« Tue-moi, splendide et sombre amour,
si tu vois dans mon âme s’égarer l’espérance,
si le cri de douleur en moi se lasse,
comme meurt dans mes mains cette fleur.
Dans l’abîme de mon cœur
tu trouvas un espace digne de ton attente,
en vain, de ton ciel tu m’éloignas
laissant dans les flammes ma désolation.
Contemple la misère, la richesse
de qui connaît toute ta joie.
Contemple mon hypnotique tristesse.
Ô toi qui me fis don de l’harmonie !
Je crois sans espérance en ta promesse.
Amour contemple-moi, dans tes bras, prisonnière. »
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