Mâle bêta ? |
« L’ascenseur s’ouvrit sur une pièce au plafond si haut qu’on le distinguait à peine, voilé de gris et de noir pour étouffer la lumière qui entrait à flots par la baie ouverte sur les remparts de la vieille ville, au bout du quartier de Mamilla.
Murs blancs et nus, assortis à la moquette et au canapé géant, aucun objet, aucune trace d’être humain, le comble du luxe.
Soukolov se rua dans sa chambre, une pièce sans fenêtre, ronde, de même forme que le lit qui trônait au milieu, et se débarrassa de ses vêtements comme on s’arrache une peau morte. Un peignoir et il s’affala sur le canapé, boîtier en main. Il avait dix minutes pour s’informer de la marche du monde.
Le mur qui lui faisait face s’ouvrit en deux, laissant apparaître un écran géant. Au même moment, une jeune femme brune en robe rouge se glissa dans la pièce par une porte escamotée poussant un chariot avec divers ustensiles et deux bassines d’eau. Sokolov s’enfonça dans le canapé avec un soupir d’aise et ferma les yeux. Le monde pouvait bien patienter quelques secondes.
La jeune femme s’agenouilla à ses pieds, écarta doucement les deux pans du peignoir qui dégagèrent un sexe tendu à rompre. Visage impénétrable, gestes précis, elle saisit une sorte de gant éponge qu’elle mouilla d’eau chaude avant de le glisser délicatement sur le corps du Russe qui s’abandonnait sur son siège, jambes écartées, bouche entrouverte. Quand le gant attaqua son sexe, il siffla entre ses dents : “Vite !” Elle écarta à son tour le haut de sa robe qui s’ouvrit sur une poitrine gonflée par la pression du tissu, il empoigna les deux seins en grognant tandis qu’elle tendait ses lèvres laquées de rouge vers le sexe qu’il tentait fébrilement d’approcher de son visage. L’affaire fut expédiée en quelques secondes, le Russe n’était pas du genre à perdre son temps. »
Tirage au sort ? Taille originale : 29,7 x 21 cm et 29,7 (+ 7) x 21 cm |
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