samedi 31 août 2024

La promesse de l'anneau de mariage

Le sexe des anges
« Tandis que j’étais à la maison, les Pères de la Paroisse arrivèrent pour prendre les Bulletins de la Communion et ils laissèrent la porte ouverte. Agostino en profita pour monter et, en apercevant les Pères, il commença à se vanter de vouloir les bastonner, mais en parlant dans sa barbe sans que les Pères l’entendissent. Quand les Pères furent sortis, il revint et commença à se plaindre de ce que je ne me comportais pas bien avec lui, que je n’avais pas d’affection pour lui, tout en disant que j’aurais à m’en repentir. Je lui répondis : “Quel repentir ? Celui qui me veut doit me mettre ceci”, sous-entendant doit m’épouser et me passer la bague au doigt. Puis je lui tournai le dos et m’en fus dans ma chambre. Il s’en alla. Mais le jour même, après le repas, il pleuvait et j’étais en train de peindre le portrait de l’un des enfants de Tuzia pour mon plaisir, quand Agostino reparut. Il ne pouvait pas ne pas entrer parce que l’on faisait des travaux dans la maison et les maçons avaient laissé la porte ouverte. En me voyant en train de peindre, il me dit : “Ne peignez pas tant, ne peignez pas tant”, il m’arracha le chevalet et les pinceaux des mains, les jeta çà et là et dit à Tuzia : “Va-t’en d’ici.” Je dis à Tuzia de ne pas partir et de ne pas me laisser seule, comme je l’en avais déjà priée auparavant. Mais elle dit : “Je ne veux pas rester ici à me quereller, je m’en vais.” Avant même quelle fût sortie, Agostino mit sa tête sur mon sein et quand elle fut partie, il me prit par la main et me dit : “Promenons-nous un peu ensemble, on se fatigue à rester assis.” Tout en nous promenant ainsi deux ou trois fois à travers la salle, je lui dis que je me sentais mal et que je pensais avoir la fièvre. Il me répondit “J’ai plus de fièvre que vous.” Après avoir fait deux ou trois fois le tour de la salle, comme en marchant nous passions devant la porte de ma chambre, une fois arrivés à la porte, il me poussa et la ferma à clef. Cela fait, il me renversa sur le bord du lit en m’appuyant une main sur la poitrine et me mit un genou entre les cuisses pour que je ne puisse pas les serrer. Après avoir relevé mes jupes, avec grande difficulté d’ailleurs, d’une main, il me mit un mouchoir sur la bouche pour que je ne crie pas et me lâcha les mains qu’il tenait de son autre main ; il avait d’abord mis ses deux genoux entre mes jambes. Puis, ayant pointé son membre vers ma nature, il commença à pousser et me le mit dedans : cela me brûlait fort et me faisait très mal. À cause du mouchoir qu’il tenait contre ma bouche, je ne parvenais pas à crier et, pourtant, je tentais de le faire du mieux que je pouvais en appelant Tuzia. Et, avant qu’il ne me le remit dedans, je lui serrai si fortement le membre que je lui arrachai un morceau de chair. Mais il ne fit aucun cas de tout cela et continua son affaire. Il resta sur moi un long moment en maintenant son membre dans ma nature et quand il eut son fait, il se retira. Me voyant libérée, je me précipitai vers le tiroir de la table, je pris un couteau et je marchai sur Agostino en disant : “Je veux te tuer avec ce couteau puisque tu m’as déshonorée !” Il dit alors en ouvrant son gilet : “Me voilà prêt.” Je lui donnai un coup de couteau qu’il esquiva, sinon j’aurais pu lui faire mal et le tuer facilement. Cela dit, je le blessai un peu à la poitrine mais il n’en sortit que peu de sang car je l’avais à peine effleuré avec la pointe du couteau. Agostino referma alors son gilet ; quant à moi, je pleurai et me lamentai du tort qu’il m’avait fait. Pour me calmer il me dit : “Donnez-moi la main. Je vous promets de vous épouser dès que je serai sorti du labyrinthe dans lequel je me trouve en ce moment.” Et