taille originale : 42 x 29,7 cm |
« On a tendance, dans les recherches empiriques, à confondre effets psychologiques et effets idéologiques. Certaines de ces recherches concluent sur un ton d'indignation que l'exposition à la pornographie donne une “représentation fausse” de la sexualité et nous conduit progressivement à accepter la séparation entre la sexualité et l'amour. Ces changements de croyances et d'attitudes sont présentés comme des dommages psychologiques causés par l'exposition à la pornographie. C'est une conclusion qui repose sur une confusion. Personne ne pense plus, aujourd'hui, que ceux qui séparent la sexualité et la procréation sont des malades mentaux ou que cette attitude est l'expression d'une déficience psychologique profonde. On admet qu'ils ont une certaine conception de la vie sexuelle, manifestement différente de celle de certains traditionalistes qui refusent de séparer sexe et procréation, mais tout aussi honorable. Pourquoi devrait-il en aller autrement pour la séparation de la sexualité et de l'amour ? Pourquoi ne pas considérer qu'il s'agit d'une conception de la sexualité qui mérite d'être discutée au même titre que d'autres et non une déficience psychologique ? »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire