lundi 21 juillet 2014

Le jeu dissonant des attributs…

Taille des dessins originaux: 29,7 x 21 et 21 x 29,7 cm

« S’il est possible de parler d’un “homme” ayant un attribut masculin et de comprendre cet attribut comme l’un de ses traits, heureux mais accidentels, on peut alors aussi parler d’un “homme” ayant un attribut féminin, quel qu’il soit mais tout en maintenant l’intégrité du genre. Mais une fois que l’on se défait de l’idée que l’homme et la femme préexistent comme des substances durables, il n’est plus alors possible de subordonner les traits dissonants du genre à autant de caractéristiques secondaires et accidentelles d’une ontologie de genre qui reste fondamentalement intacte. Si l’idée d’une substance durable est une construction fictive produite par la mise en ordre obligatoire des attributs en séquences de genre cohérentes, il semble alors que le genre en tant que substance, la viabilité de l’homme et de la femme comme noms sont mis en cause par le jeu dissonant des attributs qui ne sont pas conformes aux modèles séquentiels ou causaux d’intelligibilité.
Dans un coin de musée…
En ce sens, le genre n’est pas un nom, pas plus qu’il n’est un ensemble d’attributs flottants. Dans la tradition héritée de la métaphysique de la substance, le genre se révèle performatif — c’est-à-dire qu’il constitue l’identité qu’il est censé être. Ainsi le genre est toujours un faire, mais non le fait d’un sujet qui précéderait ce faire. »
…ou ailleurs

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