu sens sa langue ? La sensation n’était pas très grande. Kate proposa à Jim de retirer le bâillon tout en le menaçant d’une terrible traction sur la corde en cas de désobéissance. La manœuvre s’exécuta et Jim commença à sucer la queue de Jules. Celui-ci commença à effectuer de lents mouvements dans la bouche du prisonnier. Kate suça à son tour la queue entravée de Jim qui se raidit bientôt.
Elle entreprit ensuite de défaire les liens serrés autour du pied gauche de Jim. Elle releva sa jambe, attacha la corde à la tête du lit, puis fit de même avec l’autre pied. Les cuisses de Jim étaient bien relevées presque à hauteur de ses épaules. Elle fit glisser une nouvelle corde par en-dessous du lit, avec laquelle elle put maintenir les deux genoux de Jim largement écartés. Elle glissa un oreiller sous ses fesses, avant de prendre dans son sac un gode-ceinture. Elle s’approcha du visage de Jim qui avait toujours la bite de Jules en bouche, et il la vit s’attacher le gode autour des hanches. C’était un gode en silicone noir au moulage lisse avec une large ceinture de cuir et des sangles de cuisses maintenant l’engin bien en place devant la chatte de Kate. Elle remonta sur le lit et se plaça entre les cuisses de Jim écartées et, après avoir lubrifié le gode, commença à l’enfoncer dans son cul. Celui-ci était extrêmement serré et elle dut demander l’aide de Jules pour qu’il vienne écarter les fesses crispées de son amant. Jim gémit alors que le gode était à peine au bord de sa rondelle. Kate s’enfonça lentement, très lentement, avec des mouvement presque imperceptibles de recul puis d’avancée. Elle lubrifia à plusieurs reprises le gode mais s’obstina jusqu’à franchir le dernier obstacle. Elle commença à aller et venir lentement puis plus rapidement en enfonçant à chaque fois complètement l’engin dans le cul désormais bien ouvert. Jules pendant ce temps, tout en maintenant les fesses de Jm écartées, lui suçait la bite dont il desserra les liens. Elle était gonflée mais pas réellement raide. Kate lui demanda de remettre sa bite dans la bouche de Jim : elle voulait qu’il suce et se fasse enculer en même temps comme elle-même l’avait fait et l’avait été lors de leur précédentes rencontres. Jim ne fit plus mine de désobéir et avala la queue qui se présentait à ses lèvres. Kate le branlait mais il bandait à peine.
Elle invita Jules à changer de position et, après s’être défait du gode-ceinture, elle s’agenouilla au-dessus du visage de Jim à qui elle ordonna de la lécher. Mais elle lui tournait le dos afin voir Jules l'enculer. Jules procédait de sa manière habituelle sans précipitation mais sans hésitation. Sa bite était plus grosse que le gode de Kate, aussi raide mais moins dure. Quand elle pénétra le cul de Jim, la bite de ce dernier se gonfla soudainement. Kate s’en réjouit : Jim aimait se faire enculer, il aimait surtout sentir une vraie bite dans son cul. Elle commença à le branler, le suça par instants, puis passa la main à Jules qui, tout en l’enculant, lui caressait fermement la bite enduite de lubrifiant. Jules s’enfonçait profondément jusqu’aux couilles avec de grands mouvements au point de ressortir parfois entièrement puis d’y replonger en seul geste. Il dit à Kate que l’anus bien serré de Jim lui procurait un intense plaisir. Et, dans sa main, il sentait la queue  de Jim qui n’arrêtait pas de durcir et de se raidir. Bientôt, Jim éjacula et se répandit de manière exceptionnelle sur tout son ventre et sa poitrine. Kate exultait. Il avait joui, et de quelle façon ! en se faisant bien enculer. Jules se retira. Avec Kate, ils libérèrent les jambes de Jim de ses liens. Jules vint ensuite s’agenouiller au-dessus du visage de Jim et s’enfonça dans sa bouche. Jim dut le sucer très longuement de façon épuisante. Le saisissant par l’arrière de la tête, Jules l’obligeait à avaler toute la longueur de sa bite. Finalement, il se recula, se branla rapidement et éjacula sur son visage et dans sa bouche ouverte. Le ventre et le visage de Jim étaient couverts de foutre.
Kate défit les derniers liens autour des poignets de Jim : Je suis désolée, mais il fallait que je le fasse, je pouvais pas te laisser parler méchamment de pédés et de ce genre de choses : j’ai beaucoup d’amis gays, et même l’un deux, un ami d’enfance, est mort, il s’est suicidé parce qu’il ne supportait pas… tout ce qu’on lui faisait subir. Et puis, il fallait que tu comprennes que Jules est bi et, comme tu l’as constaté, tu lui plaisais, même si je sais d’expérience, qu’il refuse rarement une partie de baise.
Jim ne répondit pas et se dirigea vers la salle de bains où il commença à faire couler la douche. Kate le suivit et se colla à lui sous le jet d’eau tiède. Elle l’embrassa dans le cou, amoureusement. Il lui rendit son baiser sur la bouche. Puis il demanda à Jules de les rejoindre. Celui-ci s’approcha par derrière et commença à l’embrasser dans la nuque, sur les épaules, et le caressa sur les hanches et les cuisses. Il saisit bientôt sa bite qui durcit rapidement. Jim se retourna et dit brièvement  : Vous allez me sucer tous les deux. Tous les trois sortirent de la douche : Jules et Kate s’agenouillèrent devant Jim et accomplirent ce qu’il avait ordonné. L’un et l’autre se partagèrent sa bite jusqu’à ce qu’il jouisse à nouveau.
La fin du week-end se passa en visites touristiques. Jim ne manifesta plus de désir, et il se contenta de regarder Jules et Kate baiser ensemble. Ils se séparèrent le dimanche soir, Jules repartant avec une auto qu’il avait louée pour l’occasion.
6.
Quelques jours plus tard, Jim téléphona à Jules et l’invita à le rejoindre à midi en un lieu inhabituel, dans un bar près de la gare. Jules arriva à l’heure mais Jim était déjà là et terminait un café. Il saisit Jules par le bras et lui dit : Viens, ne restons pas là. Jules eut un geste d’hésitation mais le suivit. Ils se dirigèrent vers l’hôtel voisin où Jim avait visiblement loué une chambre. Ils prirent l’ascenseur sans échanger une parole. L’hôtel avait été récemment rénové. La chambre était assez vaste et d’un luxe suffisant. Dès que la porte fut fermée, Jim s’approcha de Jules : Promets-moi que ceci restera entre nous, que personne n’en saura rien, pas même Kate. Jules acquiesça vaguement. Jim continua : Je veux que tu me baises comme l’autre jour, je veux que tu me prennes entièrement, je veux être ta chose, ton esclave prête à tout. Jules remarqua l’usage du féminin. Il répondit : Tu veux quoi exactement ? Jim précisa : Je veux t’obéir, je veux que tu m’ordonnes de te sucer, de te lécher les couilles, d’ouvrir mon cul, d’avaler ton foutre : tout ce que tu voudras.
Jules se sentit durcir. Il ordonna à Jim de se déshabiller et de se mettre à genoux pour le sucer. Sa bite seule était sortie de son pantalon. Il gifla Jim avec sa bite humide puis la frotta sur son visage. Il le fit mettre à quatre pattes sur le sol. Il se plaça derrière lui, lui fit écarter les fesses des deux mains et cracha sur son anus. Puis il entreprit de s’enfoncer en lui avec sa lenteur et son calme habituels. Le gland pénétra.
Jim gueula soudain : Putain, qu’elle est grosse ! Ta queue est trop grosse. Elle me fait mal. Elle me déchire le cul. Tu me défonces le cul. Je la sens trop bien. C’est trop bon. Pendant cette logorrhée, Jules continuait à s’enfoncer sans précipitation. Sa queue franchit le dernier obstacle et pénétra entièrement. Jules commença de profonds mouvements de va-et-vient. Il entendit la voix assourdie de Jim presque suppliante : Traite-moi de pédé, dis que je suis un sale pédé qui aime se faire enculer, dis que je suis une grosse tapette qui offre son cul à toutes les belles bites comme la tienne. Jules sourit et proféra les injures demandées mais il estima que certaines étaient déplacées. Il se contenterait d’enculer cette petite tapette avec sa grosse queue. En même temps, il se pencha pour saisir la bite de Jim en dessous de lui : il était tellement excité qu’elle était dressée raide contre son ventre. Jules le branla lentement. Encore une fois, la pénétration anale fit abondamment jouir Jim. Jules se retira et, après s’être lavé la bite, ordonna à Jim de le sucer et d’avaler son foutre.
Deux jours plus tard, Jim donnait un nouveau rendez-vous à Jules à l’hôtel. Il se fit enculer de la même manière et jouit de façon aussi extraordinaire. Mais il demanda ensuite à Jules de lui imposer une cage de chasteté qu’il avait apportée. Jules essaya d’introduire le pénis ramolli de Jim dans la cage mais celle-ci semblait décidément trop étroite ou trop courte. Ce fut Jim qui dût enserrer sa bite dans l’engin. Il voulait que son cul seul soit le lieu de son plaisir entièrement offert à Jules. Il se mit à quatre pattes offrant selon ses propres dires son cul comme une chienne en chaleur. Cette fois, Jules jouit après avoir très longuement enculé Jim. Celui-ci aurait voulu garder la cage indéfiniment mais il ne pourrait expliquer cet usage nouveau à Kate.
La semaine suivante, deux rencontres eurent encore lieu
Jules contacta Kate. Elle lui proposa de passer une après-midi à l’appartement. Ils baisèrent. Puis Jules raconta ses rencontres avec Jim. Kate s’énerva. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne lui avait rien dit, ni surtout pourquoi Jim ne lui avait rien dit. Elle lui dit qu’elle ne supportait pas qu’ils baisent ensemble en son absence, dans son dos. Elle devait être là, entre eux.
La situation empira au fil des semaines. Kate en voulait à Jim de lui avoir menti. Jim multipliait les rencontres avec Jules et s’éloignait de plus en plus de Kate. Celle-ci comprit que c’était fini. Elle-même n’éprouvait plus de passion pour Jim, seulement de la colère. Son attirance pour Jules laissait de plus en plus place à de l’indifférence. Elle n’avait plus envie de baiser avec lui. Elle sortit seule, rencontra quelqu’un. Elle dit à Jim qu’il devait chercher un autre appartement.
Jules parla enfin à sa femme. Il expliqua qu’il était homosexuel, qu’il ne pouvait plus le cacher, qu’il allait partir. Il ne parla pas de bisexualité. C’était plus acceptable pour sa femme. Là aussi, les choses se sont défaites. Jules et Jim se marièrent et n’eurent pas d’enfant.

