samedi 18 février 2017

Reproduction sociale et éjaculation faciale

dessin pornographique lesbiennes se léchant le cul
taille originale : 21 x 28,2

— Un des faiblesses de la sociologie — je ne dis pas une faiblesse essentielle, il se peut que ce soit circonstanciel, mais je pense que c’est quand même lié aux fondements épistémologiques de cette science, ou plutôt de ce savoir, je ne sais pas si c’est une science…
— Arrête les circonvolutions, tu me fatigues : va droit au but pour une fois… mets-la moi dans le cul et ne débande pas !
— Oui… c’est la faiblesse presque ridicule de sa théorie de la reproduction. Psychologiquement, c’est assez grotesque, ridicule… En gros, c’est… je me comporte comme ça parce qu’on m’a appris à me comporter comme ça. Je dis la sociologie, mais ça vaut aussi pour les trucs comme la théorie du genre, les sciences de l’éducation… enfin tout ce qui aborde l’apprentissage d’un point de vue social, culturel…
— Et pourquoi c’est ridicule ?
— Et bien, ça revient à dire et à penser des trucs du style : si je suis agressif, c’est qu’on m’a appris à être agressif…
— C’est sûr : quand tu m’encules, ça vient du plus profond de ton être… personne ne t’a appris à m’enculer à sec, violemment !
— Si, si… enfin j’ai rencontré des modèles… mais c’est pas des modèles… mais… c‘était juste des exemples. Voilà, c’est le mot : un exemple. Personne ne m’a dit que je devais t’enculer… mais quand j’ai entendu parler de ça, ou que je l’ai vu… je ne sais plus, mais quand un jour j’ai découvert comme une révélation, c’était une révélation, une illumination même, quand j’ai découvert le mot… la réalité… la possibilité même de la sodomie… j’ai su, j’ai compris… enfin je ne sais plus… ça correspondait à mon désir… Et puis quand je t’ai rencontrée, je savais que c’était ce que je voulais de toi… ton cul offert, ouvert… Si tu me l’avais refusé, je ne sais pas, je ne sais pas si j’aurais vraiment… je ne sais pas si je t’aurais désirée de cette manière-là…
— En fait, ça t’excite de théoriser… de théoriser, théoriser pour me la foutre dans le cul. Pendant un moment, j’ai vraiment cru que tu cherchais à te justifier, que tu cherchais à t’excuser de me prendre brutalement dans le cul, de cette manière-là, complètement ordurière et violente… mais en fait tu es un putain de philosophe pervers… t’adores causer… sans doute que tu te sens supérieur… C’est ça ce que tu aimes, hein ! Te sentir malin, intelligent… non, ce que tu aimes, c’est que je sois moins intelligente que toi… Après, tu peux me traiter comme une chienne… sortir ta queue de mon cul et venir m’éjaculer en pleine figure. Je suis sûr que c’est ça. Mais en fait, tu es très con ! tu es complètement transparent…
— Je n’ai pas dit le contraire… mais ça, personne ne me l’a appris… Ça a fait sens ! ça a fait sens pour moi, au plus profond de moi…
— Tu es juste un salaud de pervers narcissique, quoi ! tu cherches à m’embobiner avec des grands mots pour me la foutre dans le cul ! et rien d’autre… Ha ha ! tu es furax ! tu débandes ! Tu me fais rire et j’ai plus envie…
— Oui, si tu m’interromps tout le temps, je réfléchis trop et je débande. Mais pervers narcissique, ça ne veut rien dire… C’est juste un mot à la mode, c’est juste un dénigrement déguisé. Je ne dis pas qu’il n’y a pas des salauds, mais il n’est pas nécessaire de les traiter de pervers narcissiques, ça n’explique rien, ça n’éclaire strictement rien. C’est des salauds, c’est tout. Moi je t’encule, mais je ne te manipule pas. Je te rentre dans le cul, je te défonce le cul, je te la fous au fond du cul en causant, en n’arrêtant pas de causer, je cause, je cause, et je te la mets dans le cul, mais je ne te manipule pas, je veux au contraire que tu la sentes rentrer dans ton cul et que tu me dises que tu aimes ça…
— Putain, ça t’excite là… t’es bien dur… t’es raide comme un âne… Mais je veux d’abord que tu m’expliques ton truc-là. Viens, je vais te sucer. Tu peux même m’éjaculer sur le visage ou jouir dans ma bouche, je ne t’en voudrai pas, mais j’ai envie de t’entendre… j’ai envie que tu me parles, salaud… parle-moi vicieusement avec toute ton intelligence ! (Après, après, je te jure, après, je te donnerai mon cul, tu pourras jouir de moi comme tu l’entends, mais je veux t’entendre avant.)
