taille du dessin original : 34 x 24 |
« L’éducation de la femme est fort soignée. Elle se fait généralement au couvent, alors que celle de l’homme est confiée au lycée et à l’université ; car le bourgeois, anticlérical lui-même, considère que la religion doit faire partie de l’éducation féminine, comme les arts d’agrément : elle est un sûr garant de sa moralité et par conséquent de la stabilité du foyer à laquelle il tient en ce qui la concerne ; aussi les jeunes filles de la haute bourgeoisie sont-elles confiées aux Dames du Sacré-Cœur, ou plus rarement à des pensionnats privés, dans lesquels elles apprennent dessin, musique, broderie, tapisserie et danse. Étudier le piano sera la marque distinctive de la jeune bourgeoise, comme le latin pour le jeune bourgeois ; quant à la conviction que la religion est “affaire de femmes”, elle régnera dans la bourgeoisie jusqu’au milieu du XXe siècle. »
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