taille originale : 21. x 29,7

mardi 9 octobre 2018

Le pouvoir de l'orage

taille originale : 21 x 29,7cm

« Si l'orage avait gardé
Plus longtemps son pouvoir,
Le bois serait traversé
Des rumeurs que nous portons.
Mais le bois dort sur un secret
Et par ses multiples couches
Saura bien peu de nos deux corps. »

taille originale : 21 x 29,7cm

mardi 2 octobre 2018

L'art est-il sociable ?

taille originale : 29,7 x 21

« Quelles que soient donc les tentatives pour faire obstacle à cette désillusion, l’utopie est bel et bien morte.
Sa mort correspond à la fin d’une représentation de l’art et la fin d’une croyance en lui. Et elle ne date pas d’hier. Quand on y réfléchit juste un peu, il est même étrange que les vieilles croyances aient encore d’influence, qu’elles servent de fond de doctrine à l’État culturel, qu’on s’imagine pouvoir produire du consentement à partir d’un “service public de la création”, que certains osent faire comme si Fountain de Duchamp pouvait engendrer l’accord esthétique des esprits ! Qui y croit une minute et de qui se moque-t-on ?
En fait le pathos et la persistance du pathos tiennent à ce que la question est politique plus qu’esthétique : elle touche à nos croyances sur les raisons et les bases du vivre-ensemble.
Un peu de patience…
taille originale : 29,7 x 21