il ajouta : “Sachez bien qu’en vous prenant, je ne veux pas de vanités.” Et je lui répondis : “Je crois que vous pouvez savoir s’il y a des vanités ou pas.” À cette bonne promesse, je me tranquillisai et c’est à cause de cette promesse qu’il m’a amenée à plusieurs reprises à consentir avec amour à ses désirs. Cette promesse, il me l’a répétée plusieurs fois. Quand j’ai appris ensuite qu’il était marié, je lui ai fait reproche de cette trahison mais il l’a toujours niée, en me soutenant qu’il n’était pas marié. Il m’a toujours assuré que personne d’autre que lui ne m’aurait prise. Voilà tout ce qui s’est passé entre Agostino et moi.
[…]
L'enjeu du deuxième concile de Nicée
La plaignante réplique alors par ces mots :
— Je déclare que tout ce que j’ai dit est la vérité et si cela n’était pas la vérité, je ne l’aurais pas dit.
À la question : la plaignante était-elle prête à maintenir ses accusations et dépositions et tout ce qui y attenait si elle était soumise aux tourments.
La réponse fut :
— Oui Monsieur, je suis prête à confirmer mon interrogatoire, même sous la torture et là où il sera nécessaire de le faire. J’ajouterai même que lorsque je me rendis à San Giovanni, il m’offrit une turquoise dont je ne voulais pas.
Lors Sa Seigneurie à l’effet de laver la plaignante de tout soupçon d’infamie, et afin de supprimer tous les doutes que l’on pourrait avoir
sur la personne et les dires de ladite Artemisia, venant de ce qu’on supposerait, par exemple, quelle était complice du crime ; dans le but de corroborer et d’avérer ses déclarations, et à toute autre fin et effet utile, et particulièrement en vue d’affaiblir l’éventuelle résistance de ladite plaignante, ordonna et décréta qu’aux yeux et à la face du prévenu, ladite plaignante serait soumise à la question par le supplice des “sibilli” [torture effectuée avec des lacets serrés autour des doigts], attendu quelle était femme à part entière, comme cela se pouvait constater de visu, âgée de dix-sept années ; le geôlier ayant été convoqué à l’effet de lui appliquer ledit supplice, avant que les lacets ne lui fussent ajustés, la plaignante fut interrogée comme suit.
Après avertissement à elle fait de prendre garde à ne pas accuser à tort ledit Agostino de viol et ce, dans la mesure où les faits relatés par elle-même n’eussent été que le fruit de fausses dépositions ; que si au contraire la vérité se trouvait être telle que ses dépositions la montraient, que la plaignante n’hésite pas à la confirmer, fusse en subissant ledit supplice des lacets.
Elle a répondu :
— J’ai dit la vérité et je la dirai toujours parce que je dis vrai : je suis ici pour le confirmer s’il le faut.
Lors Sa Seigneurie donna l’ordre au geôlier d’ajuster les lacets ; et le geôlier, après avoir joint les mains d’Artemisia sur la poitrine d’icelle, ajusta les lacets entre chaque doigt selon les us et coutumes… aux yeux et à la face du prévenu… comme le geôlier faisait courir le cordon et que lesdits lacets se resserraient, ladite plaignante se mit à dire :
— C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai !
À plusieurs reprises elle répéta les mots susdits, puis déclara :
— Voici donc l’anneau de mariage dont tu me fais présent et ce sont là tes promesses !
À la question : les dépositions qu’elle avait faites au cours de son interrogatoire et qu’elle venait de confirmer devant le prévenu avaient-elles été et étaient-elles véridiques ; et acceptait-elle de les réitérer et de les ratifier.
Elle a répondu :
— C’est vrai, c’est vrai, tout ce que j’ai dit est vrai.
Le prévenu l’apostropha alors en ces termes :
— C’est faux, tu mens par jalousie.
Et la plaignante de répliquer :
— C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai. »
Taille originale : 2 fois 29,7 x 21 cm
 

