Les mauvaises mœurs
« Pour préparer dans d’heureuses conditions les jeunes filles à la vie domestique, il ne suffit pas de les habituer au travail manuel, de leur donner de la dextérité et l’habileté des mains, la justesse du coup d’œil ; il faut de plus, appliquer avec esprit de suite, avec persévérance, les moyens d’éducation les plus propres à développer en elles, le qualités morales de la femme et celles de la bonne ménagère.
Quelles sont ces qualités morales ?
Parmi les plus précieuses, il faut citer : le courage, la patience, la douceur et la gaieté.
Le courage c’est-à-dire simplement le zèle, la bonne volonté, l’ardeur au travail qui naît du plaisir qu’on éprouve à la tâche et des satisfactions qu’elle procure. Ce courage doit être doublé de patience. De même que le courage, la patience naît chez la femme d’un sentiment fort. Le courage et la patience s’allient à la douceur que l’on peut considérer comme l’une des qualités les plus essentielles à la femme.
Nécessaire pour l’accomplissement régulier des travaux ordinaires du ménage, la douceur est plus nécessaire encore pour l’éducation des enfants. Elle est le plus puissant moyen de bonheur au foyer. Une femme hargneuse, boudeuse… accomplit-elle même avec régularité les travaux du ménage ne peut être aimable, ni donner à son œuvre ce reflet de joie qui embellit la maison, attire et retient l’homme. Or quand un mari a pris l’habitude de chercher le repos et la gaieté hors de sa demeure, adieu la prévoyance et l’économie, adieu la paix intérieure, adieu tout le bonheur de la vie. Les querelles, la misère s’emparent du ménage, les mauvaises mœurs s’introduisent au milieu de ce désordre et tout est perdu. » (circa 1910)
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