Ce dont l’art (et pas seulement l’art contemporain) tient lieu, c’est d’un motif de croire en une sympathie et une communication, c’est-à-dire, au sens kantien, en des principes de sociabilité qui ne tiendraient ni à la religion, ni à la nation, ni à la langue, ni à la parenté, ni à l’intérêt, ni à la dépendance du commerce, ni à la raison. L’esthétique définirait, pour ainsi dire, une politique négative : celle du rêve. L’art, au sens de cette expérience proprement esthétique, représenterait un principe de sociabilité intermédiaire entre la factualité des déterminations sensuelles et viscérales, et la pure logique de la raison, entre les liens de la société naturelle et ceux de la société choisie et voulue, entre le donné subi et le principe choisi. Le rêve (car sous ce jour, il ne s’agit plus d’utopie mais de rêve) est séduisant mais est-ce autre chose qu’un rêve ? Peut-on vraiment asseoir la communauté sur ce principe imaginaire ? »

mardi 4 septembre 2018

Justine et Juliette

Justine reconnut que Juliette était sa maîtresse légitime et qu’elle pouvait exiger d’elle une soumission absolue. Bandol ne serait que leur acolyte au service de la maîtresse des lieux et des âmes. Et Justine serait une esclave entièrement consentante aux exigences de Juliette.
Il fut convenu qu’elle porterait ce jour-là une combinaison de résille noire dont les échancrements laisseraient son sexe entièrement à disposition et ses seins offerts aux baisers et aux caresses libidineuses. Elle devrait être offerte comme un présent, couchée au milieu du lit, les cuisses bien écartées pour qu’à leur arrivée, Juliette et Bandol puissent immédiatement contempler sa chatte exposée et luisante après qu’elle se soit longuement branlottée en attendant leur arrivée. Le sms annonçant leur venue imminente fut d’ailleurs quelque peu mensonger, les deux acolytes prenant un menu plaisir à l’imaginer en train de les attendre, impatiente et le feu au cul. Juliette n’hésita pas dans l’escalier désert à vérifier que la bite de Bandol était gonflée, et elle l’exhiba même, le branlant et le suçotant un instant pour qu’il soit d’une raideur convenant à son emploi.
Justine entendit la clé dans la porte d’entrée de la chambre et eut un geste d’hésitation, rapprochant brièvement les cuisses avant de les écarter grandement au maximum de leur ouverture. Bandol eut l’impression qu’elle rougissait un peu de sa propre impudence. Elle était exposée comme ils le souhaitaient, les doigts allant et venant le long de sa chatte.
Ils s’agenouillèrent immédiatement devant elle, sans même la saluer ni l’embrasser, et Juliette exigea qu’elle ouvre entre ses deux mains les lèvres de son sexe déjà gonflé pour qu’ils puissent contempler son intérieur humide. Ce spectacle les enchanta tous les deux, et ils se couchèrent bientôt à ses côtés, leurs mains se posant d’abord à l’intérieur des ses cuisses, puis remontant le long de ses hanches avant de se poser sur ses seins qu’elles soulevèrent pour que l’un et l’autre puissent en admirer la rondeur exquise. Mais seule Juliette avait le droit de poser ses lèvres sur celles de Justine, qu’elle embrassa longuement tout en substituant ses propres doigts à ceux de son esclave dans sa chatte trempée. Bandol affairé autour des seins de Justine se pressait déjà à se déshabiller et à défaire des vêtements qui entravaient, lui semblait-il, la libre circulation de sa petite marchandise de contrebande.
Juliette d’inspiration coquine exigea de Justine qu’elle fermât les yeux et lui appliqua même un bandeau sur le visage. Elle changea de position s’agenouillant devant ce sexe ouvert dont elle avait l’entière disposition et qui l’excitait tellement qu’elle sentait sa propre culotte déjà trempée, et elle ramena Bandol derrière elle. Elle lui murmura quelques indications, et bientôt Justine ne put deviner qui la caressait, quelles mains allaient et venaient entre ses cuisses, quels doigts à présent s’enfonçaient dans sa chatte, lentement puis de plus en plus profondément, ouvrant merveilleusement son sexe pour le pénétrer jusqu’à son tréfonds. Elle reconnaissait par moments les gestes toujours trop rapides de Bandol, mais Juliette freinait manifestement ses empressements, et Justine sentait seulement ces deux êtres qui prenaient lentement mais totalement possession d’elle. Elle écarta aussi largement que possible les cuisses pour se sentir offerte et soumise à l’exigence impérieuse de leur désir commun.
Les positions changèrent et elle entendit la voix de sa maîtresse ordonnant un bref « Suce ! » alors que la bite de Bandol se posait au même moment sur ses lèvres. Elle entreprit d’avaler le présent — car c’était un présent que lui offrait là Juliette —, pompant longuement et profondément le sexe qu’elle faisait aller et venir dans sa bouche. Le visage de sa maîtresse était près du sien, admirant certainement le geste obscène de la fellation, qui devait l’exciter à un tel point qu’à son tour, elle saisit la bite de Bandol, la sortit de la bouche de Justine et l’avala entièrement. Mais elle voulait que sa compagne en profite également, et la bite passa plusieurs fois d’une bouche à l’autre, leurs lèvres ne cessant de se toucher et de se rejoindre alors que le gland de Bandol se frottait contre leurs joues réunies.
« Il faut que je foute, il faut que je foute » grogna Bandol qui, cette fois heureusement, ne démentait pas son surnom, mais Juliette lui répliqua : « Non, tu ne la foutras pas avant moi ! » Et elle se glissa entre les cuisses de Justine dont elle entreprit de baiser avec sa bouche le sexe ouvert, plaçant par ailleurs Bandol derrière elle pour qu’il la foute, elle, profondément. « Foutre, foutre, gémissait-il effectivement, je vais foutre ton joli petit cul, Juliette » enfonçant sa bite dans sa chatte dont l’excitation était bien visible, ouverte et trempée, appelant sans conteste les coups de reins les plus vigoureux qui soient de la part de l’acolyte.