— C’est rien de très intelligent en fait, je suis désolé. Il y a deux théories, même pas des théories, deux conceptions de l’apprentissage, deux conceptions mais élémentaires, extrêmement sommaires, mais qui sont faussement évidentes. La première c’est celle de l’imitation, la reproduction est une imitation… On trouve ça au début de la sociologie, quand on commence à avoir des statistiques et qu’on découvre des « phénomènes de masse »… aujourd’hui l’expression ne pose plus question… c’est une banalité, une évidence… mais au dix-neuvième siècle, on découvre ça progressivement… des individus qui ne se connaissent pas, qui n’ont pas de rapport direct entre eux agissent pourtant de manière similaire, ils font masse… alors, ça peut prendre la forme de la foule, d’une masse d’individus qui agissent comme s’ils obéissaient à un chef d’orchestre caché… C’est le peuple, la populace qui est visée, notamment dans ses manifestations les plus effrayantes, la révolte, l’émeute, mais aussi dans des formes les plus banales mais qui semblent témoigner aux yeux de ces penseurs supposés intelligents d’un instinct grégaire, stupide… tu vois… les premières manifestations sportives, la folie des grands magasins à la fin du dix-neuvième siècle, chez Zola notamment. Vas-y, caresse-toi devant moi, montre ton cul mais branle-toi en même temps pour que je voie que ça t’excite de m’entendre jacter pendant que je te mets un doigt dans le cul.
— Ça te plaît comme ça ? tu veux voir l’intérieur de ma chatte ? tu veux voir la chair rose de mon trou ?
— Oui, montre-moi juste ton cul, ton cul nul, et laisse ton pantalon sur tes genoux… Il y a un penseur bien oublié aujourd’hui, Tarde, Gabriel Tarde qui a théorisé ça, mais ce n’était pas une vraie théorie, juste une mise en mots, une généralisation, des pseudo-concepts qui n’expliquent rien : pour lui, c’est l’imitation qui guidait le comportement humain sauf celui des esprits supérieurs évidemment… Imitation, reproduction tu vois… L’homme fondamentalement imiterait ce qu’il voit… On retrouve chez un auteur plus récent, Girard, sous un autre nom, la même idée : le désir serait mimétique, je désire ce que l’autre désire… Je désire t’enculer parce que… parce que j’ai vu quelqu’un d’autre, sans doute plus grand, plus fort, plus adulte, mieux membré que moi, désirer de cette façon-là… Mais pour Girard également, cette mécanique infernale ou imbécile du désir ne peut être dépassée que par une conscience supérieure, plus ou moins transcendante, qui dévoile l’illusion romantique à la base de notre désir… À la fin, on ne s’étonne pas qu’il se réfère à Jésus comme à celui qui révèle ce mensonge… enfin je saute quelques étapes du raisonnement. Mais ce qui importe, c’est l’idée que le comportement est imitation… Et l’apprentissage est imitation. La société produit de l’imitation, fonctionne à l’imitation… On agit par imitation. Les petits garçons apprennent à être des hommes, ils ne le sont pas naturellement. Et les petites filles à être des femmes…

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taille originale : 21 x 28,2

— Continue, je t’écoute et je me branle en même temps. Tu vois comment tu me fais mouiller ?