lundi 26 août 2024

Une lumière crue et blanche

Séjour de vacances…
« Elle gara la voiture sur un terre-plein. Comme je l’interrogeais du regard elle sortit de son panier une clé qui ressemblait beaucoup à celle du cabanon de la plage et, comme si elle annonçait une innocente plaisanterie : “Il vaut mieux que les gens que nous allons voir ne sachent pas où j’habite.”
Nous prîmes l’escalier qui menait au bord de mer.
Deux hommes nous attendaient à la porte du cabanon. Ils étaient jeunes. Ils avaient la tête rasée et des tatouages sur les bras. Ils serrèrent sa main, l’air un peu embarrassé, puis la mienne. J’essayai de refréner la peur et le dégoût qu’ils m’inspirèrent immédiatement. Comme j’avais encore plus peur de faillir à ma parole, et des conséquences que cela pouvait avoir, je les suivis à l’intérieur du cabanon.
Elle sortit de son panier une grosse lampe à piles qui jeta sur nous une lumière crue et blanche. Elle sortit ensuite son appareil et s’assit sur la banquette. Les types se jetaient des coups d’œil furtif, un sourire gêné sur les lèvres. J’étais glacé d’appréhension.
“Déshabillez-vous, dit-elle sans nous regarder tandis qu’elle chargeait son appareil.”
Ils avaient des corps très musclés. Ils bandaient. Pour la première fois je ne bandai pas malgré sa présence.
“Patrick, c’est bien ça, Patrick ? fit-elle en relevant la tête dans sa direction, mettez-vous là.”
Le type s’assit à l’endroit qu’elle désignait sur la banquette à deux mètres d’elle.
Elle continua, sans me regarder, d’un air détaché :
“V***, à genoux devant.”
Je m’exécutai.
“Sucez.”
…et lâcher prise
Je la regardai. Je voulais être sûr qu’elle voie mon regard. Puis j’inclinai la tête.
Ça n’avait pas de goût, ou alors un goût très fade. C’était comme si j’avais un bâton dans la bouche avec autour une enveloppe très fine qui n’y était pas collée, qui montait et descendait suivant le mouvement de mes lèvres. Je continuais à la regarder, m’affairant du mieux que je pouvais, tâchant de ne pas ciller sous les éclairs du flash. Entre deux photos, elle me regardait aussi, mais comme si ce n’était pas moi. Peut-être comme si ce n’était pas un être humain. Elle fit un signe de tête à celui que je ne voyais pas et arriva ce que j’attendais. Mes fesses furent brutalement écartées, je sentis un doigt mouillé dans mon anus, et la douleur.
Je m’agrippai des deux mains à la banquette et m’abandonnai au rythme de ses coups de reins qui me projetaient sur la verge et l’enfonçaient au fond de ma gorge. Je me disais que je n’existais pas, que je n’étais pas là et en un sens c’était vrai, puisque je ne faisais que transmettre passivement, d’une extrémité à l’autre de mon corps, un mouvement qui m’était imprimé.
Elle ne cessait de prendre des photos. Je ne cessais de la regarder. Elle se rendit compte avant moi que le type allait jouir. Elle dit très vite : “N’avalez pas, V***, gardez-le dans la bouche.” Le type cria. Je reçus la giclée. L’autre s’était arrêté.
“Montrez-moi, V***, montrez-moi.”
Je me dégageai, je tournai la tête vers elle et j’ouvris la bouche. Et comme je savais que c’était cela qu’elle aimerait, je laissai le sperme couler lentement sur mon menton, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus.
Tandis qu’elle était occupée à recharger son appareil, elle dit : “Les deux, changez de place. Vous ne bougez pas, V***.”
Ce n’est que lorsque je sentis l’odeur de ma merde, lorsque le gland souillé m’appuya sur les lèvres, que je compris vraiment ce qu’elle voulait de moi. J’eus un haut-le-cœur. Le vomi m’emplit d’un coup la bouche, me gonfla les joues instantanément. Je me précipitai sur la porte. Je courus jusqu’à la mer, me souillant à chaque pas du vomi que je projetais devant moi. Je me laissai tomber dans l'eau de tout mon haut. Je faillis me noyer : je continuais encore et encore à vomir et à crier. Puis je restai là assis, avec l’envie de ne plus jamais bouger, contemplant le rai de lumière sous la porte, sans même avoir l’idée de me demander ce qui se passait derrière.
Je ne sais pas combien de temps passa avant qu’ils ne sortent. La nuit était sombre, j’était assez loin. Ils ne me virent pas. Ils se serrèrent la main. »

