mardi 31 août 2021

Exercer la mentule

« Par sainct Rigomé (dict Frère Jan), Panurge mon amy doulx, je ne te conseille chose que je ne feisse, si j'estoys en ton lieu. Seulement ayez esguard et consydération de tous jours bien lier et continuer tes coups. Si tu y fays intermission, tu es perdu, paouvret, et t'adviendra ce que advient ès nourrisses. Si elles désistent alaicter enfans, elles perdent leur laict. Si continuellement ne exercez ta mentule, elle perdra son laict et ne te servira que de pissotière : les couilles pareillement ne te serviront que de gibbessière.
Je t'en advise, mon amy. J'en ay veu l'expérience en plusieurs qui ne l'ont peu quand ilz vouloient, car ne l'avoient faict quand le povoient. Aussi par non usaige sont perduz tous privilèges, ce disent les clercs. Pour tant, fillol, maintien tout ce bas et menu populaire troglodyte, en estat de labouraige sempiternel. Donne ordre qu'ilz ne vivent en gentilzhommes, de leurs rantes, sans rien faire. »
Trou (version 1)
taille originale : 29,7 x 21 cm

 

« Par Saint Rigomer, dit Frère Jean, Panurge mon doux ami, je ne conseille rien d'autre que je ne ferais si j'étais à ta place. Fais toujours attention et applique-toi quotidiennement à bien enchaîner tes coups de façon continue. Si tu t'interromps, tu es perdu, mon pauvre, et il t'arrivera ce qui arrive aux nourrices. Si elles arrêtent d'allaiter des enfants, elles perdent leur lait. Si tu n'exerces pas continuellement ta mentule, elle perdra son lait et ne te servira plus que de pissotière. Les couilles pareillement ne te serviront plus que de gibecière.
Je t'avertis, mon ami. Je l'ai vu par l'expérience de plusieurs hommes qui n'ont pas pu le faire quand ils le voulaient, car ils ne l'avaient fait que quand ils le pouvaient. Ainsi se perdent, par non-usage, tous les privilèges, comme le disent les clercs. C'est pourquoi, mon petit, maintiens ce bas et petit peuple troglodyte en état de labourage perpétuel. Donne l'ordre qu'ils ne vivent pas de leurs rentes à la manière des gentilshommes, sans rien faire. »

 

Trou (version 2)
taille originale : 21 x 29,7 cm

mardi 24 août 2021

Le mot interdit

taille originale : 21 x 29,7 cm

Je me réveillai brutalement dans un état d'étrange hébétude. Il me fallut quelques secondes et quelques mouvements pour me rendre compte que j'étais couché complètement nu au milieu du lit, les mains attachées à son sommet. Je ne pouvais plus mouvoir que le bas de mon corps. Je voulus parler, appeler, mais ma bouche était terriblement sèche. Ma mémoire était bousculée et partielle. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Je ne savais pas où j'étais.

Puis la porte devant moi s'ouvrit et elle apparut nue, vêtue seulement d'un corset noir avec un godemiché orgueilleusement dressé au bas de son ventre. Je commençais à reconstituer ce qui s'était passé mais elle ne me laissa pas le temps de la réflexion. « Ah, tu es déjà réveillé et dans de bonnes dispositions dirait-on », dit-elle en fixant mon sexe qui était légèrement bandé. « Bien, écarte les jambes à présent, que je puisse contempler ton frêle orifice et puis bien sûr t'enculer ». J'essayai de récupérer un peu de salive pour parler et déclarai d'une voix pâteuse : « Non, non, je ne suis pas une… - Pas de gros mots : tu me l'as déjà dit hier ! Tu dois simplement faire preuve d'un peu d'ouverture d'esprit et de fondement. » J'étais trop épuisé pour discuter et demandai seulement d'une voix sourde un peu d'eau. Elle apporta bientôt un verre qu'elle déversa au bord de mes lèvres. Je vis distinctement alors du coin de l'œil à quelques centimètres de mon visage l'engin noir et veineux dont elle était affublée.

