« Les travaux de Moscovici ont montré que l’influence sociale n’est pas le seul apanage de la majorité. Une minorité peut également exercer son influence en diffusant avec un certain succès ses normes novatrices, et ce malgré le fait que par définition elle ne dispose pas de pouvoir, qu’elle voit rarement sa compétence reconnue socialement, en bref qu’elle ne bénéficie pas d’une relation de dépendance avec sa cible qui lui soit favorable, ce qui a longtemps été considéré comme la condition nécessaire de tout processus d’influence sociale.
Lorsque ce conflit, généré par la consistance des comportements dont fait preuve la minorité, est bloqué également face à la population, lorsque donc la minorité n’est pas seulement consistante mais aussi rigide, l’influence minoritaire diminue sensiblement tout le moins au niveau manifeste.
Plusieurs recherches menées dans ce domaine ont montré que ces divers styles de comportement n’ont pas de valeur en soi, mais que s’ils sont à même de moduler de manière déterminante l’issue d’un processus d’influence minoritaire, c’est essentiellement au travers de l’image de la source qu’ils génèrent, en bref de sa représentation sociale. En effet, un style de comportement n’est pas simplement lu par la population mais également, et surtout, interprété par elle. C’est ainsi que nous pouvons constater que la rigidité minoritaire, pour prendre cet exemple, amène une interprétation spécifique de la consistance dont cette même minorité fait preuve par ailleurs, en induisant chez les sujets une forte catégorisation de celle-ci en termes de dogmatisme (ce qui est de nature, on le sait, à diminuer considérablement l’impact de la source sur la population), allant même jusqu’h “contaminer” la perception de la consistance même, masquant par là le fait que la minorité propose une véritable alternative aux normes dominantes. »
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« L’évaluation de la toxicité s’appuie sur des études qualitatives (non mesurables) ou quantitatives (mesurables) adéquates. Il existe plusieurs types d’études qui nous permettent d’évaluer les effets d’un toxique. On peut les classer dans quatre catégories :
- les études épidémiologiques, qui comparent plusieurs groupes d’individus ou les études de cas;
- les études expérimentales in vivo, qui utilisent des animaux (ex. : lapin, rat et souris);
- les études in vitro, effectuées sur des cultures de tissus ou des cellules;
- et les études théoriques par modélisation (ex. : structure-activité). »
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