La position se tint un long moment, Justine, les yeux toujours bandés, devinant l’ardeur de l’une et de l’autre aux mouvements désordonnés dont sa chatte et son corps entier étaient l’objet. Juliette était cependant loin d’être assagie et ses exigences se portèrent bientôt sur le seul lieu que Justine ne lui avait pas encore abandonné, son cul, son cul serré et étroit, le trou bien protégé de son cul à l’abri dans l’arrondi de ses fesses. Ce cul lui appartenait, ce cul lui était dû, ce cul devait lui être à l’instant offert, exposé, livré comme une place forte devant l’ennemi. Elle exigea aussitôt que Justine se retourne et se mette par terre à quatre pattes devant elle, la tête au sol, les fesses levées et largement écartées entre ses mains pour qu’elle puisse contempler la mignonesse du trou de son cul. Les langues s’y pressèrent aussitôt, telles des bouches à l’abreuvoir asséchées par la poussière d’une longue promenade. Les langues tournaient, léchaient, s’enfonçaient dans l’anus serré, se laissant la place l’une à l’autre successivement, y revenant obstinément comme au centre de gravité de ce monde d’obscénité.
« Il faut l’enculer immédiatement, affirma Bandol, elle le mérite, c’est une nécessité du temps, un impératif qui implique de façon catégorique que je l’encule avant que le jour ne tombe et que je ne puisse plus voir le merveilleux effet de mon gland pénétrant ce cul aussi étroit que désirable », mais Juliette craignait manifestement que son acolyte trop rapidement satisfait ne perdit ses moyens et ne soit plus bon à foutre, mais seulement à être foutu à son tour, alors même qu’elle entendait jouer son rôle de maîtresse des lieux jusqu’à ce que la plus extrême jouissance l’amène à la satisfaction complète et à l’épuisement total de ses propres désirs. Elle l’envoya donc chercher un instrument apte à remplir l’office qu’elle prévoyait et l’orifice que Justine lui exposait trop volontiers. Bandol revint avec un plug anal d’un rouge flamboyant et de belles dimensions que l’esclave consentante dut s’enfoncer lentement sous le regard concupiscent des deux voyeurs qui l’encourageaient par leurs propos obscènes. Et leur excitation ne cessait de croître au fur et à mesure que l’engin conique élargissait lentement et doucement le trou étroit où plongeait aussi profondément que possible leur désir imaginaire. Ils auraient voulu se confondre avec ce plug et s’enfoncer entièrement dans l’anus de Justine, mais, à défaut, ils lui caressaient les fesses, embrassaient ses cuisses, léchaient par à-coups la chatte et la raie des fesses.
Il était bientôt temps de passer à des cérémonies plus graves et plus complètes. Juliette défit le bandeau des yeux de Justine et lui ordonna de marcher à quatre pattes au milieu de la chambre en balançant de manière voluptueuse ses fesses entre lesquels ils pouvaient contempler la base du plug qu’elle tenait à présent serré dans son fondement. Le spectacle de ce fessier — car elle avait exigé que Justine avance les avant-bras pliés pour que son cul soit bien levé — ce spectacle donc ne manqua pas d’exciter Juliette et son acolyte qui, à plusieurs reprises, ordonnèrent à Justine de s’arrêter un instant pour qu’ils puissent la fesser vigoureusement. En même temps, ils enfonçaient leurs doigts à tour de rôle ou ensemble dans sa chatte sans qu’elle puisse deviner qui était l’auteur de ces attouchements impudiques.
Aux pieds du lit furent attachées quatre cordes noires et souples : il fallait que Justine soit entièrement à leur disposition, en leur pouvoir, et sa nudité devait également être totale, Juliette lui ayant ordonné de se défaire de sa combinaison en résille. Bandol eut la mission de fixer les liens de telle manière qu’elle se trouvât couchée sur le dos, bras et jambes largement écartés en croix, tout son corps et son sexe en particulier offerts et exposés au désir de sa maîtresse qui s’agenouilla bientôt au-dessus de son visage en lui ordonnant de lui lécher le clitoris. Elle demanda à Bandol de la foutre en même temps, sa chatte devant être ainsi doublement satisfaite. Bandol se colla au dos de Juliette, l’embrassa dans le cou, lui caressa les seins, pendant que Justine lui léchait le sexe, s’enfonçait en elle, remontait vers son sommet sensible, l’embrassait voluptueusement, cherchait à susciter un émoi de plus en plus trouble et violent, alors même que la cyprine de sa maîtresse mouillait de plus en plus son visage et que les couilles de leur acolyte lui battait le menton.
Mais, au bout d’un moment, Juliette décida de changer de position. Elle repoussa Bandol et lui intima brutalement : « Maintenant, baise-la, baise-la, baise-la sans relâche, baise-la comme une chienne, comme une salope, comme une catin, baise-la comme elle le mérite, jusqu’à ce qu’elle jouisse, jusqu'à ce qu’elle défaille, jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse de plaisir ! », et, après s’être retournée au-dessus du visage de Justine pour voir la bite de Bandol pénétrer dans la chatte de sa compagne, elle ordonna à celle-ci : « Et toi, lèche-moi, lèche-moi profondément, inlassablement, va au fond de ma chatte, suce-moi le clito, embrasse le trou de mon cul, je veux sentir ta langue en moi, ta bouche embrasser ma chatte, tout ton visage s’enfoncer en moi », et elle frotta vigoureusement son entre-jambes sur le visage mouillé en-dessous d’elle.