Puis elle m'ordonna d'écarter les jambes pour qu'elle puisse, dit-elle, satisfaire l'intense désir qu'elle avait de me sodomiser. Je secouai la tête, mais elle s'approchait déjà de moi et voulut me saisir les genoux. Je me débattis, essayant de lui donner des coups de pied et de la repousser plus loin, mais elle se redressa, se pencha au bord du lit pour y saisir un fouet. Sans me laisser le temps de réagir, elle me donna deux ou trois coups directement sur la bite et les couilles. Gémissant, je fermai instinctivement les cuisses, pliai les jambes et basculai sur le côté pour mettre mes parties sensibles à l'abri. « Tu vas obéir, je te le dis » affirma-t-elle avec un léger rire. Et elle m'appliqua de nouveaux coups de fouet, cette fois sur les fesses. Mais surtout, elle les saisit pour essayer d'y glisser un doigt. Instinctivement, je basculai de l'autre côté, mais je ne faisais qu'exposer la même face sous un angle différent. Après une ou deux nouvelles tentatives de sa part, je me raidis, hérissé comme un bâton de berger, les jambes complètement allongées, les fesses bien serrées sous mon corps. Elle en profita cependant pour s'agenouiller sur mes cuisses et aussitôt me caresser la bite.

Après quelques instants, elle conclut : « Je vois que ton état d'esprit s'améliore. On va pouvoir comparer la taille de nos engins. » Elle frottait effectivement son gland contre le mien, et je dus constater que j'étais en situation d'infériorité. « Il est temps de passer aux choses sérieuses. Écarte les jambes. J'ai déjà trop attendu. J'ai trop envie de t'enculer, là, tout de suite ! » Je réitérai mon refus de multiples mouvements de la tête, mais elle me saisit les couilles et me les tordit violemment en répétant : « Écarte, écarte, te dis-je ! » Je relâchai seulement mes muscles contractés, ce qu'elle remarqua et dont elle profita pour soulever ma cuisse gauche et la poser sur son épaule. La voie était libre, mais elle garda mes parties fortement serrées dans sa main gauche tout en en enfonçant un doigt de la droite dans mon anus. Je gémis de honte et de douleur mêlées. « Arrête, c'est juste un doigt, bien lubrifié d'ailleurs. Tu en as chié de plus gros que ça ! » Et elle l'enfonça complètement avant de le retirer, et, cette fois, d'en enfoncer deux. Je gémis encore, mais je constatai avec stupéfaction que mon trou le plus intime s'ouvrait sans réelle difficulté. Trois doigts, sinon quatre, occupèrent la place.

« Voilà, je crois qu'on est prêt pour les choses sérieuses », dit-elle après quelques allées et venues. Elle profita de ma faiblesse, pour me saisir par en-dessous des genoux et pour relever mes cuisses en les écartant le plus largement possible. Je fermai les yeux et je sentis l'engin qui s'introduisait déjà dans mon fondement. Elle progressa lentement mais je pensais seulement que mon trou était bien trop serré, bien trop étroit pour cette chose, et qu'elle allait me déchirer l'anus. Elle ne s'arrêta pas et j'émis plusieurs petits cris de douleur, tout en répétant silencieusement « Ce n'est pas possible, c'est trop gros, elle n'y arrivera pas ». Mais elle franchit le dernier obstacle, me faisant pousser un cri d'effroi et de soulagement mêlés. « Nous voici dans la place-forte, murmura-t-elle. On va à présent élargir la voie et la rendre complètement accessible. » Et elle commença à aller et venir, d'abord lentement, puis plus rapidement, avec des mouvements de plus en plus amples, sortant bientôt du siège avant d'y replonger entièrement. L'orifice était à présent tellement ouvert qu'elle avait à peine besoin de diriger l'engin dans sa course.

De sa main gauche, elle me branlait rapidement, et je sentais que, de manière inexplicable, je bandais fermement. Et quand elle relâchait ma bite pour m'enculer plus aisément, celle-ci restait incroyablement dure, prête sous mes yeux à éjaculer, me semblait-il, jusqu'à mon propre visage. Je murmurai : « Baise-moi, baise-moi, mais laisse-moi me branler… - Haha, tu aimes ça finalement de te faire enculer. Avoue-le, dis-le, dis le mot… - Non… - Si, tu vas le dire… - Une tapette… - Dis toute la phrase… - Je suis une tapette… - Oui, tu es une tapette, un pédé, un enculé, une pédale… et tu aimes ça manifestement ! » Et elle continua à m'enculer sans toutefois me libérer, car il lui fallait, disait-elle, satisfaire ses pressantes envies sodomites. Et puis elle voyait bien combien cette pratique me plaisait et me faisait durcir et que je méritais d'en découvrir les plaisirs extrêmes.