— Oui, je vois que ta chatte est bien trempée et bien gonflée. Écoute ça puisque tu as envie que mes réflexions te pénètrent dans la chatte comme une bite raide… Je vais te mettre le gode dans la chatte. Non, je vais d’abord enfoncer le plug dans ta chatte, bien le mouiller, puis te le foutre dans le cul. Et puis je te mettrai le gode dans la chatte. Tu vas te tourner et tu me suceras en même temps. L’autre théorie de l’apprentissage, c’est celle de la socialisation… La société socialise les pulsions, elle les police, elle bride leur égoïsme foncier au nom de la vertu sociale. On trouve cela chez Freud pour qui le moi est coincé entre le ça pulsionnel et le surmoi social, avec bien sûr l’inconscient qui rend toute cette mécanique inconsciente. Mais la pensée de Durkheim est fort proche de celle de Freud. Et puis Norbert Elias en a donné une version historique avec son processus de civilisation de la brutalité guerrière par la société de cour, celle de Louis XIV et compagnie avant que d’autres mécanismes comme la régulation des sports ne vienne policer les mœurs violentes de la classe ouvrière… Apparemment, c’est le contraire de l’imitation : le désir est là, tapi au fond de nous, bestial, animal, et puis la société nous oblige à le refouler, le sublimer, l’éduquer, le raffiner, le rendre socialement acceptable. D’ailleurs, tu vois, je raffine également mon désir. Avant de t’enculer brutalement, je te lèche le cul, je le parcours, je le contourne, je l’explore avant d’enfoncer ma langue au fond de ton trou merdeux. Je goûte à l’extase dans ton trou défendu…
— Oui, je la sens bien, là, et elle m’excite à s’enfoncer en moi pendant que je me branle, j’ai envie qu’elle plonge encore plus profondément, qu’elle oblige mon trou étroit à s’ouvrir, à se dilater, à se faire défoncer, exploser pendant que je me branle de plus en plus rapidement. J’ai envie de toi, j’ai envie de ta bite, j’ai envie que tu m’encules, j’ai envie de sentir ta bite m’exploser le trou du cul…
— Non, je n’ai pas fini… Attends, caresse-toi plus lentement, fais aller et venir tes doigts au bord de ta chatte, je vais déjà te mettre le plug dans le cul pour qu’il soit bien ouvert, bien distendu quand je voudrai t’enculer. Mais il faut d’abord que je termine mon propos.
— Vas-y, vas-y, baise-moi avec tes mots, encule-moi avec tes longues phrases, défonce-moi avec tes propos démesurés.
— Je disais donc que l’on considère dans cette seconde perspective que l’apprentissage vise précisément à contrôler la part animale en l’homme : la civilisation se construit contre la nature… On est un homme naturellement, et c’est précisément pour cela qu’il faut les éduquer, qu’il faut domestiquer cette part sauvage qui serait en eux. Implicitement, les femmes quant à elles seraient les victimes de l’agressivité masculine. Il ne faudrait pas les éduquer, seulement les protéger… Les choses ne se disent pas comme cela (enfin, si, quand même, au niveau de la politique élémentaire, il faudrait mieux éduquer les « sauvageons » comme disait l’autre, c’est des choses qui se disent sous cette forme-là) mais on voit bien aussi comment, dans cette perspective, on reproduit les oppositions traditionnelles entre la nature et la culture comme entre les genres masculins et féminins.
— Ce n’est donc pas ta nature foncièrement vicieuse, non plutôt fondamentalement agressive, qui te pousse à vouloir à chaque fois m’enculer ?
— Ha ha, je ne sais pas… Mais c’est un bon exemple sur lequel réfléchir. J’adore t’enculer, mais mon plaisir ne tient qu’à ton consentement, pour dire les choses noblement. Tu aimes te faire enculer, c’est cela qui me fait bander.
— Oui, enfin, pas toujours. Tu n’es plus aussi raide dingue qu’avant…
— Putain, là, tu me fais débander complètement.
