Ce que les hommes font aux hommes Taille originale : 29,7 x 21 cm & 21 x 29,7 cm |
« Elle ordonne : “Viens.” Quand je me redresse, elle empoigne ma quéquette, elle tire dessus comme si c’était le levier du changement de vitesse et elle la guide entre ses fesses.
“Personne n’a le droit de me faire ça, dit Julia d’une voix rauque. Seulement toi, mon Noël.”
Elle enfonce sa figure dans sa robe, le front contre son bras. Une main glisse le long de ses fesses et les écarte.
“Ici”, dit la voix de Julia enveloppée dans sa robe. “Ici et pas ailleurs.”
Il ne faut pas obéir, qu’elle a dit. J’attends. La main droite de Julia presse ma queue dressée et la pousse contre la fente.
“Ne te trompe pas de petit trou”, elle dit. Je pousse contre la petite étoile de mer chiffonnée. Je n’arrive pas à me mettre entre, à me mettre dedans. Julia soupire. Parce qu’elle soupire comme si j’avais de nouveau fait quelque chose de travers, parce que le pêcheur continue à regarder dans notre direction, parce que je suis furieux d’être si con et si lourdaud, parce que la chair blanche et tendre des cuisses montre un peu de cette cellulite dont ces dames parlent tout le temps au salon de coiffure et parce que je veux dire à Julia que j’ai appris que ça peut très bien s’éliminer, cette peau d’orange, parce que tout ça, je cogne et je fonce avec un triomphe bestial dans la pente douce entre les deux moitiés blanches, dans lesquelles les mains de Julia se sont plantées comme des griffes. Elle dit : “Oui”, et elle pousse de toutes ses forces son derrière contre mon bas-ventre, je compte les oui et puis je ne les compte plus et je mords dans sa nuque, dans le nid de cheveux, et je retombe contre son dos. Elle dit : “Reste couché”, le ton de commandement est celui de sa mère, et je reste couché les yeux fermés. Elle chante : Petit Papa Noël tout près de mon oreille, puis elle redit : “Reste couché. C’est la dernière fois. Ne dis rien !” J’obéis. Je suis heureux et je le sais. »
Dans l’escalier ? |
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