Arrivée finalement à un degré suffisant d'épuisement, elle se retira et déclara que je devais encore subir quelques outrages et qu'il me fallait à présent lui sucer la bite. Je murmurai : « Non, pas la bite qui sort de mon cul ! - Si, si, mais je vais retirer la capote dont je me suis servie. - Mais pourquoi ? - Tu dois rendre hommage à la bite qui t'a si bien enculée. Tu ne peux pas te montrer ingrat. Tu devras l'avaler entièrement. Je vais te libérer mais tu te mettras en position, la tête renversée au bord du lit pour que je puisse t'imposer une gorge profonde. Tu verras, la première fois, c'est un peu douloureux, mais vu ton état d'esprit, il est certain que tu adoreras servir de foutoir ultime à ma bite ! »

taille originale : 21 x 29,7 cm

Était-il possible qu'elle parvienne à ses fins, que j'obéisse sans me révolter, que je consente ainsi à mon propre abaissement ? Il n'était pas temps de philosopher mais bien d'agir. Libéré, je pouvais à présent me redresser, fuir peut-être, défier celle qui venait d'abuser de moi, mais je constatai que ma bite était raide, tremblante d'affolement et d'excitation à l'énoncé de l'épreuve qui m'attendait. J'obéis aux instructions données et me mis dans la position exigée. Le gland noir s'approcha de mes lèvres qui s'ouvrirent pour l'accueillir dignement. D'abord modérée, la fellation devenait de plus en plus profonde. Je m'efforçais de sucer et d'avaler la chose. Puis le passage devint périlleux. C'est elle à nouveau qui guidait le mouvement, et, si elle tenait compte de mes soubresauts et de mes résistances involontaires en se retirant un bref instant, la bave dégoulinant alors sur mon visage renversé, elle revenait toujours à la charge à son rythme jusqu'à ce qu'elle parvienne effectivement dans ma gorge, s'enfonçant à un tel point que je crus m'étouffer. Elle se retira, recommença autant de fois que nécessaire, pour qu'elle puisse aller et venir rapidement  jusqu'aux qu'aux couilles de latex sans rencontrer de résistance.

Elle se coucha alors sur moi en soixante-neuf et prit à son tour ma bite en bouche. En même temps, elle glissa une main sous ma cuisse pour enfoncer plusieurs doigts dans mon cul. J'écartai des deux mains mes fesses, l'appelant muettement à enfoncer plus de doigts, plus profondément, plus violemment dans mon trou intime. Jamais je n'avais été soumis à une telle emprise, jamais mon corps et ses orifices n'avaient été ainsi abandonnés au plaisir d'autrui. Et c'était incroyablement jouissif. Experte, elle me suçait comme si elle percevait elle-même la montée du plaisir dans mon membre, et elle me fit éjaculer dans sa bouche sans que je ne puisse rien contrôler.

J'étais abasourdi. Elle me fit changer légèrement de position, s'agenouilla au-dessus de ma tête, et commença à se branler sur mon visage, qui dégoulinait à présent de bave et de mouille mêlées. Elle jouit.

Plus tard, elle m'apprit les bonnes manières, notamment à me mettre à quatre pattes pour me faire prendre en levrette, à genoux pour avaler son gode, couché sur le dos, les cuisses bien relevées et bien écartées pour qu'elle puisse m'enculer à sa guise. Je dus également apprendre à faire des lavements corrects afin qu'elle passe facilement et à plusieurs reprises de mon cul à ma bouche et inversement. Plus tard encore, elle me présenta une de ses amies, une amante en fait, et elles consacrèrent toute la soirée à me baiser en bouche et en cul. À genoux devant elles, je dus également les sucer à tour de rôle avant d'essayer de prendre les deux godes en même temps. Elles tentèrent également une double pénétration anale.

Un scénario similaire se déroula cette fois avec un homme que je suçai longuement pendant qu'elle m'enculait. Puis la position s'inversa naturellement, et il m'encula pendant que je suçais son gode.

Ce soir-là, elle conclut : « Je crois que cette thérapie de conversion est une belle réussite ! »

Espace courtois
taille originale : 21 x 29,7 cm

vendredi 13 août 2021

La promesse de tant de désirs inassouvis et souvent même informulés

taille originale 21 x 29,7 cm
« Dans une fête, l'une d'elles qui s'appelait Mitzi l'avait embrassé en lui mettant sa langue dans la bouche, lui laissant un arrière-goût d'alcool et de tabac. Ensuite, elle l'avait suivi discrètement dans la chambre de sa pension et, lorsqu'il s'était retourné après avoir cherché un livre qu'il avait promis de lui prêter, elle était nue sur le lit, très mince, très blanche et grelottant de froid. Jamais jusque-là, une femme ne s'était déshabillée en sa présence comme cela. Jamais il ne s'était trouvé avec une femme si jeune qui prenait l'initiative avec un naturel à la fois léger et obscène. Sous les couvertures, elle semblait sur le point de se désarticuler dans ses bras, aussi humide et savoureuse pour lui que l'avait été sa bouche quelques heures plus tôt, lors de la fête. »

