Taille originale : 42 x 29,7 cm (dessin original avec deux fragments agrandis) |
« — L'homme n'est peut-être que le monstre de la femme, ou la femme le monstre de l'homme.
— Cette idée vous serait venue bien plus vite encore, si vous eussiez su que la femme a toutes les parties de l'homme, et que la seule différence qu'il y ait, est celle d'une bourse pendante en dehors, ou d'une bourse retournée en dedans ; qu'un fœtus femelle ressemble, à s'y tromper, à un fœtus mâle ; que la partie qui occasionne l'erreur, s'affaisse dans le fœtus à mesure que la bourse intérieure s'étend ; qu'elle ne s'oblitère jamais au point de perdre sa première forme ; qu'elle garde cette forme en petit ; qu'elle est susceptible des mêmes mouvements ; qu'elle est aussi le mobile de la volupté ; qu'elle a son gland , son prépuce ; et qu'on remarque en son extrémité un point qui paraîtrait avoir été l'orifice d'un canal urinaire qui s'est fermé ; qu'il y a dans l'homme, depuis l'anus jusqu'au scrotum, intervalle qu'on appelle le périnée, et du scrotum jusqu'à l'extrémité de la verge, une couture qui semble être reprise d'une vulve faufilée. »
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