— C’est pour rire, allez, recommence à parler, parle-moi encore…
— Je ne sais plus où j’en étais… Oui, ces deux perspectives s’appuient sur des faits d’évidence, des effets massifs… On hérite, on reproduit ce qui nous a produit… Mais comment on intériorise cela, ça reste obscur. Ces deux perspectives sont fondamentalement mécaniques. Dans la première perspective, on imprimerait un modèle dans l’esprit des enfants et ils agiraient ensuite selon ce modèle tout au long de la vie comme chez les paysans kabyles déplacés de Bourdieu. Mais ce modèle de l’apprentissage bute sur un fait que les parents rencontrent bien souvent : les enfants désobéissent, ou du moins certains enfants désobéissent. Bourdieu répondrait que, de toute façon, ils n’ont pas le choix… Nécessité fait loi, le fils de paysan doit devenir paysan… C’est sans doute vrai, mais, même dans les sociétés traditionnelles il y a des marges de manœuvre, il y a des héritages qui se refusent. Et, dans notre société, les choix se multiplient certainement, et l’espace de la désobéissance est plus ouvert. La désobéissance peut être minime, ça peut être l’adolescent qui passe son temps enfermé dans chambre à jouer à des jeux vidéos, et les parents qui se désespèrent de le voir échouer à l’école. Alors, même si l’on constate statistiquement les phénomènes de reproduction — il n’y a rien à faire, les fils de bourgeois deviennent des bourgeois, pour la plupart du moins —, concrètement, on comprend mal comment elle fonctionne… Après coup, on constate la reproduction, l’imitation, parce que précisément l’on cherche les traits qui sont restés communs d’une génération à l’autre, mais on néglige ce qui ne s’est pas reproduit… on laisse ça à l’histoire, la génération 68 a pratiqué l’amour libre et la génération nouvelle est devenue végétarienne… Bien entendu, ça peut s’expliquer par les circonstances, mais il n’empêche, la théorie de la reproduction n’est pas prédictive…
— Oui, OK, je vois ce que tu veux dire, mais l’objection vaut pratiquement pour toutes les sciences humaines, hein. Ce sont des prophètes après l’événement, même si moi je prophétise que tu vas bientôt m’enculer. Viens, assieds-toi au-dessus de moi, sur mon visage, j’ai envie de te lécher le cul et de te branler en même temps, pendant que tu me démontreras l’inanité de la seconde perspective sociologique…
— Oui, fous ta langue dans mon cul, fous-la bien profond, ça m’inspire de sentir ta langue glisser dans le trou de mon cul. Et branle-moi, branle-moi fort, fais-moi bander jusqu’à ce je me répande sur tes seins. Putain, j’adore tes seins, j’adore les caresser, j’adore les soulever, j’adore glisser ma bite entre eux et puis éjaculer, éjaculer, éjaculer dessus…

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taille originale : 21 x 29,7

— Tu t’égares…
— Reste dans mon cul ! Je poursuis… Dans la seconde perspective, il y a de vilaines pulsions, et on essaie de les enfermer, de les repousser à l’intérieur au plus profond, mais malheureusement il y a des fuites… C’est le modèle du contrôle social. La société est policière et policée. Pourtant, si l’on adopte cette perspective, on constate facilement que les gosses s’ennuient… ils ne s’intéressent à rien… Ou alors ils sont incroyablement timides et gauches. La cocotte-minute pulsionnelle semble bien faiblarde. En fait, le désir est vague. C’est un peu l’approche freudienne. Freud, il voit le Ça comme une machinerie pulsionnelle mais il perçoit le caractère extrêmement labile du désir… le désir n’a pas d’objet, il n’a pas de forme non plus… plus tard (enfin très tôt quand même), ce sera Œdipe et Cie… Mais il a cette intuition du pervers polymorphe… L’enfant n’est pas pervers au sens des adultes, mais son désir n’est pas défini… il ne peut pas en tout cas être défini comme spontanément, essentiellement violent ou agressif.
— Par contre, toi, tu es devenu un vrai pervers ! Je te sens prêt à répandre vicieusement ton foutre en grandes giclées sur mon visage sans même me demander si je ne préfère pas que tu te vides dans mon cul ou dans ma chatte !
— Non, non, je n’y suis pas encore. Avale mes couilles, avale mes couilles… Attends, j’ai envie que tu avales ma bite entière, j’ai envie de venir dans ta bouche… Suce-moi, suce-moi bien. Ne m’interromps plus. Je vais me vider dans ta bouche, m’assouvir, me répandre, me liquéfier entièrement au fond de ta bouche. Putain ! que le désir est immense et vain à la fois ! Or donc ! Je disais… Le modèle de la cocotte-minute reste lui aussi mécanique, comme s’il suffisait simplement de canaliser une pulsion dans la bonne direction. Mais si le désir doit se socialiser, il faut que la normativité sociale soit elle-même objet de désir… Je ne peux pas désirer un monde, une société qui ne soit absolument pas désirable… La répression pulsionnelle n’explique pas comment le désir se métamorphose, se transforme, se sublime, se combine avec autre chose pour devenir somme toute présentable… Ou alors on revient au modèle précédent, le désir serait mimétique, il se fixerait sur les modèles que lui propose le monde extérieur… Mais, que ce soit l’un ou l’autre, aucun modèle n’explique des choses aussi simples que le fait que l’amour change, que le désir s’épuise, que la passion s’émousse. Et l’on tourne en rond dans un cercle vicieux…
— Oui, c’est toi le vicieux. J’adore ta queue, j’adore la bouffer et la sentir durcir dans ma bouche, puis la branler sur mon visage pendant que je te lèche les couilles…
— En définitive, avant que je ne jouisse, je dirais que la sociologie s’appuie sur la fausse évidence de la normalité : ça doit se reproduire, se répéter puisqu’effectivement ça se reproduit… C’est intériorisé d’une manière ou d’une autre puisqu’on constate que seul un apprentissage social peut expliquer la reproduction sociale. Et on laisse les ratés de la reproduction à la psychologie ou à la psychiatrie… ou à la littérature. Quand ça foire, c’est qu’on aurait été mal éduqué… C’est souvent ça le niveau de l’analyse sociologique (enfin, celle qu’on trouve dans les journaux) ou de l’analyse politique, puisque les deux sont souvent liés.