mardi 10 août 2021

Remplir l'esprit, vider la tête


« Elle s’est approchée, s’est assise près de moi et elle a commencé à m’embrasser en glissant sa langue dans ma bouche et tout, puis elle a guidé mes mains en direction de ses nénés bien qu’en fait elles n’aient pas tellement eu besoin d’être guidées. Elle m’a donc lâché les mains puis elle s’est employée à déboutonner mes jeans coupés et à m’ouvrir la braguette. J’ai expédié mes vieilles sandales d’un coup de pied, je me suis extrait de mon T-shirt en me tortillant, et elle, laissant tomber sa chemise à ses pieds, s’est penchée en arrière et m’a tiré sur elle. Je suis entré tout droit en elle comme si, bien plus que tout le bricolage sexuel que j’avais connu dans un passé lointain, c’était exactement pour ça que j’étais fait. Je vous épargnerai la plupart des détails, mais disons qu’elle dirigeait presque toutes les opérations, ce que je trouvais bien parce que sinon, si j’avais été livré à ma seule initiative, j’aurais probablement fait quelques secondes de cabriole et puis fini. Ensuite il m’aurait fallu cinq ou dix minutes pour pouvoir remettre ça, ce que j’aurais trouvé gênant. Mais elle m’a agrippé les fesses de ses mains, m’a fait faire de lentes allées et venues, quelques petits soubresauts bizarres qui la titillaient bien et des rotations souples des hanches qui apparemment la branchaient très fort. Je me sentais alors assez fier de moi, mais quand elle a commencé à gémir et à m’attirer en elle de plus en plus vite je me suis terriblement excité et juste au moment où je commençais à avoir des pensées vraiment agréables sur le sujet, à trouver que l’acte sexuel avec une autre personne vous libère la tête de tout sauf de cet autre qui vous remplit alors l’esprit et devient en quelque sorte tout l’univers, ou que ça vous aide vraiment à vous concentrer et vous permet d’oublier tous vos ennuis, ou que ça vous retient tellement l’attention que vous ne pensez plus en fait à vous- même - vous ne pouvez même pas essayer parce que ça vous bloque la pensée -, juste à ce moment-là ma pensée s’est bloquée et j’ai déchargé. »
taille originale : 21 x 29,7 cm

mercredi 4 août 2021

La foi dans le génie de l'artiste

Taille originale : 21 x 29,7 cm


« Les difficultés de l’histoire de l’art avec l’art moderne remontent au début du XIXe siècle, lorsque l’art perdit ses fonctions publiques traditionnelles. Cette perte fut compensée par une réflexion sur les buts et moyens de l’art, sur le domaine artistique. L’art justifia sa survie par son autonomie absolue. À ce moment-là, l’histoire de l’art se forma comme une nouvelle branche de la connaissance humaniste et sembla suivre le même chemin, isolant le domaine de l’art comme son champ d’étude. Mais cette impression est trompeuse. Car en réalité, l’histoire de l’art entreprenait de sacraliser la tradition même que l’art vivant du temps s’employait à désacraliser. Les intentions de l’histoire de l’art semblaient ressembler à celles de l’art, mais elles portaient sur l’art ancien et non sur l’art contemporain. L’histoire de l’art lutta pour restaurer les valeurs d’une tradition perdue pendant que l’art vivant échappait aux règles traditionnelles par un modernisme délibéré ou faisait de ces règles l’objet de ses réflexions, de ses commentaires, de ses doutes et de ses affirmations désespérées. Les deux projets ne partageaient qu’une chose, leur foi dans le génie de l’artiste. Elles se séparèrent dès que l’histoire de l’art explora l’évolution des écoles nationales et chercha de principes universels de création artistique. »

dimanche 1 août 2021

La honte

« Il connaît ça depuis l’âge de huit ou neuf ans. Peut-être même plus tôt. D’abord, on nie avoir fait quelque chose, et puis quand il devient évident qu’on ment, on accuse quelqu’un d’autre. C’est ainsi qu’agissent les gens quand ils ont honte. Et aussi, c’est toujours une histoire de sexe. Lui, c’était d’abord parce qu’il avait regardé sa mère se taper un mec, et puis à partir de l’âge de dix ans parce qu’il se branlait tout le temps ; ensuite c’était à cause des magazines et des sites pornos sur Internet, et quand il avait été plus âgé, à cause des DVD pornos, de spectacles de sex club et de forums où il avait des conversations érotiques sur Internet avec des adolescentes, jusqu’à ce qu’il finisse par être pris la main dans le sac, pour ainsi dire, et arrêté par les flics. »
Taille originale : 24 x 32 cm