dimanche 14 décembre 2014

Je ne suis pas un jouet, ni un instrument. Je suis à vous.


dessin pornographique, pisse, ondinisme, pee
taille originale : 29,7 x 42 cm

« Toute la journée j'eus dans la tête le ton de ma voix, si suppliant et sa voix à elle, et le bruit de la porte, et je la remerciais intérieurement de ce qu'elle avait fait car il me semblait bien que grâce à cela je commençais à la détester.
[…]
S'était-elle aperçu de quelque chose ? Le lendemain elle me parut particulièrement gentille. C'était peut-être seulement qu'il me semblait recevoir d'autant plus de sa part que je m'étais résigné et décidé à en attendre moins.
Nous prenions le thé, allongés dans des chaises longues côte à côte sur la terrasse. Depuis quelques minutes, elle bougeait beaucoup, se tournant d'un côté, de l'autre, changeant sans cesse de position. Je ne l'avais jamais vue ainsi. J'eus peur soudain qu'elle n'ait quelque chose à me dire et ne sache comment le faire. J'avais le regard au loin, perdu dans mes pensées, quand je sentis sa main sur mon bras. Elle désigna le salon derrière nous, de la tête, tout en mettant un doigt sur ses lèvres. Elle souriait d'une manière que je ne lui avais jamais vue, espiègle pourrais-je dire. Nous nous levâmes ensemble. Je la suivis dans le salon. Elle souriait maintenant comme une petite fille qui réprime un rire, heureuse de faire une chose défendue mais qu'elle sait être sans gravité. Elle s'arrêta derrière le dossier d'un canapé qui faisait face à la terrasse. Elle désigna le sol en le pointant plusieurs fois du doigt. Comme je ne comprenais pas, elle chuchota, toujours comme si elle réprimait une innocente hilarité : “Allongez-vous.”
Je m'allongeai. Le bas de sa tunique caressa mon visage. Elle se tenait debout au-dessus de ma tête. Je voyais, dans la lumière tamisée par le tissu, ses jambes, ses cuisses, son slip. L'incroyable arrivait. Je vivais un rêve. La lumière changea. Elle relevait sa tunique sur le devant tandis qu'elle se déplaçait d'un pas vers l'avant. Un pan de tissu retomba, sa main apparut et, comme elle s'accroupissait, avec deux doigts elle tira son slip à l'entrecuisse, dégageant son sexe. Je le vis. Il se rapprochait encore de mon visage, elle murmura un mot. Je crus entendre : “Sucez.” J'avançai le visage à la rencontre de ses lèvres. Ce n'est que lorsque je vis sourdre les premières gouttes que je compris qu'elle avait dit : “Buvez.” Je reculai la tête instinctivement. Le liquide suivit d'abord la fente. Quelques gouttes tombèrent sur mon cou, le haut de ma poitrine. Puis le jet, prenant soudain de la force, sortit tout droit, me frappa le visage. Je me souviens que ma première pensée fut qu'il fallait que je boive car sinon le tapis serait taché. C'était une drôle d'idée et une piètre excuse pour ma faiblesse, vite oubliée, car déjà, la bouche grande ouverte, je cherchais avidement à recueillir le liquide. Comme j'avais la tête renversée, le cou allongé au maximum, l'orifice de ma gorge était resserré et, malgré tous mes efforts pour déglutir aussi rapidement que possible, le liquide débordait de ma bouche par les commissures des lèvres, me coulant le long des mâchoires dans le cou, sur la poitrine. Il semblait que cela ne finirait jamais. Je l'aurais voulu aussi. Mais déjà elle s'était relevée. Les plis de sa tunique me caressèrent à nouveau le visage. Elle se tenait à côté de moi. Elle me regardait. Je la regardais. J'avais encore la bouche pleine. J'avalai ce qui me restait d'elle, les yeux dans ses yeux. Elle s'accroupit près de moi. Avec sa tunique elle m'essuya les lèvres, le menton, les épaules, rapidement. Puis elle me caressa les cheveux, à peine, très vite. Elle avait le même sourire amusé et fautif.
“Nous recommencerons, murmura-t-elle, vous voulez bien ?”
Elle s'éloignait.
Je courus jusqu'à ma chambre. J'avais la bouche entr'ouverte afin de saliver le moins possible et garder ainsi le goût autant que je pouvais. Je m'allongeai par terre et ouvris la bouche comme si je la recueillais encore et derrière mes paupières fermées je tâchai de voir à nouveau le slip blanc, les doigts qui le maintenaient tiré sur la mousse blonde, la nacre rosé et la coquille brune, sentir sur ma langue l'eau qui en tombait.
Dans la nuit je me libérai une seconde fois.  »
dessin pornographique, pisse, ondinisme, pee
taille originale : 32 x 24 cm

1 commentaire:

  1. ...dibujos maravillosos. Me gustaría saber su autor. El Blog lo seguiré con estusiasmo. Un saludo

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