dimanche 25 août 2024

Une extrême beauté

Quelle obscénité ?
Taille originale : 21 x 29,7 cm & 29,7 x 42 cm
« Il ne s’était pas non plus masturbé, se rendait-il compte, depuis l’époque où les gens n’employaient, pour désigner cette activité, que le mot “onanisme”, ce mot froid, sentant le livre de médecine et la Bible. Il y avait, bien sûr d’autres mots en circulation, mais on pensait toujours à ça sous le nom d’onanisme. Onanisme, fornication, défécation, des mots graves, venus de son enfance, représentant des activités sur lesquelles il était préférable de réfléchir avant de s’y adonner. De nos jours, on ne parlait plus que de se branler, de baiser et de chier, et personne n’y regardait à deux fois avant de passer à l’acte. Bon, il s’aventurait lui-même à dire chier de temps en temps, en privé. Jack, bien entendu, parlait de branlette sans la moindre retenue et de baisouille aussi. Graham hésitait encore un peu à employer ces mots. “La branlette”, après tout, était un mot si dépourvu de culpabilité, si tranquille, si plein de charme domestique, qu’il amenait facilement l’idée de violon d’Ingres.
Graham ne s’était pas masturbé depuis vingt-deux ans. Branlé. Il y avait plusieurs appartements, plusieurs maisons où il ne l’avait jamais fait. Il s’assit sur le siège des toilettes et regarda autour de lui. Puis il se leva et tira à lui le panier à linge au couvercle de liège. Les pieds laissèrent sur la moquette quatre petites dépressions aux quatre angles d’un rectangle de poussière. Graham s’assit de nouveau sur le siège des toilettes, approcha encore le panier à linge et mit son sac en papier dessus. Puis il baissa son pantalon et son slip sur ses chevilles.
Ce n’était pas une position très confortable. Il se leva, rabattit le couvercle des toilettes et posa une serviette dessus. Et il se rassit. Il respira profondément, chercha dans son sac en papier et en sortit les deux magazines qu’il avait achetés en rentrant chez lui à un marchand de journaux indien, après une séance de cinéma dans un quartier excentrique. Il avait essayé de paraître étonné, quand il les avait achetés, comme s’ils étaient réellement pour quelqu’un d’autre. Au fond, pensait-il, il n’avait réussi qu’à paraître hypocrite.
Une fin heureuse ?
L’un des magazines était Penthouse, qu’il connaissait, l’autre Rapier, qu’il ne connaissait pas. Il les posa côte à côte, sur le panier à linge, et lut la liste des articles sur les couvertures. Il s’interrogeait à propos du titre Rapier. Rapière ? Rapt ? Était-ce pour suggérer un monde de sexualité flibustière, dont Errol Flynn serait le roi ? de viols en costume d’époque ?
Les deux filles, sur les couvertures, n’exposant chacune, à cause de quelque réglementation concernant ces publications, qu’un seul téton, frappèrent Graham par leur étonnante beauté. De telles filles avaient-elles vraiment besoin de se mettre nues ? Ou existait-il une relation entre une extrême beauté et l’envie de se mettre nue ? Plus probablement il s’agissait de la relation qui s’établit entre le fait d’être extrêmement belle et de se voir offrir de substantielles sommes d’argent pour enlever ses vêtements. C’était certainement là la réponse juste.