— C’est quoi les ratés ? quand tu débandes par exemple ?
— Oui, sans doute. Pour moi, ce ne sont pas des ratés, ce sont des parcours singuliers, marginaux sans qu’on ne doive valoriser la marginalité de manière romantique… la fille queer, le mec qui restera toute sa vie célibataire sans qu’on comprenne pourquoi, le type qui vit aux crochets des autres au lieu de boulotter comme tout le monde et comme ses parents l’auraient voulu, les collectionneurs férus de trucs qui paraissent stupides aux gens normaux, oui le mec qui débande au mauvais moment… c’est des exemples qui me viennent comme ça à la tête, mais dans ces cas-là on aura tendance à chercher des explications, on voudra comprendre dans l’histoire personnelle ce qui pourrait expliquer ces parcours singuliers alors que les gens normaux, ils sont supposés ne pas avoir d’histoire… Tout se serait déroulé comme prévu. Or cette normalité n’a rien de mécanique à mon avis, leur intériorisation des normes sociales à travers l’apprentissage a été tout aussi problématique que chez ceux ou celles que l’on considère précisément comme problématiques. Ça n’a rien de mécanique…
— Enfin, ce que tu essaies de dire, c’est que le processus est plus complexe, plus subtil, plus élaboré que ce qu’on ne croit.
— Oui, c’est ça !
— Je crois que tu m’as déjà fait quelques démonstrations dans le genre !
— Oh non ! Ne dis pas ça. Là, j’ai plus du tout envie de t’enculer…
— Oui, je vois ça. Enfin je le sens…
— Encore une chose. Pour qu’il y ait apprentissage, il faut qu’il y ait un moteur, un moteur d’apprentissage… un moteur qui transforme le modèle en imitation dans la première perspective, ou un moteur qui se dresse contre la normativité sociale dans la seconde. Mais ce moteur, il est pas mécanique, on ne sait pas vraiment comment il fonctionne. Freud par exemple qui l’a d’abord pensé comme régi par le principe du plaisir — ce qui était simple — en vient finalement à le décrire comme divisé entre la libido et la pulsion de mort, entre Eros et Thanatos. Mais c’est une description, pas une explication. Ça peut être éclairant, mais ça n’a pas plus de vertu explicative que la vertu dormitive de l’opium. L’agressivité, et bien c’est de la pulsion de mort détournée… On met juste un autre mot sur un phénomène. On interprète, on n’explique pas réellement les choses. La pulsion de mort n’est pas plus explicative que l’influence du diable ou d’un démon. C’est un mot qui nous paraît plus rationnel, c’est un mot conforme à notre univers mental, mais ce n’est qu’un mot… Mais ce moteur-là, est-ce qu’il est aussi simple qu’on ne croit ? Est-ce qu’il n’a pas son propre rythme ? Après tout, le bouillonnement pulsionnel de la puberté, c’est une réalité, non ? Et le vieux chats, ne passent-ils pas leur temps à se reposer au soleil au lieu de courir les chattes en chaleur ? Non, je m’égare… je dis n’importe quoi… c’est la mélancolie qui remonte.
— Ah, mais je sens que ton petit moteur est en train de s’épuiser là…
— Attends, couche-toi là à côté de moi, écarte les jambes, ouvre les cuisses, j’ai envie de te caresser la chatte, j’ai envie de glisser un doigt entre tes lèvres, de te sentir mouiller, mouiller de plus en plus, j’ai envie d’enfoncer à peine une phalange dans ta chatte et puis de remonter vers ton clito. J’ai envie que tu me laisses caresser ton clito qui est tellement sensible, tellement complexe, tellement élaboré, tellement subtil…
— Continue.
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taille originale : 21 x 29,7

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