Bandol s’enfonça lentement dans la chatte de Justine qui était pourtant déjà largement trempée, mais il savait que Juliette ne se préoccupait pas qu’il jouisse plus ou moins rapidement : il n’était que l’instrument qui devait servir au plaisir exclusif de Justine que sa maîtresse voulait voir défaillir, trembler, gémir, être secouée de spasmes irrépressibles. À plusieurs reprises, Juliette lui demanda de se retirer puis de s’enfoncer à nouveau pour qu’elle puisse admirer le spectacle merveilleux de la chatte de son esclave s’ouvrant pour accueillir l’instrument voluptueux de son plaisir.
Justine pendant ce temps léchait la chatte trempée de sa maîtresse dont la mouille se répandait sur tout son visage. Mais celle-ci exigea bientôt que la langue de son esclave se consacrât au trou étroit de son cul et qu’elle s’y enfonçât de toute sa longueur. Elle voulait qu’elle la pénétrât profondément jusqu’au fondement le plus intime de son être. Écartant ses fesses des deux mains, elle colla son cul à la bouche bien ouverte de Justine, tout en se branlant par-devant. Bandol défit les liens qui entravaient les chevilles de cette belle esclave dont tout le corps lui était offert et dont les seins lourds en particulier étaient exposés à sa concupiscence, et il releva alors ses jambes pour les appuyer contre ses épaules et permettre à son engin durci par la lubricité de la pénétrer plus profondément jusqu’aux couilles. Oui, il voulait sentir ses couilles venir frapper les fesses de Justine, il voulait la baiser totalement, sans retenue, il voulait s’enfoncer complètement en elle, il voulait la sentir défaillir… Juliette l’encourageait : baise-la, baise-la, baise-la encore, baise-la tant que tu la fasses tomber en pâmoison, que je l’entende gémir comme une chienne en rut, baise cette catin comme elle le mérite, qu’elle avoue enfin qu’elle n’est qu’une putain. Et saisie d’un mouvement d’intense lascivité, elle embrassa Bandol à pleine bouche, fermant ainsi le triangle amoureux de leurs trois corps réunis.
Était-elle assez esclave ? Le corps de Justine pouvait-il les satisfaire d’une autre manière, d’une façon inédite, avec une intensité nouvelle, inégalée ? Serait-elle jamais assez putain pour leurs désirs inassouvis ? « Je suis hanté. Le cul ! Le cul ! Le cul ! gémit Bandol comme soudainement pris d’une irrépressible mélancolie, Vers toi, j'accours ! Donne-moi, ô trou du cul, l'oubli de l'idéal cruel et du péché. — Les humeurs malignes qui gonflent ta verge, répondit Juliette, sont en train de te remonter à la tête et de t’obscurcir l’esprit : il est temps que tu évacues ton foutre, que tu le répandes, que tu en remplisses le cul de Justine. Va, fous, encule-la et plonge-moi dans le plus abominable délire ! »
La position fut instantanément changée. Déliée de ses entraves, Justine dut, dans la plus humiliante des positions, se mettre à quatre pattes et exposer la blancheur de ses fesses à la vue de ses maîtres qui, par de violentes claques, leur imprimèrent la marque rouge de leurs doigts avant que leur regard ne plonge dans la sombre vallée au médian de ce superbe postérieur. Le plug était encore en place dans le trou charmant et gracieux qui dut une nouvelles fois s’ouvrir largement quand les deux pervers entreprirent d’en extraire l’inconvenant objet. Leurs doigts parcoururent ensuite la fente qui était bien lubrifiée mais remontèrent à nouveau vers le centre étroit et serré qui les hantait. Juliette d’abord enfonça son index dans le trou du cul puis invita Bandol à y foutre également son majeur noueux et poilu. Le trou s’ouvrit, s’écarta, s’élargit, livra la rose de sa chair. Juliette vérifia de son autre main que l’engin de l’acolyte était bien à disposition. Elle voulait le guider elle-même dans le cul de Justine, elle voulait avoir le sentiment charnel que c’était elle, bien elle, qui enculait la salope qui la plongeait dans cette excitation abominable. Elle se plaça derrière Bandol, saisit fermement sa queue, la présenta à l’orée du trou du cul et s’appuya fermement contre le dos de son complice. La bite s’enfonça merveilleusement dans le cul de Justine. Juliette se recula, fit émerger la bite de ce trou obscène, la replongea après un bref moment d’attente. Puis la ressortit encore. Elle aurait voulu que Justine l’implorât, qu’elle invoque la grâce de se faire enculer, qu’elle la suppliât, elle Juliette, de l’enculer encore et encore. Et elle vit effectivement que les doigts de Justine se dirigeaient vers son tendre mont de Vénus. Juliette exulta : son esclave faisait bien étalage de sa lubricité, de sa concupiscence, de sa nature foncièrement salope. Elle enfonça la bite jusqu’aux couilles, se démena un long moment en violents va-et-vient, se réjouit de voir l’anus s’ouvrir, se refermer, s’ouvrir à nouveau sous les mouvements profonds qu’elle imprimait au corps de Bandol. Elle n’en pouvait plus. Elle vint se placer devant Justine, offrant sa chatte complètement ouverte à la bouche lascive de son esclave. Justine n’avait plus besoin d’être ordonnée : sa lubricité naturelle, si longtemps contenue, jaillissait sans retenue, s’abreuvant immodérément à la source intarissable du sexe trempé de sa maîtresse. Elle lécha sans relâche, elle plongea sa langue à d’innombrables reprises dans la fente profonde, elle remonta inlassablement vers le clitoris gonflé, elle but la mouille qui s’écoulait abondamment entre les lèvres ouvertes.
Seul Dieu, s’il eût existé, aurait pu savoir qui de ces trois êtres pervers animés de la plus extrême lascivité jouit le premier, jouit avec le plus grand des excès, jouit dans l’extase la plus extrême. Bandol jura de la plus démoniaque et la plus basse des façons, traitant l’autel même de sa jouissance de salope impénitente, de chienne en chaleur, de putain irrespectueuse. C’est en un long râle obscène qu’il se vida entièrement dans l’anus ouvert, défoncé, écartelé de Justine.