Il prit une profonde inspiration, baissa les yeux vers ce qu’il appelait jusqu’ici son pénis, mais dont le mot lui apparaissait maintenant incertain, le prit dans sa main droite et tourna la page de couverture de Rapier avec sa main gauche. Il y avait ici une table des matières plus détaillée, illustrée par une photographie d’un ravin profond et rose, bordé d’une forêt tropicale. D’après ce que l’on pouvait voir la pluie venait aussi de tomber. Graham était fasciné et en même temps légèrement apeuré. Ensuite vinrent quelques pages de lettres de lecteurs, illustrées également de vues topographiques et plongeantes, puis huit pages de photos d’une autre fille fort belle en vérité. Sur la première page de cette série, la fille était assise dans un fauteuil d’osier, n’ayant sur elle qu’une petite culotte ; ensuite, elle apparaissait nue jouant avec un de ses tétons ; ensuite avec son machin un peu plus bas, et enfin, à la huitième page, elle semblait vouloir retourner complètement sa… comme s’il s’agissait de la poche d’un pantalon. Arrivé à cette dernière page, tandis que le cerveau de Graham restait, si l’on peut dire bouche bée, sa semence (c’était ainsi qu’il la qualifiait naguère, mais ne savait plus très bien comment l’appeler maintenant) jaillit brusquement de la façon la plus inattendue. Elle retomba sur la manche gauche de son pull-over, sur le panier à linge et sur la jolie contorsionniste.
Détourner les yeux
Pris de panique, comme s’il n’avait au mieux que deux secondes pour le faire, Graham s’empara de quelques feuilles de papier de toilette et commença à éponger sa manche, le magazine, ce qu’il appelait encore, faute de mieux, son pénis et le panier à linge sale. À sa consternation, il s’aperçut que le sommet en liège du panier portait maintenant plusieurs marques humides, assez gluantes. Il jeta les feuilles de papier mouillé dans la cuvette, et s’interrogea sur ce qu’il devait faire. Clairement, les taches ne ressemblaient pas à de simples marques d’eau. Que pouvait- il dire qu’il avait renversé ? De l’after-shave ? Du shampooing ? Il pensa faire couler quelques gouttes de shampoing sur le panier à linge, de sorte que, quand Ann l’interrogerait (comme quand son père l’interrogeait), il pourrait au moins ne pas lui mentir. Mais qu’allait-il se passer si le shampooing faisait une marque différente ? Alors, il lui faudrait dire qu’il avait renversé un peu de shampooing et aussi un peu d’after-shave. Cela n’apparaissait pas très plausible. Ensuite, il se rendit compte qu’il était resté à peine cinq minutes dans la salle de bains. Ann ne rentrerait pas avant des siècles. Il pouvait rester assis et voir ce qui allait se passer avec la tache.
Cela n’avait pas été une particulièrement bonne… branlette, comme il pensait qu’il ferait mieux d’appeler ça maintenant. C’était trop bref, trop soudain, et trop inquiétant à la fin pour qu’on puisse en jouir consciemment. Pourtant, il avait été plus que surpris par ces magazines. Il se pencha en arrière, contre la chasse d’eau et ouvrit Penthouse. Il lut la table des matières et ouvrit le journal à l’article sur les boissons. Assez bien fait, même si le ton en était désinvolte. Puis il lut l’article sur les voitures, un autre sur la mode et une nouvelle de science-fiction, dans laquelle on se demandait ce qu’il adviendrait aux hommes quand on parviendrait à construire des robots qui seraient de bien meilleurs amants que leurs rivaux de chair et d’os, tout en étant également capables de féconder les femmes. Ensuite, il lut le courrier des lecteurs : les réponses de la rédaction le frappèrent par leur bon sens.
À ce moment-là, il remarqua deux choses : sa bite, comme il sentait qu’il allait l’appeler maintenant, durcissait de nouveau, tandis qu’il lisait la lettre d’une ménagère du Surrey, ravie du nombre d’objets usuels en forme de godemichés, capables de satisfaire toute personne passionnée de plaisirs solitaires, et sa semence (il n’était pas encore prêt à utiliser le mot foutre) semblait avoir séché complètement. Au point où j’en suis... se dit-il avec enjoue- ment, avant de recommencer à se branler avec soin, trouvant cette fois plus d’intérêt et de plaisir, au début, au milieu et à la fin. »
Sans fin…

