« Mais, dans les milieux dissidents de l'Église d'Angleterre, et dans le bas clergé de cette Église, les usages religieux des fleurs, comme des parfums et des plantes aromatiques continuaient d'être vus d'un mauvais œil. La présence ou l'absence d'encens suffit à distinguer protestants et catholiques. Les parfums sont considérés comme un luxe inutile dans tout le Commonwealth et l'Amérique puritaine, et pendant toute la période victorienne. C'est la France qui est à l'“avant-garde” pour les parfums comme pour les fleurs et pour la mode en général, jusqu'à la Première Guerre mondiale et au-delà : les “articles de Paris” gardent aujourd'hui encore leur lustre. Il y a une bonne raison à cela. Bien longtemps après la Restauration, un projet de lois soumis au parlement britannique en 1770 stipulera :
Toute femme, quels que soient son âge, sa profession, son grade, jeune fille, épouse ou veuve, qui, à compter de ce jour, aura attiré, séduit et conduit traîtreusement au mariage un sujet britannique en usant de parfums, de maquillages ou d'autres lotions cosmétiques, d'une dentition artificielle, d'une perruque, de laine espagnole, d'un corset de fer, de chaussures à talons, ou de rembourrages divers, risquera les peines prévues par la loi contre la sorcellerie et autres délits semblables ; et le mariage incriminé sera déclaré nul et non avenu. »
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taille originale : 36 x 27 cm |
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