Taille originale : 21 x 29,7 cm

Après un court repos, Juliette constata l’état flapi du vit de Bandol et décida de le ranimer de la plus vive des façons. « Ton pavillon est baissé, lui dit-elle. Il te faut quelque breuvage revigorant et des mesures aptes à raviver les flammes de tes sens assoupis. Bois un verre de vin et écoute-moi. Je veux te voir bander et pour cela je suis prête à satisfaire tous tes désirs les plus licencieux et les plus insolites. Pendant toute la nuit si tu le veux, tu seras le maître de ces deux jeunes femmes réduites à l’état d’esclaves dociles et entièrement soumises à tes ordres impérieux. C’est l’état naturel de Justine mais, quant à moi, mon désir de voir ton vit à nouveau dressé est si vif que je suis prête à étouffer toute ma superbe et à me livrer entièrement à toi. Je serai la catin dont tu disposeras à ta guise, dont tous les orifices te seront ouverts, qui s’agenouillera devant toi pour te baiser et te caresser de la plus perverse des façons. Je veux consentir aux gestes les plus obscènes et les plus humiliants que tu me commanderas, que tu nous commanderas. Ordonne-nous et nous t’obéirons. »
Ces mots échauffèrent formidablement l’esprit de Bandol qui conçut aussitôt les plans les plus extravagants pour foutre, pour foutre ces deux damoiselles au corps exquis, pour foutre le cul, la bouche, la chatte de ces deux superbes catins, pour les foutre encore et encore, l’une après l’autre ou bien ensemble, pour foutre une chatte, un cul, une bouche sans plus savoir à qui il appartint.
Une formidable excitation saisit tout son être dont le vit se dressait à présent vers le ciel comme une insulte dirigée contre la puissance divine. « À genoux, à genoux devant moi, toutes les deux. À mes pieds, maintenant. Justine, ouvre la bouche et avale mon sceptre. Remplis ton office et pompe-moi vigoureusement la bite, grogna-t-il dans un moderne langage. Quant à toi, Juliette, plus putain encore que ton acolyte, lèche-moi en même temps les couilles, avale-les comme si tu voulais les soustraire à la bouche gourmande de Justine. »
Le spectacle de ces deux esclaves s’activant voluptueusement autour de ses parties intimes remplit d’aise Bandol. Le paradis lui-même ne lui aurait pas semblé plus exquis que ces deux bouches lui pompant alternativement le dard et les couilles, s’échangeant moult baisers avant de s’activer à nouveau sur sa bite et ses testicules. Mais une fureur digne des puissances infernales remuait son esprit. Il ordonna à Juliette, l’infâme Juliette qui consentait à ses folies les plus perverses, de se placer derrière lui, de lui écarter les fesses et de porter ses lèvres à son cul. Elle s’exécuta immédiatement et, après lui avoir léché la rondelle, elle devança ses désirs en enfonçant sa langue humide dans le trou de son cul. En sentant cette caresse aussi profonde que délicieuse, Bandol crut qu’il ne pourrait retenir la jouissance qui lui montait du fondement, et qu’il allait répandre tout son foutre dans la gorge de Justine toujours occupée à le sucer.
Mais il était bien trop tôt pour cela. Il se retourna prestement et c’est Justine qui dut à présent rendre un semblable hommage au trou de son cul pendant que Juliette avalait avec délices le vit dressé devant son visage. Loin de répugner à l’acte qu’on exigeait d’elle, Justine à son tour embrassa le cul de Bandol, le pourlécha longuement, y enfonça une langue souple et humide aussi profondément et aussi passionnément qu’il lui fut possible.
Jusqu’où iraient-elles dans la soumission à ses désirs toujours insatisfaits ? Il leur ordonna de se mettre à quatre pattes côte à côte, le cul bien levé et les fesses bien écartées. Ce spectacle le plongea immédiatement dans le plus doux des délires. Il embrassa le cul de Justine puis celui de Juliette. Pendant de longues minutes, il passa ainsi d’un trou du cul à l’autre pendant que les deux jeunes femmes s’embrassaient voluptueusement devant lui. En même temps, les doigts de chacune des ses mains s’enfonçaient dans la chatte de ces deux salopes qui étaient bien entendu complètement trempées et qui remuaient leur fessier pour mieux sentir ses gros doigts en elles. Le tableau était d’une parfaite symétrie, propre à susciter la plus extrême lubricité dans l’esprit échauffé de Bandol.
Il se releva bientôt et ordonna à Justine de se retourner pour venir le branler et le sucer. Quand l’infâme catin — ainsi qu’il lui plaisait de la nommer — eut rendu son vit suffisamment raide pour l’usage qu’il voulait en faire, elle dut pointer l’engin vers le trou étroit de sa maîtresse qu’il appelait à présent l’immonde putain. L’âme vicieuse de Bandol était en proie aux tourments les plus salaces, et il ordonna à Justine de l’encourager à remplir son office en le couvrant lui aussi des injures les plus croquignolesques. Quand finalement elle le traita de pervers narcissique, il laissa échapper un grognement de plaisir et s’enfonça décidément dans l’anus de Juliette qui gémit de surprise, de douleur et de plaisir mêlés. « Tu es mon esclave, Juliette, je t’encule comme je veux, quand je veux, aussi longtemps que je le veux. Ton cul, le trou étroit de ton cul, m’appartient, salope, tu l’ouvres pour moi, tu me laisses m’y enfoncer jusqu’aux couilles, tu prends ma bite entièrement dans ton cul, tu vas et tu viens sur mon vit jusqu’à ce que ton cul soit défoncé, démonté, explosé. Fais-moi jouir avec l’art de l’experte putain que tu es. » Juliette allait et venait effectivement sur la bite de Bandol qui exigea également que Justine lui embrassât à nouveau l’anus tout en glissant une main entre ses cuisses pour lui caresser les couilles.
Le cul de Juliette était à présent bien ouvert, et Bandol la saisit par les hanches pour mieux la pénétrer à son aise. À plusieurs reprises, il retira son vit pour admirer l’ouverture de la rondelle de son esclave avant de replonger brutalement jusqu’aux couilles dans le trou offert à son désir obsessif. À plusieurs reprises d’ailleurs, il substitua à son membre durci ses doigts qu’il enfonça l’un après l’autre dans l’orifice obscène de Juliette, tout en exigeant que Justine procédât de la même manière dans son derrière : un doigt, puis deux, puis trois, puis quatre doigts défoncèrent à leur extrême limite les deux anus dilatés.
Puis ce fut au tour de Justine d’offrir pareillement son cul à Bandol qui s’enfonça vivement dans son trou étroit tout en affirmant qu’il n’était au monde aucun cul de salope aussi potelé, aussi rond, aussi parfait que le sien. Il fallait, oui, il fallait qu’il profane cet autel de chair parfaite, que cette chienne subisse la plus humiliante des intromissions, que ce trou de cul soit livré à la plus honteuse de ses perversions. Il ordonna par ailleurs que Juliette se couche tête-bêche en dessous de Justine, de telle manière qu’elle puisse à la fois lécher le clitoris et les couilles de l’une et de l’autre, exposés à son regard au-dessus d’elle. Il encula Justine longuement, il ne cessa d’aller et venir dans son cul, il grogna de plus en plus fort en rêvant de s’abîmer entièrement dans son cul, il la maintint par les hanches de façon à la pénétrer de plus en plus rudement jusqu’au fond de son cul, il crut même jouir en elle, jouir abondamment, puissamment, infiniment comme si tout son être pouvait se vider dans le trou infernal de cette putain qui ne cessait de l’appeler à se répandre alors même qu’elle se caressait sans retenue.