mardi 6 août 2024

Paroles venues des étoiles

« Je la veux dans le cul […]
Je me la suis fourrée bien volontiers dans le cul
Mais je voudrais rester toute une année assise ainsi ! »
« L’une des principales raisons pour lesquelles j’aime les gang bangs, c’est que je me prends beaucoup de sperme, et j’adore ça. De plus, je suis le centre de toute l’attention. J’ai fait environ cinquante gang bangs.
J’ai pris goût au sexe anal. J’aimais déjà la sodomie, mais en faisant du porno, je me suis mise à vraiment l’adorer ! »
Taille originale : 29,7 x 21 cm
« Je préfère l'anal au vaginal. Bien sûr, le vagin est prêt à faire l'amour, ce qui n'est pas le cas du cul. Il faut se préparer à l'anal et ce n'est pas toujours possible. Mais j'ai beaucoup plus d'orgasmes avec mon cul qu'avec ma chatte. Et c'est aussi un orgasme beaucoup plus fort. Donc oui, le sexe anal est agréable. »
Taille originale : 29,7 x 21 cm
« En général, je préfère le sexe devant la caméra plutôt que derrière. Sans caméra, je trouve ça moins excitant. J’ai essayé la double pénétration en privé avant de faire du porno. Impossible. Il n’y a vraiment que sur un plateau que ça excite les mecs.
En fait tout m’excite. Quand je tourne beaucoup, il faut que je baise un peu plus fort pour arriver à l’orgasme.
Tant que je pourrai branler des bites, je continuerai le porno ! »
« Mais puisque vous voulez tout le vit dans le cul
À la façon des personnes expertes, je suis content
Que vous fassiez du mien ce qui vous plaît ! »
« J'ai découvert que j'étais exhibitionniste. Je pensais faire du porno depuis que j'étais très jeune, mais j’ai longtemps hésité. J'ai grandi dans un lycée très conservateur et ma mère disait toujours que le porno était dégradant pour les femmes, etc. Finalement, j’ai senti que le moment était venu. J'ai juste dit, merde, je vais le faire !
C’est un professeur à l’université qui m’a tout appris sur le porno. C’était un cours sur le premier amendement, et jusqu’alors, je pensais que le porno était illégal, tout comme la prostitution. Là, j’ai appris que ce n’était pas vrai. Et cela a évidemment changé ma vie. »
Encore dans le cul !
« Je ne ressens aucune espèce de honte ou quelque chose comme ça.
Je réalise maintenant que je suis adulte, que la beauté et la sexualité sont une manière d’exercer une domination sociale. Ce n’est pas une question de compétition, c’est le fait de se sentir mieux. Moi, je veux juste me sentir satisfaite de moi-même. J’ai réalisé qu’il était très facile et très rapide de gagner de l’argent juste parce que vous êtes jolie, aimable, attrayante. Cela signifie qu’une apparence séduisante est une forme de pouvoir sexuel. Dès l’enfance, c’est une forme de domination sexuelle. Et à un moment, j’ai compris que je pouvais monétiser ce pouvoir et qu’en fait, j’aimais ça. Et j'aime ça. »