Il observa que Juliette agissait de pareille manière, et que ces deux salopes en chaleur semblaient jouir à de nombreuses reprises alors que lui-même redoutait que son vit au plus haut de l’énervement ne parvienne pas néanmoins à se satisfaire comme si une sombre malédiction le condamnait à multiplier vainement les gestes pervers et les propos injurieux à la recherche d’un plaisir suprême qui s’éloignait indéfiniment. N’était-il donc qu’un maître impuissant ? La domination n’était-elle donc qu’un leurre, et la supposée servitude volontaire de Juliette une ruse de la raisonneuse destinée à l’utiliser comme l’instrument inconscient du seul plaisir de la véritable maîtresse de cette mise en scène lubrique ? Il grogna de mécontentement. Il fallait qu’il ressente à nouveau ce trouble étrange qui l’avait saisi quand elle avait déclaré qu’elles seraient toutes deux ses esclaves inconditionnellement. Il voulait ressentir à nouveau le charme vénéneux de ce pouvoir sans limite.
« À genoux, grogna-t-il. À genoux, toutes les deux devant moi. Je vous veux catins, putains, salopes dévergondées. Montrez-moi de quoi vous êtes capables, à quelles extrémités je peux vous mener comme des chiennes en laisse ! » Elles étaient à nouveau agenouillées devant lui, prêtes à lui sucer la bite qu’il venait de sortir de leur cul (même si Juliette qui n’avait que l’apparence de la servilité exigea d’abord qu’il lavât l’engin de dérisoire maîtrise). Il s’enfonça dans la bouche de Justine jusqu’aux couilles et elle l’avala en gémissant. Juliette léchait les couilles qu’elle devinait remplies de foutre. Puis ce fut à son tour de sucer le vit de Bandol pendant que Justine s’activait sur sa bourse gonflée et arrondie. Mais ce fut bref, et Bandol saisissant son engin d’une main ferme se branla rapidement au-dessus d’elles, répandant son foutre sur leurs deux visages conjoints. Il aurait voulu les couvrir de dizaines de jets répétés, hoquetant, d’un foutre épais et liquide, coulant en longues traînées sur ces deux femelles soumises. Mais l’azur d’une telle félicité semblait à jamais inatteignable, et, en quelques coups de langue, elles reléchèrent le foutre répandu sur le visage de l’une et de l’autre avec un mince sourire et un regard ironique en sa direction.
Bandol s’endormit bientôt au milieu du lit. Quelques heures plus tard, alors qu’il ronflait doucement, Justine entreprit de lui passer des menottes autour des poignets qu’elle attacha par ailleurs à la tête du lit. Puis elle noua à chacune de ses chevilles une corde dont elle lia l’autre extrémité aux pieds du lit. Ce n’est que, lorsqu’elle enserra sa bite et ses couilles dans un nœud coulant, qu’il se réveilla, mais il était trop tard et il était déjà à sa merci. Il crut pouvoir se défaire des menottes mais de nouveaux liens écartaient déjà ses poignets pour lui interdire tout mouvement. Il crut pouvoir se démener jusqu’à ce les nœuds cèdent ou que les montants se brisassent, mais Juliette, qui soutenait à présent sa complice, s’assit brutalement sur son dos et le contraignit à l’immobilité. Il crut pouvoir hurler et provoquer un scandale qui aurait obligé les deux catins à mettre fin à leurs funestes projets, mais Juliette lui passait déjà prestement autour du cou un bâillon qu’elle serra fortement dans sa bouche. Il ne pouvait désormais plus que gémir sur son triste sort.
Justine, experte en nœuds marins, s’assura d’une main ferme que la corde coulissait bien autour du sexe de Bandol, et elle tira brutalement sur le lien pour l’obliger à se mettre à quatre pattes alors même que Juliette glissait vers l’avant en s’asseyant sur la tête de leur victime pour l’obliger à adopter une attitude d’humiliante soumission. Il crut pouvoir s’y soustraire en se démenant de la plus belle des façons alors que les liens autour de ses pieds lui semblaient encore bien lâches, mais Justine, se dressant derrière lui, lui assena un violent coup de genoux dans les couilles. Il s’effondra de douleur, et Justine reprenant la corde qu’elle avait abandonnée un instant tira violemment dessus, lui infligeant une nouvelle douleur testiculaire et l’obligeant à se remettre dans la position souhaitée.
C’était à présent à Juliette de lui infliger une rude fessée. La main ne lui suffit bientôt plus, même si elle prenait soin de diriger certains de ses coups vers les couilles gonflées et enserrées par le nœud coulant sur lequel Justine tirait avec force. Juliette saisit une raquette allongée de cuir noir avec laquelle elle put assener de rudes coups sur le fessier de Bandol qui rougit rapidement. Elle exultait de voir les soubresauts qui agitaient le corps de leur prisonnier incapable de se soustraire à la fessée tant le lien coulissant autour de son sexe l’obligeait à se tenir immobile.
Puis se munissant d’un gode-ceinture, elle s’agenouilla derrière Bandol et l’encula rapidement, s’enfonçant en lui jusqu’à la garde, lui défonçant le cul sans ménagement tandis que Justine maintenait toujours fermement la corde qui glissait entre les cuisses de Juliette. Il gémissait sans que l’on puisse savoir si le plaisir l’emportait déjà sur la douleur.
Puis ce fut à Justine de vouloir remplir son office d’enculeuse. S’étant munie d’un gode-ceinture d’une taille supérieure à celui de Juliette, elle prit sa place en tenant fermement l’engin qu’elle dirigea vers la rondelle bien ouverte de Bandol. Elle l’encula longuement et violemment en le traitant notamment de vulgaire putain de bas-étage. Elle vérifia de la main que ces mots (à moins que ce ne soit le traitement prostatique) le faisaient bien bander comme une misérable salope. Il n’était plus nécessaire de le tenir en laisse par les couilles comme une chien bâtard, et quand Juliette lui présenta au visage le gode qu’elle venait de sortir de son cul, il l’avala dès qu’elle lui eut ôté le bâillon qui l’empêchait de remplir son rôle d’esclave soumis. Par devant et par derrière, il fut foutu longuement et plaisamment.
Enfin, Justine maîtresse des cérémonies l’obligea à se retourner et à se coucher sur le dos. Ayant défait une partie des liens de Bandol, elle releva ses jambes et remonta ses cuisses contre ses épaules. Son fessier était à présent offert à une nouvelle sodomie. Ce qui fut fait. Mais Justine était en proie à une espèce de fureur qui lui faisait chercher de nouveaux tourments à infliger à sa victime. Elle saisit un nouvel instrument susceptible de ravir ses sens énervés. C’était une cage de chasteté combinée avec un plug anal, le tout en acier inoxydable. Mais Bandol bandait encore trop pour qu’elle puisse glisser son vit dans l’engin. Justine se concerta avec Juliette qui s’agenouilla au dessus du visage de Bandol à qui elle ordonna d’enfoncer sa langue dans le trou de son cul. L’effet fut immédiat, et son vit se dressa instantanément, dur et raide : Justine saisit le membre exposé et le branla fermement, provoquant une éjaculation presque immédiate bien que de faible quantité. Il ne lui restait plus qu’à attendre quelques minutes. Juliette toujours assise sur Bandol lui masquait la vue des événements en cours. Justine saisit le vit flapi et le glissa dans la cage dont elle referma l’anneau d’acier à la base du sexe recroquevillé. Puis elle introduisit le plug dans son fondement. Finalement, elle remit en place les liens autour des bras et des chevilles de Bandol pour que tout son corps soit exposé en croix au milieu du lit.
Justine et Juliette s’agenouillèrent au-dessus de Bandol et se mirent à s’embrasser et à se caresser voluptueusement jusqu’à atteindre le plus intense des ravissements alors que leur victime gisait impuissante en dessous d’elles, son sexe totalement entravé dans la cage étroite. Enfin, avant de l’abandonner à son sort, Juliette se dressa au-dessus du visage de Bandol et lui ordonna : Avale, et elle lui pissa longuement dans la bouche. Le jet était tellement abondant qu’il ne put en avaler qu’une partie, le reste s’écoulant sur le lit. Justine qui n’était pas adepte de ce genre de jeux voulut néanmoins se joindre à cette charmante action et elle pissa à son tour sur le corps immobile de Bandol qui se retrouva bientôt baignant au milieu d’un lit trempé. Elles lui remirent le bâillon et s’en allèrent rapidement.

Taille originale : 21 x 29,7 cm

Tout le reste de la nuit, Bandol essaya de se défaire de ses liens mais les nœuds de Justine étaient trop habiles. Finalement, épuisé, il s’endormit d’un mauvais sommeil. Le jour se levant le trouva dans le même état, incapable d’échapper au piège que ses tortionnaires lui avaient tendu. Enfin, un membre du personnel de l’hôtel apparut en milieu de matinée mais, découvrant ce spectacle désolant, cette femme aux seins énormes se recula comme frappée de stupeur. Bandol ne pouvait que grogner sans émettre la moindre parole articulée. Ce n’est que plusieurs heures plus tard que la porte se rouvrit, et que la femme réapparut accompagnée vraisemblablement d’une collègue. Elles contemplèrent un moment la scène du désastre mais n’osèrent s’approcher. Elles disparurent à nouveau. Quelques minutes plus tard, un responsable accompagné des deux femmes s’approcha à son tour, mais lui aussi hésita sur la marche à suivre. Le trio ressortit, puis revint après un long moment avec un autre responsable plus affirmé qui s’approcha du lit et demanda à Bandol si tout allait bien ou s’il avait une demande particulière à formuler. Bandol secoua la tête de mille façons en grognant comme un porcelet qui essaie d’échapper au boucher qui l’entrave. Le responsable lui demanda alors s’il souhaitait qu’on lui retire le bâillon pour mieux comprendre ses propos, et le malheureux acquiesça muettement avec de grands mouvements d’approbation de la tête.
Il fallut encore appeler un membre de la sécurité qui eut la responsabilité de défaire prudemment les liens qui entravaient le prisonnier. Puis le responsable hôtelier déclara qu’il y aurait des frais supplémentaires à payer à cause des dégâts commis à la literie. Et il ne savait pas si un technicien de l’hôtel pourrait, sans occasionner de blessure, cisailler la cage de chasteté dont la clé avait été emportée.
Bandol enfin libéré s’aperçut également que son portefeuille avait disparu. Humilié et ridiculisé, il remarqua autour de lui des sourires mal dissimulés et entendit des murmures moqueurs. Il quitta finalement l’hôtel en fournissant moult assurances quant au paiement des dégâts occasionnés et des services rendus. En s’éloignant dans le brouhaha de la ville, il pensa : « Il n’y a philosophiquement rien à ajouter, elles m’ont bien enculé ! »